Monthly Archives: May 2019

Quel est le point commun entre  une lame de rasoir , une voiture, la musique, un journal , un smartphone, une bouteille de vin, une série ou un logiciel ? Ils peuvent désormais tous être consommés sous la forme d'un abonnement.Les années passent et de plus en plus de secteurs se convertissent à ce nouveau mode de consommation. Autrefois, la vente à l'acte était la règle. Aujourd'hui l'abonnement devient la norme. Et si Microsoft  a franchi cette semaine pour la première fois de son histoire la barre symbolique des 1.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, c'est en grande partie parce qu'il a réussi à faire basculer son modèle d'une activité tirée par les ventes de licences à un business de l'abonnement. On n'achète plus Word ou un disque dur une fois pour toutes, on s'abonne au service de traitement de texte ou au « cloud » - le service de stockage à distance - du géant de Seattle.Si ce mode de commercialisation séduit tant les entreprises c'est qu'il est terriblement avantageux pour elles. Partant du principe que « les petits ruisseaux finissent par faire les grandes rivières », mieux vaut en effet bien souvent encaisser quelques dollars tous les mois pendant des années que de toucher en une seule fois un chèque, même gros. L'abonnement génère des revenus récurrents et pour peu que les entreprises parviennent à fidéliser leurs clients, la récurrence peut se prolonger très longtemps créant ainsi une forme de barrière à l'entrée qui ralentit l'émergence de concurrents. Vive la rente du client à vie !L'abonnement présente en prime bien d'autres avantages. Le premier est qu'il est plus facile de vendre un service de plus, une option, à un client qui a autorisé un prélèvement automatique. Le second est que les industriels peuvent basculer dans un monde de l'innovation incrémentale. Plus besoin de tout miser sur une nouvelle version qui sera lancée en grande pompe un jour J. On peut améliorer chaque jour marginalement son produit par le biais d'un discret « upgrade ». Le troisième est que l'abonnement réduit dans bien des domaines le risque de piratage.  Les clients de Deezer ou de Netflix ne téléchargent plus illégalement de contenus. Le dernier est que l'abonnement favorise la vente directe qui permet de faire l'économie d'un intermédiaire cherchant à capter une partie de la marge.Si les entreprises gagnent autant dans ce modèle, cela veut-il dire que le consommateur est perdant ? Certes il paye parfois trop pour un service qu'il a acheté mais qu'il ne consomme pas. Mais il se simplifie aussi la vie et pour lui aussi il vaut mieux parfois payer un peu tous les mois que tout d'un coup. Surtout quand les biens que l'on consomme se dégradent ou perdent rapidement de la valeur, mieux vaut être locataire que propriétaire.

Leur orange vif apporte un peu de couleur dans la grisaille de Bruxelles. L'américain Uber a lancé jeudi 500 vélos électriques en libre-service dans la capitale belge (autant qu'à Paris), où il déploie ainsi son service « Jump » dans les six principaux quartiers du centre-ville.Bruxelles devient la quatrième  capitale européenne à en bénéficier, après Paris , Berlin et Lisbonne. « Avec le service UberX, nous avons déjà pu mesurer les forts besoins en mobilité des Bruxellois », a expliqué au quotidien « Le Soir » Nicolas Van de Loock, le manager général de Jump au Plat pays.

Le phoenix de la high-tech s'est bel est bien envolé. Pour la première fois de son histoire, Microsoft a franchi brièvement ce jeudi la barre des 1.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, avant de retomber juste en dessous. Le numéro un mondial du logiciel et numéro deux mondial de la location de serveurs en ligne rejoint ainsi Apple et Amazon au gotha des valeurs ayant déjà atteint ce niveau stratosphérique.A l'ouverture de Wall Street, l'action Microsoft valait 130,59 dollars. Les investisseurs ont applaudi  les résultats du troisième trimestre de l'exercice fiscal décalé de l'entreprise. La société, largement remodelée depuis cinq ans par son PDG, Satya Nadella, vaut aujourd'hui presque autant que le PIB annuel d'un Etat comme l'Indonésie.

