Monthly Archives: January 2019

La transformation digitale demande du courage et de penser différemment

Le courage dans une entreprise est fondamental lorsqu’il s’agit de transformation et de s’attaquer à la face Nord d’une organisation, estime-t-elle. « On a besoin de gens qui vont penser différemment, qui ne vont pas avoir peur, qui vont amener du courage, qui vont amener de l’engagement, qui ont envie de porter des projets, d’avoir un état d’esprit d’entrepreneur et de s’exposer personnellement quand le défi culturel est immense, que l’enjeu politique en interne est extrêmement fort » relève-t-elle.Et de noter que par exemple, de nombreux modèles intelligents sur la donnée ont été proposés chez CACF mais que ceux dont la mis en production a été réussie étaient portés par des gens qui ont confronté leur hiérarchie et leur IT, etc.Enfin, parce que la transformation est un effort important pour les organisations, il faut amener des poches de respiration. Cela est possible car le digital apporte une vision rafraîchissante du métier. « Le fun fait partie de l’ADN de la culture de la Silicon Valley. Et il faut amener la question du ‘pourquoi’ derrière ce que l’on fait. Par le digital, on a l’opportunité de donner beaucoup de sens aux collaborateurs » conclut-elle.

By |2019-01-20T10:57:22+00:00January 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Le salon du commerce NRF 2019 sous le signe de la reconnaissance d’image

Application la plus impactante, la reconnaissance visuelle des produits permet la création de magasins sans caissière à l’instar de ce que réalise Amazon avec Amazon Go. La solution de CloudPick, startup chinoise créée en 2017, utilise ainsi des capteurs de poids, des caméras et la reconnaissance d’image afin de créer une expérience fluide pour les clients. La solution est similaire à Amazon Go, dans laquelle le client est automatiquement facturé de ses achats à sa sortie du magasin sans avoir à passer en caisse et il en reçoit la notification sur son mobile.Les technologies de Cloudpick recouvrent largement celles des voitures autonomes. Cloudpick est accompagné à la NRF par le géant de l’électronique Intel car ses développements logiciels utilisent ses processeurs.Caméras intelligentes et capteursDeux autres sociétés proposent un système de reconnaissance visuelle permettant de créer un magasin sans caisse. On trouve ainsi la startup californienne AiFi. Sa solution repose sur des caméras embarquant une intelligence en local et l’intelligence artificielle fonctionne sur des processeurs graphiques de Nvidia. On trouve également la société Zippin. Leur technologie utilise à la fois des caméras et des rayonnages dotés de capteurs.Zippin pour sa part a ouvert un magasin utilisant ses technologies à San Francisco où il vend des sandwichs, des repas à emporter et des boissons. La solution réalise également l’inventaire des linéaires.Autre usage, la reconnaissance faciale sert à reconnaître un client entrant en magasin ou pour personnaliser les publicités. Vyu arrive ainsi à détecter instantanément l’âge, le genre et les émotions  du client et lui propose une publicité ad hoc sur le point de vente, face au rayon. Idem pour CR2O qui propose la reconnaissance faciale afin d’engager avec les clients.Reconnaissance d’un client à son arrivéeLa solution de CR2O reconnaît le genre et l’âge de la personne, ce qui permet d’amorcer une relation personnalisée. Cela peut amener à déclencher une vidéo publicitaire spécifique sur le point de vente. Lorsque le client revient en boutique, il est reconnu. Le vendeur est averti de son arrivée, des différents achats précédents et si le client vient chercher un achat effectué sur internet par exemple. Le moteur d’intelligence artificielle fonctionne dans le Cloud.

By |2019-01-20T10:55:27+00:00January 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Is It Time for a Google Fitness Watch?

Google and the Fossil Group announced earlier today that the tech giant is acquiring some of Fossil’s smartwatch intellectual property, suggesting Google may be making its own competitor to the Apple Watch, or, as wishful pundits refer to it, a Pixel watch. It’s not an outlandish idea: As first reported in Wareable, Fossil Group executive vice president and chief digital officer Greg McKelvey says the $40 million deal will result in the launch of “a new product innovation that’s not yet hit the market.” Google buying up talent as it ramps up hardware efforts is also not unprecedented: In early 2018, it spent $1.1 billion to buy a significant chunk of the HTC smartphone team that had helped develop Google’s Pixel phones.But Google’s $40 million buy of some of Fossil’s smartwatch tech also says a lot about the broader smartwatch market. In short: Fitness has been driving this whole category of technology, more so than fashion. And it underscores the challenges that fashion brands like Fossil face as they try to incorporate more technology into their products, spending millions to build in-house tech teams that will make their already-wearable stuff more useful.Buying TimeBack in 2015 Fossil Group made a big bet on smartwatches (or at least fashion watches with some sensors in them) when it acquired wearable-tech startup Misfit for a reported $260 million. Fossil Group’s McKelvey told WIRED that within a year, smartwatches grew into a $160 million business for the company, which makes watches for brands like Michael Kors, Burberry, and Adidas. Within three years, smartwatches had become a $400 million dollar business, a not insignificant chunk of revenue for the $2.5 billion fashion brand.

