Monthly Archives: March 2019

Booming Africa, le temps de l’Afrique Digitale | CIO MAG

Le grand plaidoyer de ce livre, c’est aussi de dire que l’Afrique doit développer son propre modèle numérique, comme cela a été le cas dans le domaine bancaire. Si on était parti du schéma européen, jamais on n’aurait massivement bancarisé, sur des services de base, autant de populations africaines. Il faut donc s’inspirer de ce qui a fonctionné et repenser en conséquence le système. Et ceci dans tous les domaines.Ainsi, il est important de développer des lieux et de dégager des moyens pour accompagner les start-ups africaines. Toutefois, il ne faut pas que cette indispensable politique de soutien aux jeunes pousses du digital masque la nécessité d’assurer le développement du numérique dans les secteurs traditionnels qui en ont tant besoin.Si dans un livre précédent, j’ai milité pour un droit à la déconnexion numérique en France, aujourd’hui, je veux défendre un droit à l’accélération numérique en Afrique.

By |2019-03-06T21:19:25+00:00March 6th, 2019|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – Tim Berners-Lee : « 30 ans après son invention, le web a été détourné par des trolls et des escrocs »

Pour tous ces pionniers du web, Internet fonctionne encore sur les technologies de l’ancien monde : les sites sont hébergés sur des serveurs et l’information passe à travers le réseau. Si l’on ferme un serveur, le site n’est plus disponible. C’est ce que font nombre d’États comme la Chine dans leurs tentations de censure et de contrôle. Cette architecture n’a pas changé depuis l’invention du web. Il est temps de réfléchir à de nouvelles formules. Pour inventer le web d’un nouveau monde. Mobilisation généraleA l’occasion du trentième anniversaire du web, dans sa tribune au New York Times, Tim Berners-Lee constate que les choses ne font que s’aggraver. Il se résout donc à en appeler à la mobilisation générale : « Nous devons nous lever et nous battre pour un web qui sert tout le monde. Si nous, les milliards de personnes qui utilisons le web, ne le défendons pas, qui le fera ? » Le constat que fait Berners-Lee est simple : le web est devenu une plateforme mondiale - ses défis s'étendent au-delà des frontières et des cultures. Tout comme le web a été construit par des millions de personnes collaborant dans le monde entier, son avenir dépend de notre capacité collective à en faire un meilleur outil pour tous. L’inventeur du web incite inlassablement à forger l’Internet de demain. Pour cela, il faut rassembler un ensemble de principes directeurs. Certes, dit-il, il ne sera pas aisé de les identifier et la tâche sera complexe ; c’est normal car accorder un groupe diversifié de pays, de cultures et d’intérêts peut être perçu comme une gageure. Pourtant, Tim Berners-Lee y croit et pense qu’il est possible de « développer un ensemble d'idéaux de base sur lesquels nous pouvons tous nous mettre d'accord et qui amélioreront le fonctionnement du web pour tous, y compris pour les 50 pour cent de la population mondiale qui ne sont pas encore en ligne ». Dans cet appel à la mobilisation générale, les gouvernements, les entreprises et les particuliers doivent jouer leur rôle, de concert, avec un seul objectif commun : créer un « contrat officiel » pour le web en 2019. Car Tim Berners-Lee se veut optimiste : « Le Web sauve des vies et crée des moyens de subsistance. Il met l'information du monde à portée de main et nous met en contact avec nos amis et notre famille à travers le monde. Elle alimente les mouvements sociaux et a créé d'innombrables nouvelles industries, alimentant l'innovation à grande échelle. »Un milliard de personnes supplémentaires se connecteront à Internet dans les toutes prochaines années. Qu’apporteront-elles ? Qu’y trouveront-elles ?  L’enjeu, pour Berners-Lee, nous dépasse ; c’est un challenge pour l’humanité.

