Monthly Archives: July 2018

Fear of the Duopoly Remains Strong for Advertisers

Given Google’s command over search budgets and Facebook’s over social media budgets, it is sensible for advertisers to fret that their industry is being swallowed by two companies. However, their share of the US digital ad market is actually declining slightly as their competitors' grow.eMarketer estimates that Google and Facebook will capture a combined 56.8% of US digital ad investment in 2018, down from 58.5% last year.Meanwhile, we forecast that Amazon’s ad revenues will climb 63.5% this year and that Snapchat’s will jump 81.7%. Amazon and Snapchat aren’t yet close to rivaling Google’s or Facebook’s ad businesses, as their combined share of US digital ad spending is still less than 4% right now. But their growth is worth monitoring.

By |2018-07-08T17:29:19+00:00July 8th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Amazon Will Drive 80% of Ecommerce Growth this Year

Total US Amazon retail ecommerce sales (gross merchandise value) are expected to hit $258.22 billion in 2018, up 29% over 2017—far exceeding total US retail ecommerce’s growth of 16%.Amazon has double-digit US retail ecommerce market share across every product category, according to eMarketer tracking, with the fastest-growing categories in 2018 expected to be food and beverage, apparel and accessories, and health, personal care and beauty.Amazon Prime Day is a way for the ecommerce giant to get more consumers signed up for Prime, and to reward those who are already members with special sales and discounts. We expect Prime participation will reach 58.7 million households and 109.5 million users in the US in 2018, a 12.5% increase from the prior year. 

By |2018-07-08T17:08:39+00:00July 8th, 2018|Scoop.it|0 Comments

L’incroyable casse-tête pour créer le premier ordinateur quantique

Ions piégés, photons intriqués, circuits supraconducteurs, isotopes de silicium, fermions de Majorana… Les voies technologiques que les scientifiques explorent pour concevoir le premier ordinateur quantique sont multiples. Mais personne ne sait quelle est réellement la bonne approche.En mars dernier, Google a marqué les esprits en présentant Bristlecone, un processeur quantique avec 72 qubits. Personne n’a fait mieux à ce jour, c’est un record. Mais quand on entend parler les experts du géant du web, le sentiment de fierté auquel on pourrait s’attendre reste très limité. Et pour cause : le domaine de l’informatique quantique reste encore largement inexploré et les défis techniques sont gigantesques. « On est un peu comme aux débuts des microprocesseurs, lorsqu’on fabriquait les premières puces sans réellement savoir comment elles allaient se comporter. On a encore beaucoup à apprendre », confie Kevin Kissell, directeur technique cloud chez Google, à l’occasion du Forum Teratec. « L’informatique quantique est une approche radicalement différente et on est seulement au début du début », souligne de son côté Bob Sorensen, analyste spécialisé en informatique quantique chez Hyperion Research, un cabinet qui réalise des études de marché.

By |2018-07-08T17:07:07+00:00July 8th, 2018|Scoop.it|0 Comments

How to Check App Permissions on iOS, Android, Windows, and macOS

YOU PROBABLY SPEND a lot of your day inside apps: catching up on the news, playing music and movies, keeping in touch with friends, racing cartoon characters around a track, and so on. Every once in a while though, it's worth running an audit on these apps to make sure they're not overreaching and going beyond their remit—collecting more data about you and controlling more of your devices than you'd like.

