Monthly Archives: July 2019

Flixbus contre-attaque face à BlaBlacar

Flixbus passe la surmultipliée. La jeune pousse allemande, qui s'est imposée en quelques années sur le marché des cars longue distance en Europe, a annoncé jeudi soir une levée de fonds majeure, qui va lui donner les moyens de poursuivre son expansion tous azimuts, à l'international mais également dans le train et le covoiturage, cette dernière initiative étant manifestement destinée à affaiblir BlaBlaCar.Flixbus n'a pas communiqué le montant de sa levée de fonds, réalisée notamment auprès des fonds TCV et Permira. Mais l'ordre de grandeur de 500 millions d'euros avancé par l'agence Reuters semble, selon plusieurs sources, tout à fait plausible.Déploiement hors d'EuropeDe quoi financer les projets de croissance très ambitieux de la société. Après avoir amené la plus grande partie de ses concurrents en Europe à jeter l'éponge, Flixbus veut accélérer son déploiement dans le car longue distance hors du continent. La société s'est lancée l'an dernier aux Etats-Unis, et elle vise désormais la place de leader sur ce marché, devant Greyhound, l'acteur historique. Flixbus compte, par ailleurs, se lancer dès l'an prochain en Amérique du Sud et en Asie.

By |2019-07-19T17:10:23+00:00July 19th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Voitures autonomes : BMW s’allie avec le groupe Tencent

BMW a annoncé vendredi le lancement d'un centre informatique avec le géant chinois des services Internet, Tencent. Une nouvelle collaboration qui devrait permettre à l'équipementier allemand de rattraper son retard sur le marché du véhicule autonome.Face aux nouveaux acteurs Apple, Uber et Tesla, BMW tente de rattraper son retard dans le marché de la voiture autonome, en multipliant les partenariats.Les alliances continuent de fleurir dans le domaine des voitures autonomes. Le constructeur automobile allemand BMW et le groupe chinois de services internet et mobiles Tencent ont annoncé ce vendredi le lancement conjoint d'un centre informatique en Chine. Objectif : développer des voitures autonomes dans le plus grand marché automobile mondial.Ce centre sera opérationnel d'ici la fin de l'année et fournira aux voitures des systèmes de traitement de données qui aideront à la conduite semi-autonome, voire autonome. Si le lieu n'est pas encore défini, la ville de Tianjin, dans l'est de la Chine, part comme favorite selon Reuters.S'adapter aux conditions de conduite chinoisesLa création de cette unité « soutiendra le développement de la conduite autonome et l'innovation en Chine », explique dans un communiqué Jochen Goller, responsable des activités de BMW en Chine. « BMW pourra ainsi développer des solutions de conduite autonome mieux adaptées aux conditions de conduite spécifiques en Chine. »Tencent donnera accès à son cloud et ses données et le nouveau centre fournira également au constructeur l'infrastructure nécessaire au développement des voitures autonomes. BMW prévoit de lancer en 2021 en Chine des voitures semi-autonomes ou classées L3.Les partenariats se multiplientEn parallèle de ses expérimentations en Chine, BMW s'est récemment associé avec son concurrent historique, le groupe Daimler-Mercedes, sur ses terres allemandes. Au début du mois, les deux groupes ont signé  une coopération technologique dédiée à la mise au point de systèmes de conduite autonome sur autoroute. L'idée serait de circuler sur les « Autobahns » (autoroutes allemandes), d'ici cinq ans. Ce partenariat n'exclut toutefois pas la poursuite de coopération avec d'autres groupes.De nouvelles activités qu'Oliver Zipse,  nouveau président du directoire de BMW , devra vite prendre en main s'il veut rattraper son retard dans la voiture du futur et redresser les comptes. Au premier trimestre, le constructeur allemand a enregistré sa première perte opérationnelle depuis dix ans et a engagé un plan d'économies de 12 milliards d'euros.