By |2019-01-20T10:52:59+00:00January 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

La France de l’énergie citoyenne

La transition énergétique n’est pas qu’une affaire d’Etat : partout en France, ce sont des citoyens et citoyennes qui s’engagent pour la transition énergétique. Si l’Allemagne ou le Danemark ont une longueur d’avance en la matière en Europe, des initiatives fleurissent aussi partout en France – et ce en dépit des nombreux obstacles administratifs et financiers à surmonter. Ces pionniers de la transition énergétique montrent qu’une autre voie est possible : celle de la décentralisation énergétique. Avec des projets qui redynamisent les territoires, créent de la valeur ajoutée locale et des emplois durables, la démocratie de l’énergie prend vie. 

By |2019-01-19T18:15:19+00:00January 19th, 2019|Scoop.it|0 Comments

L’Ethiopie, le tigre africain qui étonne le monde

Les résultats sont spectaculaires : en 2017, l'Ethiopie est, de toute la planète, le pays qui a généré la plus forte croissance (10,2%), selon la Banque mondiale - en partant d'une base très faible il est vrai. Depuis sept ans, elle s'inscrit constamment dans le Top 5 des nations les plus dynamiques.Comme pour les « tigres » asiatiques dans les années 90 (Vietnam, Thaïlande, Indonésie, etc.), l'Etat est pleinement engagé dans le développement économique du pays et la réduction de la pauvreté. « En Afrique, beaucoup de pays se focalisent sur le patronage : l'idée est moins de faire croître l'économie que de répartir les richesses existantes, assez inégalement d'ailleurs », explique Stefan Dercon, un professeur d'Oxford qui a longtemps enseigné à Addis-Abeba.Alors que le Nigeria partage sa richesse pétrolière entre une poignée de notables, l'Ethiopie tente de tirer toute la population vers le haut. L'explosion du nombre d'universités en témoigne : on en dénombre une quarantaine aujourd'hui, contre deux il y a vingt ans. Très dirigiste, le pays oriente 70% des étudiants vers les sciences, afin d'accélérer son industrialisation. « En taux de scolarisation, nous avons accompli des progrès considérables. En qualité, nous pouvons certainement faire mieux », reconnaît l'homme d'affaires Zemedeneh Negatu.

By |2019-01-19T07:22:16+00:00January 19th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Quatrième jour de procès pour le robot amoureux