By |2018-07-07T14:34:57+00:00July 7th, 2018|Scoop.it|0 Comments

« Eh ! Les marques, je ne suis pas un numéro… »

Plus près de toi client, plus près de toi… Il n’y pas que l’argent dans la vie. La qualité des relations est également primordiale. Les marques ne devraient pas l’oublier. L’agence Hopscotch a réalisé avec l’institut YouGov une étude intitulée : « Des relations qui font sens ». Partant du constat que les entreprises font face à un changement de paradigme et que l’économie de la relation est en train de prendre une place majeure, le groupe de conseil en communication a souhaité savoir quel rôle la réputation et la relation pouvaient jouer dans la propension des consommateurs à apprécier un produit ou un service. Son sondage effectué auprès de 1000 personnes visait également à révéler si certains profils étaient plus sensibles que d’autres à la relation tissée avec les marques. Et le moins que l’on puisse dire est que les résultats risquent de vous surprendre…  Pas facile d’être une « lovebrand » Le constat de départ semblait pourtant simple... « Aujourd’hui, la plupart des analyses marketing disent que pour devenir une « lovebrand », il est nécessaire de travailler son image et sa notoriété mais qu’il faut aussi proposer une expérience exceptionnelle aux utilisateurs », souligne Yann Daujeard, partner chez Hopscotch « Mais personne ne sait vraiment quelle peut être cette expérience… Nous sommes aujourd’hui dans une économie de connaissance basée sur la dématérialisation mais il est important d’ajouter de l’émotion et un véritable échange avec le client ». Le sondage réalisé par YouGov confirme cette analyse. A vrai dire, Hopscotch « ne s’attendait pas à ce que la qualité de la relation soit si importante » pour les consommateurs. Cette enquête a étudié les secteurs de l’assurance, de la banque, de la mutuelle et de la téléphonie. Lorsque les sondés sont interrogés sur les raisons qui les ont poussés à changer de fournisseur, la qualité de la relation arrive en seconde position dans leur réponse juste derrière le rapport coût/service rendu et elle est deux, voire trois fois plus citée, que la question des valeurs. Dans l’assurance, les tarifs trop élevés sont de très loin le facteur déterminant (61%) qui pousse un particulier à quitter sa compagnie, loin devant la qualité de la relation que l’entreprise entretient avec sa clientèle (18%). Mais dans la banque, la différence entre ces deux facteurs est beaucoup plus étroite (36% contre 31%).  Dans l’alimentaire aussi… Les entreprises spécialisées dans les services ne sont pas les seules qui doivent prendre soin de tisser des liens étroits avec les consommateurs. Les marques alimentaires ont, elles aussi, tout intérêt à caresser le grand public dans le sens du poil. « C’est pour moi l’enseignement le plus surprenant de cette étude », reconnaît Yann Daujeard « Quand on demande aux sondés s’ils sont enclins à recommander à leurs amis leur produit alimentaire favoris, 64% répondent par l’affirmative mais ce chiffre atteint 91% chez les personnes qui sont satisfaites de la relation que la marque a tissé avec elles. En clair si vous êtes une société de grande consommation qui entretenez des liens étroits avec vos clients, vous arriverez à en faire des ambassadeurs de votre marque ». Il existe ainsi un lien direct, et plus que proportionnel, entre la qualité de la relation et la propension à recommander la marque ou le produit. Cette appétence pour la qualité de la relation est encore plus marquée chez les millennials et les utilisateurs de réseaux sociaux. « C’est surprenant parce qu’on nous décrit de plus en plus les jeunes comme des consommateurs hors sols, zappeurs, très autocentrés et rétifs à de vraies relations », note Yann Daujeard « Alors qu'ils sont au contraire en recherche d’écoute, d’attention et de sens ». Cette enquête prouve ainsi qu’une entreprise ne peut plus se contenter de soigner sa réputation au niveau macro. Etre uniquement un « objet de communication » désincarné ne suffit plus. « Le capital immatériel des marques et des entreprises passe aussi par les liens concrets qu’elles tissent et entretiennent avec leurs clients et communautés », conclut Hopscotch. En particulier avec les millennials, « qui sont précurseurs en matière de tendances ». Vous voilà prévenus

By |2018-07-07T10:02:02+00:00July 7th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Did Satoshi Nakamoto Write This Book Excerpt? A Investigation

