Monthly Archives: February 2019

UP Magazine – Le devenir robot de l’humain

De la machine qui imiteQui imite qui ? À priori, on serait tenté de répondre que l’IA imite l'esprit humain, sa démarche, son langage et son raisonnement.En effet, l'IA faible comme l'IA forte (voir Jacques Baudron pour la distinction) reposent sur des algorithmes permettant à la machine d'agir rationnellement. Qu'elle échoue ou qu'elle parvienne à égaler l'intelligence naturelle - voire qu'elle la dépasse - l'IA a comme point de repère établi l'humain. C’est ce que le philosophe Pascal Chabot désigne comme une « mimesis opératoire». Chabot ne décortique pas le concept davantage, mais on trouve chez le philosophe Adriano Fabris une démonstration plus détaillée et précise de l'imitation : « Le concept d’« imitation » (mimesis) est une catégorie dynamique et relationnelle. Il relie deux ou plusieurs éléments qui ont un rapport spécifique entre eux. Il s’agit d’un rapport au sein duquel on reconnaît une primauté à un élément particulier, dans la mesure où celui-ci est pris en tant que modèle […]. En d’autres termes, la « copie » est considérée comme telle dans la mesure où elle ressemble et cherche de plus en plus à ressembler, à quelque chose ou à quelqu’un pris comme « modèle ». En ceci consiste donc la dynamique de l’imitation. » Essentiellement, c’est l’élément imitant (l’IA dans notre cas) qui mime le comportement de l’élément imité (l’humain) selon une méthode programmée. Toutefois, cela va plus loin. De l’humain qui imiteL’humain aussi peut être amené à imiter l’IA. Supposons qu’il souhaite interagir avec une machine, il doit adapter sa prononciation en vue de se faire comprendre du premier coup par son assistant vocal Siri, Alexa ou Google Home. Les exemples sont aussi nombreux que les diverses interactions entre l'IA et l'humain (voir sur ce sujet les expérimentations réalisées en psychologie cognitive). Je propose l'adoption d'un nouveau concept pour exprimer cette réalité de l'humain moderne : le technomimétisme. J’entends par technomimétismele processus de modification et d’ingénierie par lequel l’humain s’inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions de la technique plus généralement, et de la technologie (et de l’IA) plus spécifiquement. Il vise l’implantation – consciente et inconsciente – de la logique des machines dans la sphère d’activité du naturel. Un robot pensif. Qui imite qui à la fin ? Le technomimétisme rompt avec le biomimétisme car il convoite la prévisibilité alors que les systèmes naturels tendent vers l’imprévisibilité. Il est animé par le principe suivant : être l’artiste de sa vie plutôt que de la subir comme un spectateur. Sur ce sujet, les travaux de l'historienne des sciences Bernadette Bensaude-Vincent posent une juste distinction entre biomimétisme et technomimétisme. L’humain, dans cette conjecture technomimétique, se dirige vers la standardisation et l’homogénéisation de son comportement. Il devra être de plus en plus prévisible – et plus robotisé – afin que l'IA puisse traiter l'information reçue rapidement. Au passage, il est pertinent de réfléchir à la question de la prédictibilité (ou non) d’une IA forte. Personne, pas même les programmeurs et les ingénieurs, ne sont en mesure d'analyser par quel raisonnement l’IA forte arrive à choisir « x » plutôt que « y », ou l'inverse. C'est là une question primordiale. La mise en place d'une lecture technomimétique fait apparaître un « devenir robot chez l’humain ». Pourtant, la chose est assez peu étudiée. La contre-intuitivité d'un tel constat y est certainement pour quelque chose. L’ouvrage What Computers Still Can’t Do : A Critique of Artificial Reason de Hubert L. Dreyfus apporte des arguments précis et lucides à ce sujet. Nouvelles perspectives