By |2019-07-19T17:09:49+00:00July 19th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Netflix en perte de vitesse

Avec 60 millions d'abonnés, Netflix a-t-il atteint son niveau de pénétration maximale aux Etats-Unis ? C'est la question que tous les investisseurs se posaient mercredi, après la publication de résultats décevants par le leader des vidéos à la demande. Pour la première fois depuis sept ans, le nombre d'abonnés à la plate-forme de streaming a diminué dans le pays au deuxième trimestre. L'entreprise a perdu 126.000 clients entre les mois d'avril et juin, tombant à 60,1 millions de téléspectateurs aux Etats-Unis.Le nombre de nouveaux abonnés dans ses autres marchés est lui près de deux fois plus faible qu'espéré. Alors que l'entreprise tablait sur 4,7 millions de clients supplémentaires hors des Etats-Unis, elle en a gagné seulement 2,8 millions lors du deuxième trimestre. Un chiffre loin des 4,5 millions ajoutés l'année dernière à la même période.La hausse du chiffre d'affaires de 26 % sur un an, à 4,9 milliards de dollars, n'a pas suffi à rassurer les investisseurs, le titre chutant de 12 % dans les échanges à la clôture de la Bourse mercredi. L'annonce a d'autant plus paniqué les marchés que la compétition de nouvelles plates-formes rivales n'a même pas encore démarré. Disney, WarnerMedia et Apple se préparent tous à lancer leurs propres sites de streaming dans les prochains moins.Hausse des prixL'unique baisse du nombre d'abonnés aux Etats-Unis était jusqu'ici liée à une erreur stratégique - une tentative de créer deux entités séparées pour la livraison de DVD et le streaming en septembre 2011. Les téléspectateurs n'avaient pas apprécié la complexité associée à la création de deux comptes ainsi que la hausse du prix de 10 à 16 dollars pour les deux services.La baisse de popularité de Netflix au deuxième trimestre est aussi liée à une hausse des tarifs. « Dans les régions où nous avons augmenté les prix, nous avons observé une accélération du taux de résiliation et une rétention plus faible », a admis Spencer Neumann, le directeur financier de l'entreprise, lors de la conférence suivant la publication des résultats.La société a cependant indiqué ne pas envisager de changer de stratégie, démentant les rumeurs sur l'introduction de publicité, une option offerte par son rival Hulu en échange d'un abonnement moins cher.« The Office », « Friends »L'enthousiasme moins grand pour Netflix au deuxième trimestre est surtout lié à une faiblesse de la programmation : « Nous pensons que les contenus livrés ont moins stimulé la croissance des abonnements que ce que nous avions anticipé », écrit l'entreprise dans son communiqué.Ces résultats jettent le doute sur la capacité de Netflix à produire des contenus originaux suffisamment convaincants, alors que ses séries les plus populaires, des « reruns » issus de la télévision traditionnelles, doivent quitter la plate-forme au cours des deux prochaines années. Comcast a obtenu l'exclusivité des droits de « The Office » pour le lancer en 2021 sur le service de streaming de sa filiale NBCUniversal, tandis que WarnerMedia a récupéré « Friends ». Il prévoit de diffuser les aventures de Monica, Rachel, Chandler et Ross sur HBO Max à partir du printemps 2020.Si Netflix a reconnu que la concurrence était « féroce », Reed Hastings, le PDG de l'entreprise, a indiqué que ce n'était pas « une compétition à somme nulle » et que la « position » de son entreprise était « excellente ». « Le produit n'a jamais été aussi bon et le taux d'investissement aussi élevé », a-t-il souligné. La firme a aussi pointé la régularité de ses ratés prédictifs et la « saisonnalité » des abonnements, soulignant l'ajout d'un très grand nombre d'abonnés - 9,1 millions - au premier trimestre.

By |2019-07-19T12:27:12+00:00July 19th, 2019|Scoop.it|0 Comments

A cause du Boeing 737 MAX, Ryanair va fermer des bases

a compagnie Ryanair a annoncé mardi qu’elle allait fermer des bases aéroportuaires cet hiver et à l’été 2020. La raison : des reports de livraison du Boeing 737 MAX, dont la flotte est clouée au sol après deux accidents. De fait, la livraison de Boeing 737 MAX 200 est retardée, l’avion devant être certifié par les autorités américaines et européennes. En conséquence, la compagnie prévoit désormais de ne recevoir que 30 de ces appareils d’ici à mai 2020, contre 58 prévus au départ. « Ce manque de livraisons va nous contraindre à diminuer notre activité sur certaines bases et à en fermer pour l’été 2020, mais aussi pour l’hiver 2019 », explique le directeur général Michael O’Leary dans un communiqué.Une flotte Boeing à 100%Au total, le groupe aérien à bas coûts a commandé 135 Boeing 737 MAX 200 et posé une option sur 75 supplémentaires. Sa flotte est exclusivement composée d’appareils de l’avionneur américain, avec actuellement 450 Boeing 737-800 en opération – une version du 737 antérieure au MAX.Les problèmes du 737 MAX constituent donc une épine dans le pied du groupe et sa stratégie de flotte homogène. Le retard de livraison « va réduire la croissance de notre trafic à l’été 2020 à 3%, contre 7% » prévus au départ. « Nous transporterons environ 157 millions de passagers lors de l’année comptable d’avril 2020 à mars 2021, contre 162 millions prévus jusqu’à présent », a regretté Michael O’Leary. Ryanair reste toutefois « fidèle au Boeing 737 MAX », a ajouté son patron, qui espère voir revoler avant la fin 2019.