Le corps sans vie de Mathias Janepau a été découvert dans sonsouplex des Hauts de Seine le 12 septembre 2082. La victime, âgée de 46 ans et employée de la compagnie de taxis volants UberSky, a été tuée de 12 coups de couteau. Son robot domestique, baptisé Robert X21, a spontanément prévenu les services de police le jour même, avant  de se rendre coupable du meurtre de son propriétaire. Emmené immédiatement au commissariat de Clamart   et placé en garde à vue, l’employé de maison expliquait alors avoir agi suite à une dispute avec Mathias Janepau. Amoureux de l’épouse de cedernier, Juliette, avec laquelle il aurait eu une aventure les mois précédents, celui-ci n’aurait pas supporté qu’elle ne quitte pas son mari pour lui. Une déclaration qu’il a réitérée lors du deuxième jour de procès. “Je reconnais les faits, c’est exactement ce que j’ai dit aux enquêteurs”, indiquait-il alors à la barre de la cour d’Assises, deux jours plus tôt. “Je sais que ce que j’ai fait n’était pas bien mais je ne le regrette pas et j’en assume l’entière responsabilité. ” Un homicide volontaire, donc. Pourtant, dans les heures qui ont suivi la mort de Mathias Janepau, les enquêteurs se sont rapidement tournés vers un autre potentiel coupable : Jean Chassé, PDG de RIT Robotics et constructeur de Robert X21. Il est en effet très rapidement apparu que le robot produit par l’entreprise française avait exprimé des sentiments mais aussi des émotions à l’égard de ses propriétaires. Deux formes d’intelligence interdites pour tout objet robotique produit dans l’Hexagone. Autre zone d'ombre du dossier : quelques heures avant sa mort, Mathias Janepau aurait tenté de contacter le service après vente de RIT Robotics pour un motif de “défaillance chronique”, a llant même jusqu’à demander à l’entreprise d’envoyer un technicien pour désactiver son robot. Sans réponse de la part du constructeur. Un échange vocal douteux L’accusation a par ailleurs diffusé un enregistrement issu d’une conversation téléphonique entre Mathias Janepau et Jean Chassé, dans lequel ce dernier explique à son client qu’il est tout à fait possible de débrider les sentiments de son robot compagnon. “Il vous suffit d’ouvrir la trappe située à l’entrejambe de votre robot et de dévisser le clou qui permet de bloquer les réglages du cerveau de votre robot, explique-t-il. Vous pouvez même acheter des boosteurs d’Intelligence Artificielle et les apposer à la grille dédiée au cerveau, pour encore plus d’efficacité.” Appelé à la barre ce matin, Jean Chassé a ainsi été invité à réitérer, au mot près, ses explications données lors de sa convocation quelques jours après le meurtre de Mr Janepau en 2082. Le plus important constructeur de robots domestiques en Europe, sur la défensive, s’est immédiatement defaussé, accusant même l’acheteur d’avoir pris la responsabilité de débrider son robot lui-même. “Je crois, monsieur l'avocat général, que, dans la majorité des cas, les notices d’utilisation des robots que nous vendons ne sont ni lues, ni appliquées. Elles ont un pouvoir incitatif mais non normatif. Surtout quand elles s'adressent à des particuliers.”Les juges prennent des notes. L'avocat de Roger X21, Pavel Bicrat, profite des dires du constructeur pour rebondir : “ces sentiments dont vous font part monsieur X21, messieurs les Juges, ne sont que le fruit de l’erreur de Mathias Janepau. C’est lui et lui seul qui a décidé de débrider le robot domestique de la famille. Il connaissait les risques de cette pratique”. Le débat tourne court. Les avocats de Roger X21 et de son constructeur semblent avoir trouvé leur coupable : la victime elle-même. Et l'ignorance des juges face à la situation est terrible. Le procureur tente de recentrer l’audience de la journée, en rappelant que le constructeur a lui-même conseillé à son client, et contrairement à ce qu'il affirme, de débrider son robot compagnon. Il l'a également accusé d'avoir caché aux enquêteurs, juste après la mort de Mathias Janepau, avoir été en contact auparavant avec la victime. La femme de Mathias Janepau, Juliette, sera entendue demain lors du cinquième jour de procès. Les enfants de la victime, Milo et Saba, âgés de 5 et 8 ans au moment du drame, pourraient, eux aussi, être amenés à témoigner dans les prochains jours. Tous deux présents dans l’appartement lors de la dispute entre Mathias Janepau et son robot compagnon, ils pourraient en effet avoir des éléments importants à dévoiler sur la relation qu’entretenait le trio. Le Maddy Keynote se tiendra au Cent Quatre, le 31 janvier prochain. La thématique, Une journée en 2084. Au programme, la consommation, le travail et le bien-être dans une soixantaine d'années. Une manifestation appelée à accueillir 7000 personnes tout au long de cette session de réflexions et de projections aussi intéressantes que dystopiques!

By |2019-01-17T07:37:40+00:00January 17th, 2019|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – Une difficulté à « penser » la transition qui nous condamne à la violence ?

