David Malpass, 63 ans, est le nouveau président de la Banque mondiale, depuis le 9 avril, pour un mandat de cinq ans. Pour son premier voyage, cet économiste américain proche de Donald Trump, qui l’avait nommé sous-secrétaire au Trésor pour les affaires internationales, a choisi Madagascar, un pays où l’extrême pauvreté touche environ 75 % de la population.

Lors de sa prise de fonction, il a précisé que l’Afrique serait pour lui une priorité et qu’il se consacrerait en premier lieu à la réduction de la pauvreté d’ici à 2030. M. Malpass l’avait déjà signifié en 2017. A cette époque, il avait critiqué des institutions internationales « pas très efficaces », « souvent corrompues dans leurs pratiques de prêts », et avait estimé que la Banque mondiale devrait se recentrer sur la lutte contre la très grande pauvreté.

A Madagascar, lundi 29 avril, M. Malpass a annoncé un financement de 392 millions de dollars (environ 350 millions d’euros) destiné à l’amélioration de l’accès à l’électricité (150 millions de dollars), au budget de l’Etat (100 millions), aux familles démunies (90 millions) et à la sécurisation des titres fonciers (52 millions). Cet entretien, partagé avec Radio France internationale (RFI), est sa première expression publique hors des Etats-Unis.

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