By |2019-07-17T20:59:43+00:00July 17th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Navya stoppe l’expérimentation de ses navettes autonomes à Paris

L’établissement public Paris-la Défense a annoncé qu’il ne signerait pas de nouveau contrat d’expérimentation avec la société lyonnaise. L’expérience avait débuté en juillet 2017, date où les véhicules autonomes avaient été mis à disposition des nombreux salariés travaillant à la Défense. « Au terme de l’expérimentation, le bilan global n’est pas satisfaisant, écrit le communiqué. D’une part, la technologie n’a pas su s’adapter aux mutations de l’environnement urbain. D’autre part, l’objectif de passage en full autonome n’a pas abouti. Enfin, la vitesse de circulation de la navette n’a pas réussi à progresser et donc à rendre le service attractif. »Des problèmes techniques à réglerCe projet avait été financé par IDF Mobilités pour plus de 300 000 euros. Durant les 6 premiers mois, les navettes autonomes avaient connu un certain succès auprès des utilisateurs. Elles pouvaient alors transporter une quinzaine de voyageurs et se frayer un chemin dans un flux de plus de 500 000 personnes. Cependant, des problèmes d’ordres techniques sont apparus. En effet, il s’est révélé que la navette ne pouvait pas fonctionner sans un opérateur de secours à bord. En décembre 2017, 3 minibus avaient alors été immobilisés durant 6 mois. Lors de la remise en circulation, plusieurs problèmes se sont accumulés et le service s’est détérioré. « L’exploitation du service a été complexe, en raison de difficultés liées à la connexion et la forte mutabilité de l’environnement urbain au gré des événements », explique Paris-la Défense.

By |2019-07-17T20:59:24+00:00July 17th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Comment le LSD a envahi la Silicon Valley

La Silicon Valley est connue pour être le paradis des nouvelles technologies. Mais, cinquante ans après le « Summer of Love », représentant l'été 1967 où les hippies de Haight Ashbury carburaient au « Sex, drugs, and rock'n'roll », leurs enfants semblent avoir redécouvert les vertus des drogues hallucinogènes.Les drogues psychédéliques n'ont pas disparu de la Californie. Les drogues font partie de l'histoire San Francisco et de la tech aux Etats-Unis. Certains pensent même que cet environnement de « Summer of Love » a été propice à la naissance des premiers PC. Comme une continuité entre l'idée de changer le monde et la création de nouveau PC personnelle. Désormais, la drogue LSD est, pour les adeptes, un vrai outil de performance professionnelle. Dans cet épisode, Pierrick Fay et ses invités tentent de comprendre ce phénomène qui envoûte les esprits de l'épicentre de la tech mondiale.