By |2019-03-06T21:03:30+00:00March 6th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Goldman Sachs (un peu) moins accro au costume-cravate

La principale banque d'affaires américaine a assoupli son « dress code ». Objectif : se conformer aux attentes des « millenials » qu'elle cherche à recruter.Le costume-cravate est désormais en option chez Goldman Sachs. La principale banque d'affaires américaine a assoupli son « dress code ». Une conséquence du « caractère changeant des lieux de travail dans leur ensemble, allant vers un environnement plus informel », précise-t-elle dans une note interne.Cette note, envoyée aux quelque 36.000 salariés de la banque, a été rédigée par David Solomon, le nouveau directeur général de Goldman Sachs entré en fonction en octobre. Ce dernier,  qui se produit comme DJ dans des discothèques de New York, Los Angeles et des Bahamas sous le pseudo « D-Sol », incarne une certaine transformation culturelle au sein de l'entreprise.La nouvelle garde prend les commandes de Goldman SachsL'assouplissement était encore impensable il y a quelques années. Certes, au XXe siècle déjà, il y avait eu la mode du « Friday Wear » dans les salles de marchés seulement : jean et polo remplaçaient les habituels costumes sombres. Mais hors cette exception, l'uniformité a longtemps prévalu chez Goldman Sachs comme dans les autres banques : costume-cravate et chemise (souvent de marque anglaise) - voire gilet pour le parfait costume trois-pièces -, pour les hommes, ensemble pantalon ou tailleur discret pour les femmes.

By |2019-03-06T18:59:06+00:00March 6th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Alibaba ouvre un hôtel futuriste pour mieux vendre ses solutions aux hôteliers

Alibaba ne cache pas ses ambitions sur le marché de l’hospitalité. Après avoir équipé une cinquantaine d’hôtels de sa solution Alipay dans la province de Hainan, le géant chinois du e-commerce a ouvert son premier établissement hôtelier dans la ville de Hangzhou. Un signe de la stratégie de diversification entamée par le groupe alors que les chiffres du commerce en ligne ralentissent.Baptisé Flyzoo et ouvert aux voyageurs qui souhaitent vivre un séjour futuriste, l’établissement est avant tout pour la marque une vitrine de son savoir-faire technique. L’opportunité de diversifier ses revenus à un moment où le commerce en ligne enregistre un ralentissement, notamment en raison de la guerre commerciale sino-américaine. L’établissement regroupe ainsi des bornes de self-checking biométriques dans le lobby, des robots-majordomes, des scanners à reconnaissance faciale dans les ascenseurs ou encore l’assistant vocal d’Alibaba en chambre.Les différents dispositifs mis en place permettent au géant chinois de limiter les effectifs de l’hôtel Flyzoo. Pour autant l’établissement n’en est pas entièrement vidé et emploie des cuisiniers, du personnel d’entretien et même quelques réceptionnistes. Ces derniers sont chargés d’aider la clientèle qui ne souhaite pas scanner son visage pour lui remettre sa carte de chambre. Un scénario peu probable pour les voyageurs chinois plus ouverts (ou contraints ?) au partage de leurs données personnelles. Quant au personnel de Flyzoo, Alibaba ne communique pas sur le nombre total d’employés.D’autres ouvertures à prévoirCependant, en ne faisant pas le pari du tout automatisé la firme semble avoir tiré des leçons des mésaventures de l’hôtel japonais qui a récemment renvoyé la moitié de son personnel robot. À noter que l’expérience proposée chez Flyzoo n’est pas encore parfaite, plusieurs services fonctionnent uniquement pour les hôtes qui disposent d’une carte d’identité chinoise, rapporte Reuters. Situé à proximité du siège d’Alibaba, Flyzoo propose des nuitées à partir de 1390 yuans soit 184,47 €. Le géant chinois du e-commerce prévoit d’ouvrir d’autres hôtels du genre qui seront principalement utilisés par ses collaborateurs lors de voyages d’affaires.

By |2019-03-06T18:55:41+00:00March 6th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Chine : le système de crédit social empêche des millions de personnes de voyager

