Dans le viseur la concurrence des plateformes numériques
Echaudées par les pistes lancées pour réformer le permis de conduire , les deux principales organisations d’auto-écoles (CNPA et Unidec), participent aussi au mouvement. Dans leur viseur là encore, la concurrence des plateformes numériques, comme Ornikar ou En Voiture Simone, qui, derrière l’argument de prix attractifs, constituent, selon elles, une menace pour la sécurité routière.
Autres craintes : certaines propositions contenues dans le rapport remis à l’exécutif par la députée LREM Françoise Dumas, notamment l’apprentissage sur simulateur, dont la généralisation favoriserait les plateformes. Mais aussi l’agrément national des auto-écoles et la possibilité pour un candidat de s’inscrire lui-même directement à l’examen. Les pistes de ce rapport risquent de « déréglementer un système qui fonctionne », a confié à l’AFP Henda Ben Abdessalem, porte-parole du collectif d’auto-écoles Dicfer. Confrontée à la concurrence féroce des plateformes, elle déplore des règles qui ne sont pas les mêmes pour tous : « les écoles en ligne font appel à des auto-entrepreneurs, c’est du salariat déguisé. Nous, nous n’avons pas le droit ».
Contre la réforme du transport sanitaire
Les ambulanciers enfin. L’Association de défense des transporteurs sanitaires (ADTS) réclame la suspension d’une réforme du financement du transport sanitaire qui menace, selon eux, les petites et moyennes entreprises du secteur. La grogne se cristallise autour de l’article 80 du budget de la Sécurité sociale 2017, entré en vigueur le 1er octobre 2018.
Pour résumer, depuis cette date ce ne sont plus les patients, mais les hôpitaux et les cliniques qui choisissent la société d’ambulance. Ainsi, au lieu de rembourser les patients, l’Assurance maladie alloue un budget transport aux établissements de santé pour gérer les déplacements inter et intra-établissements. A ces derniers de lancer des appels d’offres. Résultat : Keolis (groupe SNCF) est devenu en quelques mois un acteur majeur dans le transport sanitaire. Et là comme ailleurs, les acteurs historiques redoutent de voir de nouveaux venus comme Uber ou d’autres compagnies de VTC leur enlever d’autres parts de marché.
Sourced through Scoop.it from: www.lesechos.fr
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