By |2019-07-17T20:59:04+00:00July 17th, 2019|Scoop.it|0 Comments

UP Magazine – Politiques climatiques : Le principe d’irresponsabilité illimitée

Il y a quelques semaines se tenait au Collège de France une conférence organisée par l’Institut Louis Bachelier, réunissant un gratin d’économistes. Première surprise, qui n’en est pas une, un magnifique graphique montrant depuis 1990 le lien étroit entre croissance du produit intérieur brut mondial et croissance des consommations d’énergie fossile. Même en scrutant le graphique à la loupe, impossible d’y voir une quelconque inflexion à l’occasion des grandes conférences mondiales, depuis le Sommet de la terre de 1992 jusqu’à l’Accord de Paris de 2015. D’ailleurs, malgré les déclarations la main sur le cœur, les « gens sérieux » ne croient pas une seconde à la capacité et à la volonté politique réelles d’infléchir le cours des choses. La preuve : l’analyse présentée en séance des rapports des principales compagnies d’assurance vie françaises sur les risques de leur portefeuille. Le risque climat … n’y apparaît tout simplement pas ! En revanche, le risque réputationnel est bien identifié : en clair, ce qui menace les portefeuilles, ce n’est pas la catastrophe climatique c’est le fait que la société commence à y croire et décide en conséquence de faire les gros yeux aux entreprises qui ne prendraient pas le risque au sérieux. Cherchez l’erreurAprès des diagnostics aussi préoccupants, on pourrait s’attendre à ce que nos distingués économistes proposent des remèdes de cheval. Hélas, tous s’accrochent à l’idée du signal prix : on s’est imaginé à une époque que le pic de la production d’énergie fossile, charbon, gaz et pétrole, allait être prochainement atteint de sorte que la raréfaction de l’offre aurait imposé une augmentation des prix, faisant de nécessité, vertu. Manque de chance, on n’a pas cessé de découvrir de nouvelles réserves et le pic de production est reporté aux calendes grecques. Reste alors la taxation des émissions de gaz à effet de serre, invoquée rituellement, pour noter bien entendu dans la phrase suivante qu’une telle taxation est un impôt régressif frappant plus les pauvres que les riches de sorte qu’il faudra immédiatement la compléter par des mesures redistributives … qui en supprimeront pratiquement l’effet : il y aura d’un côté des riches, qui consacrent aux dépenses d’énergie fossile  une part de leur budget suffisamment faible pour faire face sans difficulté à l’augmentation des prix et de l’autre des pauvres pour lesquels on aura neutralisé l’effet de cette augmentation. Cherchez l’erreur. Politique de gribouilleÀ la fin du mois de juin 2019, le Haut Conseil pour le climat, installé à grand son de trompe par le Président Macron, a rendu son premier rapport. Comme le note ce rapport public, les gouvernements successifs fixent des « budgets carbone » pour la France tous les quatre ans. Le budget 2015 – 2018 n’a pas été respecté, tant s’en faut : la consommation directe d’énergie fossile, hors énergie incorporée dans les produits exportés, a diminué de 1,1 % par an au lieu des 1,9 % par an fixés par décret, sans parler des 3 % par an nécessaires pour respecter nos engagements vis-à-vis du climat. Mais il y a en réalité bien plus grave et bien plus hypocrite : comme le note le rapport du Haut Conseil, depuis 1995 les émissions de gaz à effet de serre liées aux importations, ce que l’on appelle l’énergie grise, ont doublé alors que celles qui sont liées à la production intérieure n’ont diminué que de 20 %. En clair, ce ne sont pas les efforts d’efficacité énergétique qui expliquent la réduction de l’émission nationale de gaz à effet de serre, c’est la désindustrialisation de la France et le report sur d’autres pays des productions consommatrices en énergie. En 2019, dit le rapport, l’empreinte énergétique totale, c’est-à-dire les émissions de CO2 nécessaires pour maintenir notre niveau de vie actuel, sont de 11 tonnes par personne et par an, tandis que les émissions relatives à ce même niveau de vie mais émises sur le territoire national ne sont que de 6,6 tonnes par an. En clair, toute stratégie énergétique ne s’intéressant qu’aux émissions sur le territoire national est une politique de gribouille. SchizophrénieEntrant dans le détail des raisons pour lesquelles le gouvernement français est incapable, et de très loin, de respecter les objectifs qu’il s’est lui-même fixé, le rapport du Haut Conseil met en évidence la  schizophrénie des pouvoirs publics : on fixe d’un côté des objectifs énergétiques mais de l’autre on adopte une série de lois concernant pratiquement tous les aspects des activités consommatrices d’énergie fossile et émettrices de gaz à effet de serre, sans aucune référence à l’objectif global qu’on s’était fixé en matière énergétique. Et, comme le note Sylvestre Huet, dans l’article du Monde daté du 3 juillet où il rend compte de ce rapport, le fondement de cette schizophrénie, c’est l’irresponsabilité radicale du Parlement et du gouvernement vis-à-vis des objectifs qu’ils se sont eux-mêmes fixés. Il fait observer que pour rendre efficaces les propositions du haut Conseil du climat, il faudrait y ajouter  un élément décisif avec une conséquence mécanique pour les élus – députés, sénateurs, Président de la république – et gouvernants qui auraient échoué à atteindre l’objectif climatique fixé par la loi et nos engagements internationaux : inéligibilité de tout ce beau monde si en fin de période les émissions de gaz à effet de serre ont dépassé les objectifs de la stratégie nationale bas carbone». Nos sociétés ont inventé au XIXe siècle, pour permettre le développement de l’entreprenariat, le principe de la « responsabilité limitée ». C’est le fondement du statut juridique des sociétés anonymes à responsabilité limitée, SARL, statut qui permet à un investisseur de limiter les risques qu’il prend au capital qu’il investit, alors qu’autrefois, si la dette cumulée d’une entreprise dépassait la totalité du capital investi le patrimoine personnel des investisseurs était mis à contribution, sans parler bien sûr de la prison ou de l’esclavage pour dette qui a été le lot commun depuis plusieurs millénaires des petits agriculteurs. Le radeau de la MéduseCe principe de responsabilité limitée s’est généralisé à l’ensemble de la société. Or la somme des responsabilités limitées de chaque acteur débouche sur … des sociétés à irresponsabilité illimitée. L’exemple de l’irresponsabilité juridique des gouvernants vis-à-vis des objectifs qu’ils fixent et ne respectent pas n’est qu’une illustration parmi mille autres de ce principe général d’irresponsabilité illimitée.