de réflexionConsidérer les rapports entre l'humain et l'IA de l'angle du technomimétisme contraste avec la plupart des études sur le sujet.Leur postulat de départ : la machine reproduit ce que la personne fait. La relation inverse est par conséquent inconsciemment négligée. Toutefois, le philosophe Charles Taylor s'est posé la question et s’y est aventuré dans son livre Human Agency and Language. Il semble qu’une approche dynamique, c’est-à-dire qui est consciente de l’influence mutuelle exercée entre l’humain et la machine, permettra d’étudier la question éthique du développement de l’IA plus pertinemment : le développement technologique (et donc de l’IA aujourd'hui) doit devenir un moyen – de l’épanouissement humain – et non une fin en soi. Les travaux de Martin Heidegger, Ivan Illich et surtout Gilbert Simondon sur la technologie comme outil de l'humain- et non l'inverse - sont ici essentiels. Une rencontre curieuseRevenons à notre question initiale : qui imite qui ? Il semble que l’imitation se fait dans les deux sens, mais à différents degrés : l’IA imite l’humain automatiquement, tandis que l’humain imite l’IA (presqu’) automatiquement. Certes, ce dernier peut encore préserver son indépendance face à la machine, mais pour combien de temps ? Il s'agit là d'une question assez préoccupante. Dans l’optique de pouvoir utiliser efficacement l'intelligence artificielle, l’humain aligne – au début consciemment et ensuite plus inconsciemment – son comportement (et aussi sa pensée) sur le modèle plus standard de l’IA. C’est un humain qui se robotise par anticipation. Dans cette conjoncture, je constate une dynamique à l'œuvre relativement curieuse : alors que la recherche scientifique sur l’intelligence artificielle pousse (avec grand succès) vers un rapprochement avec l’intelligence naturelle, c’est davantage l’humain qui se rapproche (par technomimétisme) en s’alignant sur les principes de communication et les pratiques de l'IA. L'humain augmenté (et diminué)Ce nivellement par le bas (technomimétique) de l’humain n’est pas sans effet. D’une manière générale, en se robotisant, il finit forcément par se déshumaniser. D’une manière précise, il profite du développement de l’IA sur le plan de l’utilité, de l’efficacité, et du rendement, tout en perdant jusqu’à un certain degré des éléments qui le composent dans ce qui fait de lui un être à proprement parler imparfait, et donc pas un robot. Il y aurait un prix à payer pour tout cela. Prenons l'exemple de l’oubli. C'est un de ces éléments qui nous caractérisent depuis toujours, que cela nous plaise ou non. Néanmoins, à l’heure de l’IA et du numérique, on oublie jusqu'à l'existence de cette lacune. On pourrait dire que l’humain oublie l’oubli. Aujourd’hui, tout est sauvegardé dans des bases de données et la mémoire devient du coup matérielle, à savoir qu’il devient (presque) impossible d’oublier. Or, il est assez inquiétant de constater que de tels changements ne sont pas plus discutés. Saluons ici le travail de Doueihi qui explore des mutations aussi subtiles dans ses travaux. À ma modeste connaissance, l'horizon de l'humain augmenté fait couler beaucoup plus d'encre que celui de l'humain diminué, et pourtant… Ainsi, il me semble que l’humain qui imite un peu trop (et de trop près) l’IA s’engage peut-être dans une voie sans issue, celle d'une humanité à la fois augmentée et diminuée, tout dépendant du point de vue. Et c’est sur cette observation que s’achève notre brève réflexion critique sur l’éthique, le développement de l’IA, et le technomimétisme de l’homme. Je propose qu’on s’empare davantage de la question car elle nous concerne tous. À vrai dire, le développement de l'IA n'est pas seulement l'affaire des « experts » et des investisseurs. À nous tous d'en juger.

