Tout a commencé il y a un mois. Une interruption de séance lors de la deuxième lecture de la loi Pacte à l’Assemblée nationale. Valérie Rabault, la patronne du groupe socialiste, papote avec une députée des Républicains. Elles sont affligées par la tournure du débat, se désolent de la future privatisation d’Aéroports de Paris. Les deux femmes se rendent compte qu’à part chez les « marcheurs », l’opposition dans toutes ses couleurs est opposée à cette mesure. « Il faut faire quelque chose. Essayons le RIP », glisse la socialiste à sa voisine. Le RIP ? Le référendum d’initiative partagée, permis par Nicolas Sarkozy en 2008, nécessite qu’un cinquième des parlementaires soutiennent une même proposition pouvant être soumise aux Français si, en plus, un dixième du corps électoral (4,5 à 4,6 millions de personnes) le veut.

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