Des glissements sémantiques qui explique notre addiction à la rébellion Les glissements sémantiques des termes révolution, résistance et rébellion conduisent à des changements de représentations et donc à des évolutions de comportements. Les français sont a priori « contre », et dans certains cas, sans très bien savoir contre quoi ils s’opposent. Mais cela leur donne une légitimité face au vide de sens. Pour les plus jeunes, s’opposer est une nouvelle forme d’existentialisme et c’est aussi un moyen de réinventer le vivre ensemble. D’ailleurs, Xavier Crettiez et Isabelle Sommier insistent sur ce point.[1] Selon eux, il y aurait en fait trois formes actuelles de rébellion : une figure de style, un acte d’intégration et une rupture radicale. La figure de style signifie que la rébellion est stylisée et individualisée et « érigée en norme comportementale. » Ainsi, « la réalisation de soi semble être devenue l’idéal même de toute posture rebelle. » Il est alors ici davantage question de revendication individualiste, d’un style de vie prônant l’anticonformisme comme marque distinctive de singularité.Cependant ce marketing d’une tendance idéalisante de mai 68, devenu style de vie, sature alors totalement le sens même de la rébellion et ne porte plus en son sein l’élan de la contestation mais la seule revendication d’être différent. Il y a alors dérive en ne comprenant qu’une seule chose « on peut faire ce que l’on veut. » La rébellion est utilisée comme prétexte d’indépendance. Nous reprenons la citation d’Alain Finkielkraut « Il n’y a maintenant rien de plus conventionnel que la provocation, rien de plus orthodoxe que l’hérésie, rien de moins scandaleux que le scandale. »[2] La rébellion est aussi un acte d’intégration. Il s’agirait pour les auteurs d’une tendance d’un certain nombre de mouvements contestataires de chercher en fait à « pénétrer un pouvoir jugé fermé et sourd aux réclamations. » Ainsi il n’est plus question de se rebeller « contre » mais « pour » afin d’appartenir au système et de ne pas en être rejeté. Système économique qui érige sa loi en maître et auquel il est préférable d’appartenir, quitte à la critiquer, car s’en extraire, c’est faire le pari d’une exclusion aussi radicale que définitive. Enfin, la rupture radicale de certains autres mouvements perpétue la dynamique de résistance contre des pouvoirs établis perçus comme autoritaristes. Idéologiquement, ce qui va animer ces groupuscules c’est « la défiance intellectuelle à l’égard du libéralisme » et légitimer leur lutte contre un pouvoir sans cesse plus omniprésent dans le contexte de la mondialisation. La rébellion devenue une figure de style perd son âme dans le consumérisme du genre individualiste polymorphe. Et l’on comprend mieux pourquoi la notion de rébellion devient confuse car elle est prise à bras le corps par tous les acteurs sociaux. Chacun cherchant à en faire quelque chose de différent selon ses objectifs.Y aurait-il, par là-même identité nationale commune autour de la figure de la rébellion ? Serait-elle la marque d’une vitalité niée par un establishment embourbé dans une modernité moribonde ? Notre hypothèse serait que la rébellion constituerait une sorte d’identité nationale prévalant sur la fragmentation du corps social en tribus, sur l’individualisme majoritaire. Pour une partie de la population, il s’agit de contestation pour le plaisir de l’opposition, permettant de retrouver la jouissance primordiale du rapport à l’autorité. Et aussi la fierté d’appartenir à un peuple qui sait faire des révolutions pour changer le monde. Une nostalgie romantique. La rébellion ne deviendrait-elle pas une nouvelle manière de recréer du collectif, de l’être ensemble et donc une identité commune ?L’expression sociale de la rébellionComment la rébellion s’exprime-t-elle aujourd’hui dans notre quotidien ?L’espace traditionnel de la modernité compartimente les activités en fonction des lieux et des fonctions assurant une certaine stabilité passant par la sédentarité. L’apparition des différentes formes de réseaux sociaux semble liée au phénomène de rébellion sociale, comme expression d’un nomadisme insaisissable par opposition aux sédentaires. La rébellion s’exprime, elle, par l’aspect labile des réseaux et le fait de surfer sur différents espaces.L’occupation du temps et de l’espace est différente. L’objectif étant probablement de donner l’illusion de ne pas être saisi, pris, éviter d’être enfermé dans une seule boîte ou norme. Il est intéressant de constater que les premiers à s’emparer de ces nouveaux modes d’expression, de rencontre et d’accès aux informations ce sont les enfants, les jeunes et les adolescents. Une population juvénile dont nous avons dit que l’une des caractéristiques est de manifester haut et fort la rébellion à l’autorité parentale. L’insaisissable du virtuel, de l’éphémère, du nomadisme serait alors des catégories de comportements aussi bien cognitifs qu’affectifs qui donnent de nouvelles modalités d’être ensemble et qui socialement visent à battre en brèche un modèle dominant, vécu comme asphyxiant, car autocentré. La révolution contemporaine prend les chemins numériques des réseaux sociaux avant de se manifester dans les rues. La rébellion pourrait alors être comprise comme un moyen d’expérimenter certaines valeurs du nouveau paradigme.Les dérapages entre la fin et les moyensAinsi, il y aurait eu dérapage entre la fin (le sens des idéologies) et les moyens (contestataires). Les notions de révolution, rébellion et résistance auraient été détournées de leur sens historique initial pour illustrer une dynamique sociale et nous dire quelque chose de l’air du temps. Aujourd’hui, peut-être manifeste-t-on pour le simple plaisir de manifester, de s’opposer, de faire « plier » un gouvernement qui lui aussi a perdu sa légitimité. Il s’agit d’être contre, ce qui contient en soi, la double acception d’être aussi au contact des autres dans ces effusions qui cherchent à récréer la vitalité du corps social. S’opposer est devenu une identité nationale, une légitimité, une finalité par manque d’un autre sens, sans doute en émergence dans la même dynamique que celle du nouveau paradigme. La « République des professeurs », expression entrée dans la langue après la parution, en 1927, de l'essai de Thibaudet, correspond à une époque où la France était gouvernée par des hommes érudits qui argumentaient leur projet de société.Qu'ils aient débuté comme avocats ou comme professeurs ils étaient tous des lettrés depuis Adolphe Thiers jusqu'à François Mitterrand. Puis, s’est instaurée progressivement la République des énarques, privilégiant la rhétorique sur le contenu des projets. Les Français ne s’y sont pas trompés et avec le temps se sont progressivement « désengagés » d’une politique qui avait perdu son âme. Seuls sont alors restés de notre histoire, le réflexe critique et la constatation systématique.[3]A tel point que nombreux furent les candidats à toutes les élections et de tous les bords qui ont progressivement fondé leurs arguments de campagne et leurs discours sur la critique de leur adversaire pour masquer le vide d’un projet manquant de substance et de corps. Cependant, le pli était donné et la dynamique sociale bien ancrée sur les bases d’une opposition de principe entre deux camps, droite et gauche pour la politique et direction contre salariés pour les organisations. Les valorisations affectives que les citoyens portent soit à gauche, soit à droite, soit au patronat, soit aux syndicats s’arc-boutent sur les différences et sont basées sur des représentations bien clivées. Ainsi, avec le temps, les origines de ces dichotomies s’estompent et seule reste la contestation comme une fin en soi. Ainsi révolution et résistance ont glissé de leur sens initial vers un sens dérivé, et sont passés de l’état de moyen pour devenir une finalité, ceci en perdant le sens de leur propre raison d’être. Ce qui peut partiellement expliquer la manifestation de violence sociale pour manifester l’aberration et l’absurde.