By |2019-02-07T11:00:17+00:00February 7th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Will Robot-Taxi save the auto industry?

Shared driverless vehicles are being hailed as a potential savior for carmakers facing a projected U.S. recession and an imminent drop in demand as baby boomers retire. Experts expect autonomous vehicles to become mainstream within a decade, OZY reports, with robotaxis accounting for 12 percent of new car sales by 2030. Meanwhile, the “passenger economy” may be worth $7 trillion by 2050.Who else benefits? If Alphabet subsidiary Waymo becomes the industry’s go-to supplier, that could hand Google’s parent company 60 percent of the revenue pool in 10 years.

By |2019-02-07T10:55:21+00:00February 7th, 2019|Scoop.it|0 Comments

‘China makes customer experience in the West feel outdated’

ScaleWhen it comes to China, it’s hard to get away from the one thing the country is most famous for: size and scale. The statistics are always mind-boggling. Black Friday may seem like a big event in the UK retail calendar but it cannot compete with Singles’ Day in November. Alibaba alone racked up more than £24bn in sales on the day 2018 – 27% up on 2017.Alibaba also set a world record for most payment transactions with Alipay, its online payment platform, processing 256,000 per second. The number of delivery orders surpassed one billion. In just one day.Then there is the scale of ambition western brands have for China. Starbucks said in 2017 that it would open 2,000 new stores in China by 2021 – one every 15 hours. Prada is opening seven stores in the city of Xi’an – three in just one shopping mall, with two stores alone for its classic British shoe brand Church’s.Luxury brands are one thing. What about something more prosaic, like healthcare? The Ping An insurance group launched China’s largest online healthcare services provider in 2014. Ping An Good Doctor (what a great brand name!) has AI-geared ‘one-minute clinics’ with online consultations, as well as 24/7 compact booths and more than 100 common drugs available through refrigerated smart vending machines.Each clinic has an ‘AI doctor’ trained to collect data on patient symptoms and medical history through voice and text input, with human doctors providing remote diagnoses, medical advice, and prescriptions.SpeedIf scale is one half, speed is the other half of the equation. Partly, speed is driven by the work ethos: working on the ground in China and directly with Chinese customers has shown me that the mantra of 9-9-6 holds true – meaning 9am to 9pm, six days per week. Not exactly a 40-hour working week.The city in China that symbolises speed is Shenzhen. In the 1980s it was not much more than a fishing town. Today, Shenzhen produces 90% of the world’s electronics and has 12.5 million people. The city’s real claim to fame is hardware – this is, after all, where your iPhone or drone is made.Shenzhen has its own 70 million square foot shopping area called Huaqiangbei Electronics Market, where you can buy circuit boards, LEDs, microchips, sensors, mini-cameras and microphones on the spot. Shenzhen is the place where you can then get your crazy idea turned into a real product.ConvenienceThere is one other thing in China that British marketers can look on in envy at: convenience. The phrase ‘friction-free’ is the best way to describe the everyday reality of many transactions in China – to a level that is extraordinary compared to the UK.To understand convenience in China, you have to understand the influence Tencent and Alibaba have. The vast majority of online activity in the country happens through proprietary applications run by these two companies – and nearly all this is done by phone. Mobile is ubiquitous in China – a way of life, not only a medium of communication.Alibaba’s online payments system, Alipay, controls about half of China’s online payment market. Aside from the business-to-business site Alibaba.com, Alibaba also has its Tmall marketplace for business-to-consumer, and Taobao marketplace for consumer-to-consumer sales. Combine eBay, Paypal and Amazon and you get an understanding of Alibaba’s brand portfolio.Tencent owns WeChat, which has a billion-plus users – an incredible combination of Facebook, Twitter, Spotify, WhatsApp, Paypal and YouTube, as well as gaming, in one ‘super app’. WeChat was recently called the ‘operating system of China’.Most Chinese companies have recognised this and build their advertising and marketing, social communication, shopping, purchasing, and payment programmes around mobile. Brands are not just purveyors of products and services but partners helping consumers with daily living.You can use your phone for literally everything. On mobile, consumers talk, text, shop, hail taxis, book travel, trade stocks, pay for utilities, deposit money into their bank or transfer money.As a result, China is increasingly a living insight into a future of ‘frictionless living’ – and consumers expect it. Jumping on a bike, ordering a meal from a huge range of restaurants, giving money to beggars on the street — all can be done at the touch of a button. From a pure payment perspective, WeChat and Alibaba’s Alipay are making cash obsolete.

