La situation sur l’île de La Réunion, qui est en pleine haute saison, reste très compliquée, et ce depuis deux semaines, regrette le Syndicat des entreprises du tour-operating (Seto). De « graves problèmes opérationnels » ont d’importantes répercussions logistiques et commerciales sur place, avec des conséquences économiques substantielles pour les hôteliers et les réceptifs. De fait, la venue de la ministre d’Outre-mer et les annonces des premières « mesures d’urgence » n’ont pas suffi à calmer le mouvement de contestation. « L’évolution de la situation reste difficile à prévoir, ajoute le Seto. Les perturbations pourraient continuer de pénaliser l’activité sur l’île pendant au moins ce week-end. » En conséquence, le syndicat continue de jouer la prudence à travers les recommandations qu’il a émise jeudi, tard dans la soirée.

Pour les clients sur place

Pour les clients en voyage à forfait actuellement sur place, les dispositions des voyagistes d’ici le lundi 3 décembre inclus sont adaptées selon les programmes, comme suit.

Pour les clients avec une location de voiture et/ou une combinaison avec l’île Maurice ou clients en autotour, les TO proposent aux clients deux solutions : soit de continuer ou d’interrompre leur voyage dans les meilleures conditions possibles, soit de reporter immédiatement leur voyage à l’île Maurice.
Pour les clients qui sont dans des établissements hôteliers, les séjours balnéaires sans location de voiture se déroulent normalement, sachant qu’il y a des modifications dans les transferts de/à l’aéroport à prévoir.
Pour les clients en partance

Les clients ayant un départ programmé d’ici au lundi 3 décembre peuvent partir comme prévu, sachant que certaines modifications de programme peuvent intervenir « en fonction de la situation locale », précise le Seto.

Ils peuvent également reporter leur voyage sur l’île de la Réunion (report sans frais, valable 6 ou 12 mois, selon la programmation du TO) ou reporter immédiatement leur voyage sur l’île Maurice. Enfin, les clients ont pour l’heure la possibilité d’annuler leur voyage dans le respect de la nouvelle Directive européenne des voyages à forfait, en vigueur pour les réservations depuis le 1er juillet 2018.

Le syndicat effectuera un nouveau point sur la situation locale à partir de lundi 3 décembre. Si les problèmes persistent, l’image de la destination auprès des clients et prospects sera ternie, prévient le Seto. Seul un retour rapide à la normale pourrait éviter à la filière touristique d’être pénalisée, est-il ajouté.

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