The author devotes considerable space in the new excerpt to explaining his desire for privacy, describing how he ran the network on his own computers using anonymizing software. He notes, though, that he forgot one detail in shielding his identity: time stamps. “Some were intuitive enough to graph together the hours in which I would post on the forums and commit to the repository and formed a literal 'map' of when I was awake and when I was asleep,” he writes, a map that identified him as appearing to keep the hours of someone on the East Coast of the United States.The bulk of the excerpt offers a history of bitcoin’s origins by detailing the author’s purported correspondence with other prominent members of the cryptographic community: Adam Back, Wei Dai, Gavin Andresen, and Hal Finney. Bitcoin, he writes, “arose out of the many failed attempts by many groups, and the only reason it succeeded was because it was at the right place, at the right time.”The document is filled with unverified details about the early days of the project. The blockchain, he writes, was initially referred to as the “time chain.” A fork, the mechanism by which cryptocurrency projects split off from each other, was originally called a “branch point.” And as for why he capped the supply of bitcoins the way he did, he offers this explanation: “Why 21 million? The truth is, it was an educated guess.”The excerpt also refers, obliquely and mysteriously, to the possibility that Satoshi Nakamoto is, or was at some point, a group of people. That appears to the be the subject of one of the most cryptic sentences in the document, which is italicized: “I will say this though, consider for a moment the distinction; as to whether I had help or was part of that help in creation, and then separate that from the person who followed, which for the most part, was very consistent.”The success of bitcoin, the author says, took him completely by surprise. “It would either work really well and catch on, or fail spectacularly. And although I saw many uses for bitcoin outside of the traditional ones, such as narrow niches where traditional currency didn't really fit in—reward points, donation tokens, in game currency, things like that, I never did expect bitcoin to catch on the way it did and to be in direct competition with fiat currency.”The new purported Nakamato devotes nearly a full page of the excerpt to Harold “Hal” Finney, a computer scientist who received the first-ever Bitcoin transaction and who died in 2014. Nakamoto calls Finney “the first believer in what I was trying to do” and “one of the most intellectually bright minds I ever had the chance of parlaying words with.” Finney, he writes, was “essential” in Bitcoin’s prototyping and was the first to report a bug in the system: “To this day, I still think about how good of a person Hal was and how if it wasn’t for him, bitcoin would have not succeeded the way it did. When I had no support, when it was just me, Hal was the only one other person who believed.”Given how much of the excerpt describes correspondence between crypto pioneers, it’s striking that it makes only a passing mention of the work of Nick Szabo, one of the main members of the cryptographic community who worked on precursors to bitcoin—and a figure who’s often been suspected of being Nakamoto.Adam Back, another cryptocurrency pioneer mentioned extensively in the new excerpt, says that many—potentially all—of the verifiable details in the story already exist in the public domain, making it hard to determine whether the writings reflect true, first-hand knowledge or merely thorough research by a hoaxer. The new Nakamoto's proxy was unable to answer specific questions posed by Back, through WIRED, regarding Back's early correspondence with Nakamoto.While the excerpt also includes extensive details about Nakamoto’s early, private correspondence with Finey, those exchanges don’t necessarily serve as proof of authenticity either. Before Finney’s death from ALS in 2014, he asked his wife and son to make those conversations public in an attempt to dissuade those who believed Finney himself to be bitcoin’s creator.Finney’s widow, Fran Finney, tells WIRED that she appreciated the new excerpt's description of her husband, but noted that it didn’t include any unfakeable proof of the author’s identity. “We’d like to be real,” she said. “But that doesn’t make it real.”Many of the details in the story already exist in the public domain, making it hard to determine whether the writings reflect true, first-hand knowledge or thorough research by a hoaxer.In the new document, the purported Nakamoto says he left the bitcoin project by Christmas 2010, rather than the long-publicly acknowledged date of his departure, April 2011. As he explains, “I tried my best to leave no affirmation that I had ever existed at all, and everything that did link me I put into a series of files, so in the case I left, anyone could take on the persona. There are other, more serious reasons for leaving that I will not include here but will be mentioned in the book."