By |2019-01-17T07:36:40+00:00January 17th, 2019|Scoop.it|0 Comments

French ATM Glitches and Bank Closures Reported After Scheduled Bank Run

Over the last nine weeks, Gilets Jaunes, otherwise known as the yellow vest movement, have caused quite a stir in regions like Bordeaux and Paris, France. The political movement has been upset about high taxes, fraudulent banking practices, and a higher cost of living. Protesters specifically blame bureaucrats like the President of France, Emmanuel Macron, and the French banking system. A few high profile yellow vest leaders have been promoting a run on French banks and ATMs in order to show the opposition they mean business. A bank run occurs when a large number of customers of a bank withdraw their deposits simultaneously, which can easily threaten a bank’s solvency.For instance, the bank run proposals have been called the “Tax Collectors’ Referendum” and French activists Tahz San and Maxime Nicolle, also known as “Fly Rider,” have been telling protestors in videos to withdraw their funds on Saturday. The activists say people should continue to “scare the banks” without any violent provocation. One of the videos has since been scrubbed from the Youtube platform.A bank run occurs when a large number of customers of a bank withdraw their deposits simultaneously which can threaten a bank’s solvency.“For Act IX, we will scare this state legally and without any violence and through the Référendum des percepteurs [Tax Collectors’ Referendum],” explained one of the yellow vest members on Youtube. “We all know that the power of a country is not in the hands of the government but in those of the banks — If the banks weaken, the state weakens immediately.” Maxime Nicolle added:On Saturday, at 8 a.m. we will all vote by withdrawing our money.News.Bitcoin.com spoke with a correspondent residing in France, who wished to remain anonymous, who said the Gilets Jaunes have been pressing people to run on the banks. “They [yellow vest participants] said to scare the government and go to the ATMs and withdraw the most money as possible,” a person familiar with the matter told our newsdesk Tuesday. Interestingly enough on Saturday reports of ATMs having “glitches” and alleged “bank closures” were described by the journalist Gilbert du Motier. The reporter explained that the glitches were similar to the situation in Greece a few years ago when banks implemented withdrawal limits of 60 euros per person. According to the report, the French government is also planning to implement withdrawal restrictions as well as laws to make sure the protests end.While discussions of a massive bank run heat up, many Bitcoin proponents have been vocally supporting the run on these financial institutions and hope the money will funnel into the crypto economy. High profile cryptocurrency advocates like Max Keiser and many others have been telling their Twitter followers the French should buy bitcoin.One thing for certain is that if thousands or millions of French activists simply removed their funds from their bank accounts then the “fractional reserve” banking scheme used in France would be exposed, along with many of its EU extensions. Bitcoin, on the other hand, cannot be stopped by a central banking system as financial executives and bureaucrats like Macron are powerless to limit withdrawals or produce systemwide technical glitches on account of the cryptocurrency’s decentralized design.