Selon un rapport du Centre National d’information sur le crédit en Chine, 23 millions de citoyens se retrouvent dans l’interdiction de voyager. Plus précisément, 17,5 millions d’entre eux n’ont pas le droit d’acheter un billet d’avion et 5,5 millions ne peuvent réserver un billet de train. De plus, 128 citoyens se retrouvent dans l’interdiction de quitter le pays en raison de taxes non-payées. L’information a été révélée par l’agence Associated Press et donne un avant-goût (effrayant) du quotidien chinois à l’horizon 2020.Pour le gouvernement chinois, ce système vise à favoriser les bons comportements de la part des citoyens au travers d’un système de récompense et de pénalités. Le centre d’informations indique que l’an dernier, le dispositif a poussé 3,5 millions de personnes à « remplir volontairement leurs obligations légales ». Aucune information n’est communiquée sur les zones du pays dans lesquelles le système est instauré. Déjà cinq ans que la Chine teste plusieurs méthodes pour mettre au point le système de crédit social le plus efficace. Un projet qui semble avoir inspiré le scénario d’un épisode de la série dystopique Black Mirror.Les fournisseurs étrangers dans le viseurEn 2000, le ministère de la police a lancé une initiative baptisée « Bouclier d’or » afin de mettre en place un réseau numérique à l’échelle nationale pour suivre les individus. Désormais, pour attribuer les notes à chaque citoyen, le gouvernement croise différentes sources de données – comme celles du centre de finance public par exemple – et utilise également la reconnaissance faciale pour rendre son bouclier d’or plus efficace. George Orwell aurait pu intituler son roman « 2014 »…Depuis l’instauration du« Bouclier d’or », plusieurs militants pour les droits de l’Homme affirment que les habitants des régions musulmanes et d’autres minorités ethniques ont été contraints de donner des échantillons de sang pour constituer une base de données génétiques. Pour constituer cette base, le gouvernement chinois utilise une technologie étrangère. Selon plusieurs responsables américains, jusqu’à un million d’Ouïghours, de Kazakhs et d’autres minorités musulmanes du Xinjiang sont détenus dans des « camps d’éducation politique ». Le gouvernement chinois se défend en indiquant qu’il s’agit de centres de formation professionnels conçus pour débarrasser la région de l’extrémisme. Cette situation a suscité de vives réactions de la part des défenseurs des droits de la personne à l’encontre des fournisseurs américains et européens. La société américaine Thermo Fisher Scientific Inc a indiqué cette semaine stopper la vente de ses séquenceurs génétiques dans la région du Xinjiang.

By |2019-03-05T23:05:58+00:00March 5th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Une bio-imprimante 3D imprime la peau et referme les plaies

Nous ne sommes peut-être plus si loin de la machine imaginaire du "Cinquième Elément" de Luc Besson, dans laquelle les scientifiques posaient un os et dont il ressortait une Mila Jovovitch en pleine santé. Car dans le monde réel, des scientifiques américains du Wake Forest Institute ont créé le premier système mobile de bioimpression de peau qui permet d'imprimer directement la peau sur une plaie ! Pour l'instant testée avec succès sur des souris et des porcs, cette innovation a fait l'objet d'une publication dans la revue Nature's Scientific Reports.

By |2019-03-05T22:43:16+00:00March 5th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Facebook va lancer sa cryptomonnaie cette année

Le Facebook Coin servira à envoyer des fonds de façon immédiate et sans intermédiaire. Les 2,7 milliards d’utilisateurs du réseau social pourront ainsi réaliser des opérations/transactions financières à travers les pays du monde entier, là où Facebook est autorisé. Pour rappel, la cryptomonnaie est une monnaie utilisable sur un réseau informatique décentralisé, de pair à pair grâce à la technologie Blockchain.Si Messenger dispose d’ores et déjà d’une fonction de paiement depuis 2015, elle n’a pas su convaincre les internautes et les banques (trop d’intermédiation, délais importants…). Ce système de cryptomonnaie pourrait donc permettre de rendre le processus instantané. En 2018, le groupe avait déclaré : « Comme beaucoup de sociétés, Facebook explore les moyens d’utiliser la technologie blockchain. Notre petite équipe explorera de nombreuses applications. Nous n’avons rien de plus à partager ». Laissant présager la création d’une cryptomonnaie, l’information avait dans un premier temps était démentie par Facebook puis confirmée il y a quelques jours par le New York Times.Concernant sa valeur, le Facebook Coin pourrait être indéxé dans 5 devises différentes, dont le dollars américain.