By |2018-07-02T21:52:51+00:00July 2nd, 2018|Scoop.it|0 Comments

Ad Astra, l’école secrète d’Elon Musk où les enfants font des TED Talks

Dans l’école Ad Astra - « vers les étoiles », en latin - pas de cours de sport, ni de musique, ni même d’apprentissage de langues étrangères, Musk partant du principe que cette barrière sera bientôt d’un autre âge grâce aux progrès de la traduction automatique. Une « importance spéciale » est donnée aux sciences, aux maths, à l’ingénierie et à l’éthique, en plus de « sessions de créativité » autour du dessin ou du street art et de cours « traditionnels » d’écriture créative, de physique, chimie, et bien sûr d’informatique. Agés de 7 à 14 ans, les élèves ont chacun un Mac, qu’ils utilisent pendant les deux-tiers de leur journée. Ils apprennent à programmer en Scheme, Swift et Scratch, créent des sites et utilisent la monnaie de l’école, l’astra, qu’ils « s’échangent tout le temps entre eux » (les usbeks, c'est mieux). Pour ce qui est des dollars, tout vient de Musk, qui en a donné 475 000 en 2014 et 2015, et sans doute davantage depuis pour alimenter ce cadre d’apprentissage « plus proche d’un incubateur de capital-risque que d’une école », pour citer ArsTechnica. Le site énigmatique d'Ad Astra. Seuls les parents y ont accès. Choix de l'illustration intéressant. Le programme est revu chaque année, et les élèves décident de la moitié de leurs cours. Ils n’aiment pas une matière ? Ils l’abandonnent. Pas de notes non plus, bien sûr. Et très peu d’examens au sens strict. Les élèves travaillent en équipes, autour de projets. Ceux du moment concernent « les politiques environnementales, l’exploration spatiale et la Corée du Nord », l’objectif étant de préparer cette progéniture à prendre des décisions difficiles. « Un des membres de l’équipe qui a travaillé sur la Corée du Nord a mené le monde vers un massacre nucléaire, raconte le directeur de l’école. C’était un moment très marquant pour cet élève.» Quand ils ne planchent pas sur des scénarios de guerre avec Kim Jong Un, les élèves travaillent sur un projet qui, comme le souligne Ars Technica, « confirme la sensation qu’Ad Astra est conçue pour produire en série les futurs entrepreneurs de la tech » : le module Symposium, qui consiste à présenter et défendre un projet devant des centaines d’adultes. « L’idée, c’est que les élèves donnent, en gros, un TED talk… devant un public qui va leur donner un vrai retour, un retour qui ne sera pas facile à entendre », explique Joshua Dahn. Les élèves ont présenté leur TED devant des membres d’UCLA et de l’University of Southern California. En entamant, du haut de leurs 10 ans, leurs slides par le traditionnel « I’m gonna tell you a story...»  ?

By |2018-07-02T21:37:13+00:00July 2nd, 2018|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – Blockchain : innovation disruptive ou risque non maîtrisable ?

