Quelques acteurs français seront concernés, à commencer par le spécialiste du ciblage publicitaire Criteo. D’autres pépites françaises, aujourd’hui dans les mains de groupes étrangers, seront assujetties. Ce sera le cas de Match.com, le propriétaire de Meetic, du norvégien Schibsted, actionnaire de Leboncoin, et de Rakuten, qui avait racheté Priceminister.

Certaines entreprises françaises  qui craignaient d’être soumises à cette taxe ne figurent finalement pas dans l’évaluation réalisée par Taj. C’est le cas de Solocal (ex-Pagesjaunes), dont les ventes via sa place de marché seraient inférieures au seuil de la taxe, et d’Accor.

Hôtellerie et voyage

Cette liste comprend plusieurs plates-formes d’intermédiation dans l’hôtellerie et le voyage (Booking, Sabre, Amadeus, Tripadvisor). Accor propose bien des services de réservation, mais la part réalisée sous la forme d’une commission ou d’une licence d’utilisation d’un logiciel de réservation n’est pas connue. « Le chiffre d’affaires représenté par les commissions d’intermédiation nous semble légèrement trop faible pour rentrer dans les seuils », explique Julien Pellefigue, associé chez Taj.

Celui-ci explique qu’il s’agit d’une « liste hypothétique », en l’absence de données publiques. « Nous avons dû formuler des hypothèses », précise-t-il. L’étude d’impact de Bercy, publiée à l’occasion de la présentation du texte, ne donnait aucune information sur le nombre d’entreprises assujetties.

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