By |2019-03-02T17:41:57+00:00March 2nd, 2019|Scoop.it|0 Comments

Swiss Bank Julius Baer Enters Cryptocurrency Market With Seba Deal

In a statement released Feb. 26, Julius Baer, which already holds a minority equity stake in Seba, said the deal will “provide its clients with access to a range of new digital asset services.” The Zurich-based bank stated that it aims to bridge the gap between traditional and digital assets, taking advantage of Seba’s innovative platform.“At Julius Baer, we are convinced that digital assets will become a legitimate sustainable asset class of an investor’s portfolio,” Peter Gerlach, head markets at Julius Baer, said in the statement. However, the deal is dependent on Zug-headquartered Seba being granted a banking and securities dealing license by Switzerland’s financial markets regulator FINMA later this year.A number of Swiss banks, including Swissquote and Falcon, are already active in the cryptocurrency space, but Julius Baer’s entry has drawn keen interest. Current Seba chairman Andreas Amschwand, who is also a board member at Julius Baer, is thought to have played a key role in facilitating the partnership between the two companies, according to Swiss news outlet Swissinfo.ch. Anschwand is, however, expected to step down from Julius Baer in April.

By |2019-03-02T17:41:37+00:00March 2nd, 2019|Scoop.it|0 Comments

Visa lance un système de paiement sans contact universel pour les opérateurs de transports

Visa et Planeta Informática ont mis au point un nouveau dispositif dédié aux opérateurs de transports en commun baptisé Secure Access Module ou SAM. Ce module facilite la mise en œuvre des systèmes de paiement sans contact dans les réseaux de transports en commun. « La nouvelle technologie SAM de Visa combine nos 15 années d’expérience dans les transports en commun au modèle MTT (Mass Transit Transaction), un modèle innovant de paiement pour les transports en commun, commercialisé par Visa depuis 2017. Nous avons travaillé consciencieusement avec Visa afin de mettre au point la meilleure solution technologique pour intégrer l’acceptation du sans contact à n’importe quel système de paiement en circuit fermé existant sans qu’il soit nécessaire de remplacer l’intégralité de l’infrastructure de billetterie électronique », a précisé Artur Costa, CEO de Planeta Informática.

By |2019-03-02T17:41:23+00:00March 2nd, 2019|Scoop.it|0 Comments

Le « bon sens » d’Alexandre Bompard salué en Bourse, Actualité des sociétés – Investir-Les Echos Bourse

C’est dans le e-commerce « alimentaire » que tous les efforts seront portés, car c’est là que Carrefour pourra s’imposer face à Amazon. Dans le non-alimentaire, il n’aurait aucune chance. C’est du bon sens !Sur le sujet très sensible des prix en France, là aussi le groupe a bien joué. Dans le cadre de la nouvelle règlementation, le groupe ne s’est pas précipité pour relever les étiquettes. Bien au contraire, car le pouvoir d’achat est la préoccupation principale des Français. Donc, pour s’y retrouver au niveau du compte de résultat, Carrefour a préféré négocier férocement avec ses fournisseurs (les discussions annuelles s’achèvent demain). La rentabilité de la France est très observée et elle est mise à mal par cette politique de prix bas exigée par la concurrence. Il faut donc manœuvrer autrement.Le gros coupLà où le patron du groupe a le plus bluffé les analystes, c’est sur la baisse des coûts. Un milliard d’économies l’an dernier et deux de plus prévus cette année. « Le maximum avait soi-disant été fait en la matière. La preuve que non, » s’est-il félicité. Alexandre Bompard surfe sur la vague du « on en a marre du gaspillage et on préfère manger des produits dont on connaît la provenance et qui font vivre nos petits producteurs.» L’intérêt, c’est que lorsque les assortiments sont réduits, les coûts le sont aussi…Dupliquer AtacadaoA l’international, le Brésil brille toujours et ce malgré un effet devise négatif. Pourquoi ? Le groupe a trouvé dans ce pays le format idéal avec Atacadao (magasins de gros accessibles aux simples consommateurs avec différents prix selon les quantités achetées). Puisque cette enseigne cartonne, non seulement il en double le rythme d’ouvertures (20 en 2018), mais il va dupliquer le modèle ailleurs. Encore le bon sens. Ailleurs, comme en Chine, la rentabilité a pu enfin progresser, grâce à des rationalisations. Il sera fait de même en Italie.Quant aux partenariats, là aussi, le pragmatisme prévaut. Google forme les équipes à l’intelligence artificielle et on devrait voir davantage de coins Darty dans les Carrefours… Quant aux accords sur les achats avec System U ou Tesco, ils porteront leurs fruits cette année.

By |2019-03-02T17:40:39+00:00March 2nd, 2019|Scoop.it|0 Comments