By |2019-02-07T10:47:54+00:00February 7th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Paiement : Lastminute.com s’associe à Amazon Pay

L’agence de voyages en ligne a noué un partenariat avec Amazon à l’échelle européenne. Un contrat qui pourrait faire des émules.Il s’agit du tout premier partenariat paneuropéen d’Amazon Pay dans l’industrie du voyage en ligne, assure Sergio Signoretti, Chief Financial Officer de Lastminute.com. Ses clients pourront ainsi utiliser la solution de paiement du géant du e-commerce pour des achats vol, vol+hôtel, hôtel uniquement, sur tous les sites de ses marques : lastminute.com, weg.de, Volagratis y Rumbo.Autrement dit, les 40 millions d’usagers mensuels des sites de l’OTA dans ses différents pays d’implantation (Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie et Espagne) peuvent acheter des prestations en utilisant les identifiants de leurs comptes Amazon.Simplifier l’achat mobile« Avec plus de 50% de visites de lastminute.com en provenance de téléphones portables, il est plus important que jamais que le processus de paiement soit optimisé pour le support mobile », explique un communiqué de presse.Amazon revendique plus de 300 millions de comptes Amazon actifs dans le monde. Parmi eux, environ 10% utilisent Amazon Pay, soit 33 millions de personnes précisément. Un service que le groupe américain cherche à développer, face à des concurrents comme Apple Pay et Google Pay.

By |2019-02-07T10:45:46+00:00February 7th, 2019|Scoop.it|0 Comments

The Data Sheet | Newsletters

But as travel in China becomes more convenient, it is also becoming more intrusive. As Kristy Needham reports in the Sydney Morning Herald, railway stations in Beijing and other major cities this year are rolling out new, more sophisticated surveillance systems featuring cameras capable of capturing faces for inclusion in vast government databases to be mined by artificial intelligence algorithms. As Needham observes: “The high-speed rail network that so many Chinese rely on to travel long distances for business or holidays has become the fulcrum of the Chinese state’s experiment in harnessing digital technology to not only watch its citizens, but also to shape their behavior.”On the train from Beijing to Shanghai, passengers are warned via public announcement to behave lest rule-breaking damage their “personal credit” score. Needham reports that, by late last year, more than 5 million people had been put on government blacklists banning them from buying high-speed rail tickets while 17 million were stopped from buying air tickets.

By |2019-02-07T09:18:15+00:00February 7th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Blockchain.com Launches New Bitcoin Cash Block Explorer

New BCH Blockchain ExplorerBlockchain.com, the popular cryptocurrency wallet provider, has announced the launch of a new Bitcoin Cash (BCH) block explorer. The company explained, for the benefit of individuals who may be unfamiliar with the concept, that they can think about the tool as a browser for the blockchain. It allows users to search for detailed information on specific BCH blocks, check whether a transaction has confirmed, view the balance of a wallet address, monitor market prices, and even watch real-time network transactions.“As more cryptocurrencies develop and grow, providing direct access and insight across networks is crucial. Blockchain Explorer is the most trusted source for blockchain data. Our focus has always been on providing the most up to date and accurate information available,” the Blockchain.com team stated on Feb. 4. “Today, we’re excited to introduce Bitcoin Cash to the existing lineup of supported cryptocurrencies on our Explorer. You can now search for BTC/ETH/BCH transaction hashes, blocks and addresses in a single search bar.”Why Bitcoin Cash?The BCH tool is only the third block explorer supported by Blockchain.com after Bitcoin Core (BTC) and Ethereum (ETH). When the company launched another service last month the team mentioned that it has received more questions about bitcoin cash recently than any other crypto asset supported by the Blockchain Wallet.In January the company launched an educational tool called Blockchain Primers. The service is intended to provide a relatively concise overview of each crypto asset including background material, the latest market data and analysis. The first report issued on it was an introduction to BCH, whose advantages over BTC, according to the research, include greater maximum onchain transaction capacity/throughput, lower average transaction fees, and additional smart contract functionality.