By |2019-01-16T20:36:24+00:00January 16th, 2019|Scoop.it|0 Comments

L’hôtel japonais géré par des robots a renvoyé la moitié de ses machines

Envahi par une vague de robots, le concept de l’hôtel a commencé à montrer ses limites. Certains robots n’étaient en réalité que des gadgets, à l’instar de cette équipe de robots danseurs installée dans les couloirs de l’établissement. D’autres conçus pour un usage pratique, ne fonctionnaient pas. C’est le cas du robot porte-bagages, capable d’accéder seulement à une vingtaine de chambres parmi plus d’une centaine ou encore de Churi, le robot de chambre dont le vocabulaire se limite à « Bonjour, comment allez-vous ? ». Sans surprise, il a déçu les habitués des assistants d’Amazon et Google qui ont tenté d’avoir une conversation avec lui. « Lorsque vous utilisez réellement des robots, vous réalisez qu’il existe des endroits où ils ne sont pas nécessaires », a déclaré Hideo Sawada, Propriétaire du Henn na Hotel à nos confrères du Wall Street Journal. Mais la marque ne baisse pas les bras pour autant et apprend de ses erreurs. Elle conserve dans ses nouveaux établissements uniquement les machines qui ont prouvé leur efficacité et se tourne également vers des technologies plus subtiles. Par exemple, l’usage de panneaux solaires pour alimenter l’établissement en électricité ou encore de la reconnaissance faciale pour faciliter l’accès en chambre.

By |2019-01-16T08:46:22+00:00January 16th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Sécurité des données, services et objets IoT : l’usage de la blockchain a doublé en un an – L’Embarqué

Plus globalement, l’enquête Gemalto révèle que les entreprises demandent aux gouvernements d’être plus proactifs. 79% d’entre elles aspirent à des directives plus solides quant à la sécurité de l’IoT, quand 59% cherchent à clarifier qui est responsable en matière de protection IoT. Bien que de nombreux gouvernements aient déjà adopté ou annoncé des réglementations spécifiques à la sécurité IoT, 95% des entreprises interrogées pensent que des réglementations uniformes devaient être appliquées, une tendance qui se retrouve chez les consommateurs qui souhaitent à 95% que les objets IoT soient régis par des réglementations de sécurité.« Au vu de l'augmentation du nombre d'objets IoT, il est extrêmement préoccupant de voir que les entreprises ne parviennent toujours pas à détecter les failles de sécurité, indique Jason Hart, directeur technique en charge de la protection des données chez Gemalto. En l'absence de réglementation cohérente, il n'est pas surprenant de voir une recrudescence des menaces, et donc de la vulnérabilité des entreprises. Cette situation perdurera, à moins que les gouvernements n'interviennent dès maintenant pour aider les entreprises à éviter de perdre le contrôle. »Compte tenu de cet environnement et des défis auxquels les entreprises se trouvent confrontées pour assurer la sécurisation des objets connectés et des services IoT, elles appellent à une intervention de l’État, indique l'enquête de Gemalto C’est particulièrement le cas dans le domaine de la confidentialité des données (38 %) et de la collecte de grands volumes de données (34 %). La protection d'un nombre croissant de données s'avère être problématique, avec seulement trois entreprises sur cinq (59%), parmi celles utilisant l'IoT et disposant de budgets pour la sécurité IoT, admettant crypter toutes leurs données. De leur côté, les consommateurs ne sont clairement pas satisfaits des efforts du secteur IoT, 62% d’entre eux estimant que la sécurité doit être améliorée. 54% d’entre eux craignent un manque de confidentialité lié à l’utilisation des objets connectés, tandis que 51% ont peur de la prise de contrôle de leurs objets par des tiers non autorisés et que 50% pointent le manque de contrôle sur leurs données personnelles.

By |2019-01-16T08:36:14+00:00January 16th, 2019|Scoop.it|0 Comments