Financements : presque fait
Le rapport Villani invitait à « mener une politique sectorielle autour de grands enjeux », et c’est l’esprit du Fonds pour l’innovation et l’industrie (FII, anciennement appelé « Fonds pour l’innovation de rupture ») doté de 10 milliards d’euros, qui doivent générer 250 millions d’euros par an. Deux défis ont été annoncés cet été pour bénéficier d’une partie de cet argent (150 millions) : « Comment améliorer les diagnostics médicaux par l’intelligence artificielle ? » et « Comment sécuriser, certifier et fiabiliser les systèmes qui ont recours à l’intelligence artificielle ? » Des directeurs ont été nommés pour chacun d’entre eux début mars, reste encore à publier l’appel à projets.
Emmanuel Macron s’était par ailleurs engagé à consacrer « 70 millions d’euros par an, via la Banque publique d’investissement, à l’émergence de start-up dites de ‘deep technology’ ». Bpifrance a confirmé avoir reçu ces fonds (qui proviennent aussi du FII) pour les start-up innovantes de la tech, mais pas spécifiquement pour l’IA.
GIEC de l’IA : le projet est lancé
« Je souhaite que nous puissions aller jusqu’à créer un GIEC de l’intelligence artificielle », avait déclaré le président de la République. En décembre, la France et le Canada ont confirmé le lancement d’un groupe de réflexion autour de l’éthique et de l’IA, le G2IA (Groupe international d’experts en intelligence artificielle), à l’image du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat . Des annonces plus précises sont attendues d’ici à l’été, dans le cadre de la présidence française du G7.
Agence européenne de l’IA : toujours rien
Malgré les déclarations d’Emmanuel Macron, du ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, et de son homologue allemand, Peter Altmaier, en faveur d’une agence européenne de l’IA, ce chantier a encore du mal à commencer. La coordination avec Bruxelles et les pays de l’UE est le point qui semble rencontrer le plus de difficultés.
Sourced through Scoop.it from: www.lesechos.fr
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