By |2019-07-17T20:58:57+00:00July 17th, 2019|Scoop.it|0 Comments

La taxe GAFA et la cryptomonnaie libra, principaux sujets de discussion entre ministres des finances du G7

Sur fond d’inquiétudes sur la croissance mondiale et de tensions commerciales, les ministres des finances et les banquiers centraux du G7 se réunissent le 17 et 18 juillet à Chantilly, près de Paris.Un électrochoc. En dévoilant, mi-juin, les premières modalités de libra, la monnaie numérique qu’il compte lancer en 2020, Facebook a violemment secoué les grands régulateurs. Au point que le sujet s’est invité dans le programme des discussions entre les ministres des finances et banquiers centraux du G7, réunis mercredi 17 et jeudi 18 juillet à Chantilly (Oise), sous la présidence française.Le 11 juillet, le ministre de l’économie et des finances, Bruno Le Maire, a martelé devant le Sénat sa détermination à faire en sorte que « le libra ne devienne pas une monnaie souveraine qui pourrait concurrencer la monnaie des Etats ».

By |2019-07-17T20:57:05+00:00July 17th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Girls in Tech : à quand l’accélération ?

Les femmes ne représentent que 30 % des salariés de la Tech en France, selon le Syntec Numérique . Cette proportion stagne depuis 2013. Elles ne sont que 12 % à diriger des start-up, selon l’Agence du numérique. Le chiffre est accablablant.Et si on s’attarde sur le capital disponible, on remarque que les rares femmes qui lèvent de l’argent réunissent deux fois moins d’investissements que les hommes. Par conséquent, les dirigeantes ne captent que 2,2 % des financements des fonds d'investissement dans le monde. En France, les neuf plus gros fonds d'investissement français n'ont investi que 2,6 % des fonds levés dans des entreprises cofondées par des femmes sur les cinq dernières années.Le constat fait réagir. On peut citer notamment des initiatives comme 50inTech, campagne mondiale visant à identifier les femmes entrepreneurs et à créer un réseau mondial inclusif qui les aide à réussir. Ou encore le collectif Sista, fondé en Décembre 2018 et réunissant 22 femmes entrepreneures, dirigeantes, investisseuses, qui ont publié une tribune très remarquée dans Les Echos pour réclamer plus de mixité dans l’économie numérique en France. Pour aller plus loin, il faut dépasser la simple prise de conscience, et identifier comment féminiser les métiers et les emplois dans la Tech. 

By |2019-07-17T20:56:38+00:00July 17th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Retailers Look to Media In-Housing to Bolster Audience Reach – eMarketer Trends, Forecasts & Statistics

Amazon isn't the only one making use of its valuable real estate. In May 2019, Target said it was remodeling its ad business to resemble something reminiscent of Amazon. Earlier this year, Walmart announced it would bring its digital ad business in-house—just as eBay did in 2017—in order to take advantage of first-party shopper data. While the biggest players in ecommerce are in-housing these efforts, ad tech companies have facilitated partnerships that link brands with networks of smaller retailers across the web.As part of eMarketer’s Global Ecommerce 2019 PRO View report collection, we spoke with Geoffroy Martin, general manager and executive vice president of retail media at ad-tech platform Criteo, about the unique aspects of retail media.

By |2019-07-17T20:55:51+00:00July 17th, 2019|Scoop.it|0 Comments