Le nombre de plaintes l’année dernière a connu un bond de 30% alors même que le RGPD n’est entré en vigueur que le 25 mai. Ce sont ainsi 11 077 plaintes formelles qui ont été déposées. C’est une augmentation de 32% par rapport à 2017. Les plaintes pour un peu plus de 1 tiers concernent internet, et les demandes de suppression de contenu que ce soit sur des blogs ou des sites de presse. A noter que certaines plaintes représentent des dizaines de milliers de personnes, c’est le cas des 5 plaintes déposées par la Quadrature du Net contre les Gafa (Google Apple Facebook et Amazon).
La prospection commerciale notamment par téléphone ou pas SMS reste également un vrai sujet (21% des plaintes). Le domaine des ressources humaines avec en particulier la mise en place de vidéo surveillance est également concerné (17%). La Cnil reçoit aussi beaucoup de plaintes sur les inscriptions au fichier de la Banque de France. Le droit à la portabilité des données commence à être exercé observe-t-on à la Cnil. Dans le cadre du RGPD, la commission pointe que les entreprises doivent former les équipes de leur service client aux nouveaux droits des particuliers.  Il est insuffisant de publier de nouvelles conditions d’utilisation sur les sites Web si le call center n’est pas au courant.

30 à 40 millions de personnes touchées par les violations de données

Autre axe clé : les violations de données. Les entreprises doivent désormais notifier les vols de données ou leur exposition sous 72 heures. Si les données sont sensibles, les entreprises doivent avertir les personnes concernées. Ce dernier point demeure améliorable car les entreprises ont du mal à évaluer les risques pour leurs clients, considère la Cnil.

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