Cet écosystème est destiné à s’étoffer. Carrefour se donne plusieurs années afin de basculer ses dizaines de milliers de produits sur la blockchain, en débutant par ses produits « filière » puis les grandes marques nationales et certains segments tels que le Bio où le consommateur attend de la valeur. C’est ce que décrit Emmanuel Delerm, directeur organisation chez Carrefour. Il mène le programme blockchain sur la traçabilité alimentaire. Il a pris la parole à l’occasion de l’événement Think d’IBM le 9 octobre à Paris.
La blockchain permettra de prouver les engagements du distributeur
La traçabilité est un vieux défi pour les distributeurs, rappelle-t-il. Carrefour a décidé de s’appuyer sur la blockchain pour prouver les engagements pris avec des producteurs et transformateurs. « Ce sont des partis pris difficiles à prouver par exemple, quand on vend un poulet qui est sans antibiotiques, sans OGM et avec des céréales françaises » pointe-t-il. Car les antibiotiques disparaissent de toute façon au bout de 15 jours dans un organisme. « C’est difficile d’expliquer cela et de le prouver au consommateur. On s’est dit que la blockchain pourrait être une réponse » explique-t-il.
Carrefour a expérimenté la blockchain et est arrivé à la conclusion qu’elle convenait. Dans ce projet, le distributeur a démarré en interne. « C’était important de travailler à la maison. Nous sommes des retailers. Nous l’habitude de faire des choses assez proches du carrelage. Nous avions envie de comprendre comment cela marche » martèle le responsable.
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