Il existe aujourd'hui 1 500 cryptomonnaies bâties sur des blockchains pour une capitalisation totale supérieure à 300 milliards d'euros, mais toujours pas de règlementation pour endiguer leur dimension spéculative (comme il en existe typiquement pour les marchés financiers). Or, blockchain et cryptomonnaies sont difficilement séparables puisque les opérations de validation qui sécurisent le réseau sont « rémunérées » par émission d'actifs numériques. D'où l'idée dans le débat d'une monnaie digitale de banque centrale qui donnerait aux cryptomonnaies le soutien institutionnel nécessaire, légal et budgétaire. « Les cryptomonnaies se signalent aussi par leur capacité à permettre les paiements frauduleux (drogue, armes, blanchiment) ou l'évasion fiscale », rappelle le rapport. De là des enjeux sécuritaires évidents au-delà même des questions de cybersécurité habituelles (protection contre le piratage). Reste la question juridique et fiscale. Puisque la blockchain revendique une fiabilité totale sans intervention d'un tiers de confiance, les certifications qu'elle enregistre doivent avoir une portée probatoire avérée. À défaut « d'un droit de la preuve de type blockchain », l'insécurité juridique risque de freiner le développement de la technologie. Même défaut de réglementation côté fiscal : « la nature juridique des actifs numériques reste imprécise » - ce qui explique notamment que les établissements bancaires refusent de gérer les comptes des entreprises ayant des cybermonnaies à leur patrimoine - ; il manque « une politique fiscale claire et adaptée aux cryptomonnaies ».

By |2018-07-02T21:37:04+00:00July 2nd, 2018|Scoop.it|0 Comments

Deliveroo, la start-up qui prospère en cuisine, Les Echos Week-end

Au pied des collines de Hampstead, non loin de la maison-musée de Sigmund Freud, se dresse encore Ye Olde Swiss Cottage, l'un des plus vieux pubs de Londres. C'est dans ce quartier mixte, au nord de Primrose Hill, que Deliveroo a ouvert l'une de ses « cuisines partagées », fer de lance de sa stratégie d'expansion.La start-up britannique, qui livrait jusqu'alors des plats confectionnés en restaurant, compte sur ce nouveau concept pour renforcer ses liens avec ses partenaires et leur permettre d'élargir leur zone de chalandise à de nouveaux quartiers : ici, point de tables ni de serveurs, mais des petites cuisines louées à des enseignes qui se partagent chambres froides et garde-mangers et destinent tous leurs plats à la livraison. Un concept « révolutionnaire », déjà lancé au Royaume-Uni, Singapour, Dubaï et Hong Kong, sur lequel mise le pionnier de la « gig economy » (économie fondée sur le paiement à la tâche) pour accélérer son développement en Europe.

By |2018-07-02T21:25:58+00:00July 2nd, 2018|Scoop.it|0 Comments

Comment 2 cadres de L’Oréal et Casino se sont affranchis des usages de leurs groupes pour ouvrir ensemble en 6 mois un nouveau concept de magasin qui pourrait bientôt être lancé partout dans le monde