By |2019-02-07T09:16:34+00:00February 7th, 2019|Scoop.it|0 Comments

The three questions P&G’s Marc Pritchard asks to drive innovation

When you’re the world’s largest advertiser, you can afford to test and learn at a much quicker rate than most, and the cost of failure is perhaps felt less than it would be within smaller businesses.At Procter & Gamble (P&G), there are around 130 seed-stage experiments running right now, which chief brand officer Marc Pritchard says are like small startups exploring entirely new opportunities.A number of these were showcased at CES 2019 – the first time P&G attended as an exhibitor – including a skin-printing device, which scans the skin and precisely applies tiny amounts of make-up to cover blemishes; a heated razor for its Gillette brand; an interactive skincare wall; and an AI-powered toothbrush, which was developed from thousands of human brushing behaviours to recognise people’s unique brushing styles and give personalised feedback.Pritchard says P&G is operating more and more like a startup to make sure it is at the cutting edge of consumer demand and creating products that can enhance people’s lives.“We’re breaking down the boundaries of functions, and operating in a fast-cycle, integrated, multiskilled way, where speed matters and where every aspect of the consumer experience is created from the start,” he says.“Marketers work with their teams to define ‘what’s needed’ to meet the needs of consumers, and develop ‘what’s possible’ by asking questions [like] ‘what if?’, to innovate and create an irresistibly superior consumer experience. Marketers are responsible for defining the brand strategy required to develop a superior product, packaging, communication, in-store and online execution, and value proposition to consumers the brand serves.”Interestingly, and no doubt a sign of where things are heading, Pritchard says P&G is doing much more of its work virtually and using new digital tools to “innovate how we innovate”.“Not only does this drive speed and productivity, it drives better innovation by simulating many more scenarios than can be tested physically,” he says.

By |2019-02-07T09:12:42+00:00February 7th, 2019|Scoop.it|0 Comments

A Crypto Exchange CEO Dies—With the Only Key to $137 Million

In an affidavit filed in the Supreme Court of Nova Scotia last week, Jennifer Robertson, widow of QuadrigaCX CEO Gerry Cotten, wrote that the company owes its customers $190 million, but can’t access the funds to pay them back. In an unusual setup, Robertson said Cotten was the only person with the cryptographic keys to access $137 million of cryptocurrencies kept in “cold” storage to mitigate the risk of hacks. The remainder is similarly frozen, in cash, by ongoing disputes with a bank and payment processors. The six-year-old company is now seeking protection from its creditors as it attempts to access the lost funds. Robertson’s filing was first reported by Coindesk.On Tuesday, a Halifax judge granted Quadriga a 30-day stay while it searches for the lost crypto, temporarily shielding the company from lawsuits by customers, some of whom reportedly own millions that are now stranded.Robertson, who wrote that she has become “significantly more involved in the issues” facing Quadriga since Cotten’s death, says she has his encrypted laptop and USB, which may hold the cryptographic keys to the cold storage funds, but doesn’t have the credentials to log in. She says a search of their Nova Scotia home for her husband’s business records turned up nothing, and attempts to hack the laptop by a security contractor have been unsuccessful. According to the CBC, the hardware will be turned over to an independent court-appointed lawyer.

By |2019-02-07T08:59:26+00:00February 7th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Renouveau pour The Body Shop ?

