L’Etat où Uber, Lyft, Instacart, Doordash et la majorité des applications de la « gig economy » sont nées vient d’abattre l’un des piliers de leur ascension et de jeter le doute sur leur avenir. Après l’Assemblée le mois dernier, le Sénat de Californie a adopté mardi soir un projet de loi requalifiant les chauffeurs, coursiers et autres personnes effectuant des petits boulots en salariés.
Jusqu’à présent sous le statut de travailleur indépendant, ils ne bénéficiaient pas de contrat de travail leur garantissant un salaire minimum, une assurance santé ou le droit de se syndiquer. Selon une étude publiée par l’Economic Policy Institute en mai dernier, le revenu médian des chauffeurs Uber et Lyft s’élevait à 9,21 dollars l’heure, en dessous du salaire minimum de 15 dollars en vigueur en Californie .
Sourced through Scoop.it from: www.lesechos.fr
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