Le groupe Casino a ouvert le 22 juin à Paris deux nouveaux magasins dédiés à la beauté et à l'hygiène, des "drugstores parisiens", un concept développé en partenariat avec L'Oréal.Le DG de Franprix et celui de L'Oréal France, tous deux à l'origine de l'idée, ont choisi de la développer en mode "startup" pour s'affranchir des processus en vigueur dans leurs entreprises respectives et gagner en agilité.Si le concept séduit, il pourrait être décliné dans d'autres métropoles en France et à l'étranger.Gros raout vendredi 22 juin au 66 rue de la Chaussée d'Antin dans le IXème arrondissement de Paris pour l'ouverture du nouveau "... le drugstore parisien", c'est son nom. Le drugstore parisien. Business Insider France/Elisabeth HuUn concept alliant beauté et bien-être présentant 4300 références de produits d'hygiène, de cosmétiques, de savons, mais aussi quelques snacks et boissons, et des espaces de services: recharge de téléphone, cireuse de chaussure, teinturier, dépôt de clefs, wifi, presse...  Tout cela sur 380 mètres carrés pour le magasin de la Chaussée d'Antin et sur 160 mètres carrés pour son petit frère ouvert en même temps, quelques kilomètres plus loin, au 120 rue du Bac dans le VIIe arrondissement. Deux emplacements situés en ZTI — zones touristiques internationales — qui permettent des horaires élargis, de 10h à minuit en semaine et de 11h à 20h le dimanche.Business Insider France/Elisabeth HuBref, un drugstore parisien, conçu pour être en adéquation avec le mode de vie des habitants de la capitale. "Des clients urbains qui ne stockent plus, ne prévoient plus, sont victimes de situations imprévues ou sont à la recherche de l'imprévu", explique Clara Bailly, désormais directrice commerciale du drugstore parisien, après avoir auparavant contribué à relancer Franprix avec les concepts Mandarine et Noé.Un concept né au coin d'une tableNoé, c'était justement le sujet d'une conversation lors d'un déjeuner en janvier dernier entre Jean-Paul Mochet, directeur-général des enseignes de proximité du groupe Casino (Franprix, Spar, Vival, Petit Casino, Sherpa) et Hervé Navellou, son homologue chez L'Oréal France. "On s'est dit qu'il fallait s'inspirer du concept avant-gardiste des magasins Franprix Noé pour le secteur du bien-être et de la beauté", raconte Jean-Paul Mochet. Cela n'existait pas. "On a décidé de l'inventer."Le duo s'est alors donné six mois pour réussir."Dans nos entreprises respectives, ce type de projet aurait mis deux ans pour aboutir. Nous, nous voulions aller vite. Nous avons donc décidé de mener le projet en mode startup, avec des circuits décisionnels très courts, impliquant notre présence, celle d'Hervé Navellou et la mienne, aux réunions. Nous avons constitué une équipe de dix personnes dédiées au projet, la moitié venant de L'Oréal France, l'autre du groupe Casino. Il nous a fallu inventer une nouvelle façon de travailler, en cassant les codes par rapport aux habitudes de nos sociétés."Une nouvelle relation entre deux grands groupesLe nom de code du projet était "Kairos", du nom du dieu grec de l'opportunité. L'opportunité pour le groupe Casino de créer un nouveau point de vente et d'entrer de plein pied dans l'univers de la beauté et de la mode. L'opportunité pour L'Oréal de démocratiser la beauté et de faire un pas de plus dans sa stratégie de développement omnicanal alors que les ventes en grandes et moyennes surfaces sont en baisse. Pour les deux groupes, c'était l'occasion d'inventer ensemble un nouveau concept, dans un cadre souple, à l'opposé des traditionnelles négociations entre fournisseurs et distributeurs. "Nous avons partagé nos savoirs pour proposer la meilleure expérience d'achat possible pour nos clients", explique Jean-Paul Mochet."D'un côté, l'expertise de Casino dans les points de vente de proximité, de l'autre l'expertise de L'Oréal dans l'expérience d'achat sur les produits de beauté. Une expérience qui est très aboutie dans le monde du luxe alors qu'elle n'est qu'en développement dans celui de la grande distribution."Fort de cela, c'est d'ailleurs L'Oréal qui a formé les salariés recrutés par Casino pour les deux nouveaux drugstores.Une offre ajustableLes échanges entre les deux groupes ont eu lieu sans formalité, ni contrat, avec uniquement un lien de confiance. Au final, les drugstores parisiens appartiennent à 100% au groupe Casino. Aujourd'hui, ils proposent 30% à 40% de produits provenant des marques du groupe L'Oréal, et des exclusivités de produits sont annoncés, mais rien n'est figé. L'offre évoluera, promet-on, au gré des demandes des consommateurs.Pour l'heure, on y trouve aussi bien des produits simples, que techniques. 30% de l'offre s'affiche à moins de 5 euros et 55% à moins de 10 euros. Des produits triés sur le volet, par trois personnes, à l'affût des nouveautés, qui réajustent l'offre toutes les semaines. La direction se donne trois ou quatre mois pour voir si le consommateur apprécie. Si tel est le cas, d'autres boutiques pourront ouvrir et pas seulement à Paris. Le concept pourrait être décliné dans d'autres métropoles françaises ou à l'étranger.

By |2018-07-02T21:15:21+00:00July 2nd, 2018|Scoop.it|0 Comments