L’établissement public Paris-la Défense a annoncé qu’il ne signerait pas de nouveau contrat d’expérimentation avec la société lyonnaise. L’expérience avait débuté en juillet 2017, date où les véhicules autonomes avaient été mis à disposition des nombreux salariés travaillant à la Défense. « Au terme de l’expérimentation, le bilan global n’est pas satisfaisant, écrit le communiqué. D’une part, la technologie n’a pas su s’adapter aux mutations de l’environnement urbain. D’autre part, l’objectif de passage en full autonome n’a pas abouti. Enfin, la vitesse de circulation de la navette n’a pas réussi à progresser et donc à rendre le service attractif. »

Des problèmes techniques à régler
Ce projet avait été financé par IDF Mobilités pour plus de 300 000 euros. Durant les 6 premiers mois, les navettes autonomes avaient connu un certain succès auprès des utilisateurs. Elles pouvaient alors transporter une quinzaine de voyageurs et se frayer un chemin dans un flux de plus de 500 000 personnes. Cependant, des problèmes d’ordres techniques sont apparus. En effet, il s’est révélé que la navette ne pouvait pas fonctionner sans un opérateur de secours à bord. En décembre 2017, 3 minibus avaient alors été immobilisés durant 6 mois. Lors de la remise en circulation, plusieurs problèmes se sont accumulés et le service s’est détérioré. « L’exploitation du service a été complexe, en raison de difficultés liées à la connexion et la forte mutabilité de l’environnement urbain au gré des événements », explique Paris-la Défense.

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