Le géant américain serait actuellement en train de développer une plateforme vidéo. Au programme : des séries, des émissions et des documentaires dédiés au voyage.Selon Reuters, Airbnb souhaite de nouveau ajouter une corde à son arc en se positionnant sur le marché du streaming. Le géant de la Silicon Valley travaillerait sur la création de mini-séries et documentaires sur le thème du voyage. L’entreprise envisagerait même de se doter de son propre studio de production et des discussions avec plusieurs acteurs du secteur seraient en cours. Au-delà de se différencier de ses concurrents, Airbnb pourrait utiliser ces nouveaux contenus pour promouvoir des logements disponibles à la location sur sa plateforme ou tout simplement mettre en avant des voyageurs atypiques. « Ce n’est pas limité à la vidéo. Ça pourrait inclure de l’audio. Ça pourrait être physique. Plus nous sortons de contenu, plus nous allons amener de personnes sur la plateforme », a-déclaré Chris Lehane, Head of Policy d’Airbnb.Si le géant américain n’a plus grand-chose à prouver sur le marché de la location entre particuliers, il semblerait qu’il ne souhaite pas s’arrêter là. Airbnb deviendra-t-il le futur Netflix du voyage ? La réponse d’ici quelques mois.

Les Outre-mer britanniques vont sortir de l'Union Européenne sans même avoir voté ! Sur les 14 territoires, seul Gibraltar a participé au vote et les habitants ont voté "non" à 96%. Les autres n'ont pas pu voter pour des raisons statutaires. La décision de sortir de l'Union Européenne leur a été imposée et ils n'ont pas eu leur mot à dire. On comprend donc que les relations pourraient se distendre avec le Brexit... Ces territoires n'ont pas de représentants dans les négociations. Mais via l'association des PTOM (pays et territoires d'Outre-mer, ndlr), dirigée par Saint-Pierre et Miquelon, ils peuvent faire passer des éléments de négociations, même si c'est marginal.Les capacités d'actions de ces territoires vis-à-vis de Bruxelles sont limitées en termes de force mais aussi de temps. Toute la logique de la négociation, c'est l'Union Européenne qui dit à Londres "Vous allez appliquer l'accord que nous avons décidé". Donc le temps des négociations pour les Outre-mer est terminé. Mais il y aura sûrement des accords à la marge car ces territoires sont importants pour l'Union Européenne.

Walmart may be the biggest brick-and-mortar retailer in the US, but online, it has been playing catch-up to Amazon for years. Its smaller size has made rapid growth possible—including the 207% growth in the number of ecommerce buyers since the beginning of 2017, according to a January 2019 report from Nielsen and Rakuten Intelligence.

The Texas Central Railway, a private firm, could as soon as later this year break ground on the nation’s first high-speed train, connecting Houston to Dallas — a route with similar population density to the Los Angeles–San Francisco corridor. The train, with a speed expected to top 200 mph, will cut travel time between the two cities to under 90 minutes, compared to the three-and-a-half-hour drive required today. What’s making supporters optimistic about success is that, unlike past efforts, the project is financed entirely by investors employing a market-led approach to infrastructure construction. No state or federal grants are involved.That approach is inspiring other projects too. Last September, Virgin Trains announced the ownership of a federally approved rail corridor called “XpressWest” between Los Angeles and Las Vegas, where it plans to develop America’s second high-speed train line, Ben Porritt, the firm’s senior vice president for corporate affairs confirmed. The company is also actively exploring a dozen other routes across the nation, including St. Louis to Chicago and Charlotte, North Carolina, to Atlanta, contingent on the success of its upcoming project.BECAUSE OF THE CURRENT POLITICAL DYNAMIC, WE ARE IN A SWEET SPOT.HOLLY REED, MANAGING DIRECTOR, TEXAS CENTRAL RAILWAYThe model is catching on beyond what is strictly considered high-speed trains. Earlier this year, the Brightline, backed by Fortress Investment Group, launched between Miami and West Palm Beach in Florida, reducing a two-hour journey down to just one hour. The route will get an extension to Orlando and possibly to Tampa. While its maximum speed of 125 mph is below the 160 mph mark for high-speed trains, the Florida route is still the second fastest in the U.S. alongside three other lines in the Northeast.This private funding strategy is attractive to fiscal conservatives who consistently advocate for less government intervention. At the same time, it’s appealing to liberals arguing for environmentally friendly transportation options. High-speed trains are a key component of the Green New Deal authored by New York Congresswoman Alexandria Ocasio-Cortez and her colleagues.