Depuis son rachat par le groupe brésilien Natura, l’enseigne britannique souhaite retrouver l’énergie de ses origines. A force de vieillir, on finit souvent par s’assagir mais The Body Shop semble vouloir retrouver une seconde jeunesse depuis qu’elle a quitté son ancienne épouse française pour une plus jeune... brésilienne. L’enseigne fondée en 1976 par la militante écologiste britannique Anita Roddick, qui a été anoblie par la Reine d’Angleterre en 2003 quatre ans avant sa disparition, a bâti son succès et sa réputation sur son engagement contre les tests sur les animaux, sur sa défense du commerce équitable et sur son combat en faveur de la préservation de l’environnement. Mais sa reprise par L’Oréal en 2006 lui a fait perdre une grande partie de sa fougue au fil des années. Appartenir à un géant l’a transformé en une marque « comme les autres ». Ni plus, ni moins… Son nouveau propriétaire semble toutefois bien décidé à la laisser retrouver ses racines. Activiste un jour, activiste toujours…  Attaquée de toutes parts Avec près de 3000 boutiques dans le monde et plus de 30 trente sites d’e-commerce, The Body Shop est un géant du retail qui a dû fermer ses magasins les moins rentables et ouvrir de nouvelles franchises dans des marchés plus prometteurs. Face à ses rivaux comme Lush et le britannique Boots qui proposent chaque fois plus de produits soucieux de l’environnement et du bien-être animal, l’enseigne a perdu au fil des ans sa spécificité. Le groupe brésilien Natura, qui l’a croqué en 2017, l’a bien compris en imposant un retour aux sources à sa nouvelle filiale.  Un ancien de l’Occitane aux commandes Le Yves Rocher sud-américain a commencé par nommer à la tête de Body Shop, David Boynton qui a notamment travaillé dix ans pour l’Occitane avant de piloter la griffe de mode Charles Tyrwhitt. Avec des slogans comme « le changement est entre vos mains », la marque a voulu jouer la carte de «l’empowerment » auprès des consommateurs. Ses salariés ont aussi été encouragés à retrouver leur fibre militante. « Notre personnel croit en nos objectifs et partage chaque jour nos valeurs, résume Elen MacAskill, la directrice globale de la clientèle. L’exemple parfait pour illustrer cela est notre récente campagne contre les tests sur les animaux qui sont encore tristement légaux dans 80% des pays. Nos collaborateurs ont été essentiels pour récolter les 8,3 millions de signatures que nous avons remis aux Nations Unies pour interdire une fois pour toutes ces pratiques qui ne sont plus nécessaires ». Amis de la nature, unissez-vous… « L’une de mes missions consiste à faire [des boutiques] The Body Shop des hubs activistes, expliquait à Marketing Week Jessie Macneil-Brown, la directrice globale pour l’activisme. Les humains aiment les autres humains, c’est dans notre nature, et nous voulons faire partie de notre communauté. Nous sommes en train de travailler sur la manière de faire cela en boutique ».

By |2019-02-07T08:56:17+00:00February 7th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Êtes vous « data literate » ?

Trop d’entreprises freinent des quatre fers Le problème est le même dans les entreprises. 63% des employés français souhaitent ainsi investir plus de temps et d'énergie afin d’améliorer leurs compétences en analyse de données mais seulement 24 % des sociétés autorisent leurs employés à exploiter ces datas. Trois raisons expliquent ce fossé. « Beaucoup d’entreprises s’inquiètent tout d’abord des conséquences liées à l’utilisation des données  », juge Jordan Morrow « De nombreux dirigeants ont peur des chiffres. Et même si les datas sont aujourd’hui partout présents dans notre quotidien, de nombreuses personnes ne savent pas les analyser. Les données ont, en outre, historiquement toujours été contrôlées par les directeurs des compagnies et certains ne voient pas d’un bon œil que ces informations soient partagées avec l’ensemble de leurs collaborateurs car ils ont l’impression de perdre une partie de leurs pouvoirs ». De tels tabous pourraient tomber si les formateurs faisaient mieux leur travail. Mais les méthodes actuelles en matière d’éducation et de formation professionnelle sont aujourd’hui complètement dépassées ce qui risque de compromettre, à terme, la croissance de 155 milliards d’euros promise par les technologies intelligentes en France, selon une étude d’Accenture. 

By |2019-02-07T08:54:35+00:00February 7th, 2019|Scoop.it|0 Comments