La plateforme d’e-commerce française qui opère en Afrique de l’Ouest n’a pas résisté à la puissance financière de Jumia. Après huit mois d’audit, les deux fonds en lice pour y investir 20 millions d’euros se sont retirés.
Au pays des start-up, l’histoire ne se termine pas toujours bien… Dernier exemple en date avec la demande de mise en liquidation judiciaire effectuée par Afrimarket auprès du tribunal de commerce de Paris. Une décision qui s’est imposée aux fondateurs Rania Belkahia et Jeremy Stoss après que ses nouveaux investisseurs potentiels ne finissent par se retirer du processus de levée de fonds fin juillet dernier.La start-up parisienne qui opère l’une des toutes premières places de marché e-commerce en Afrique de l’Ouest voulait réunir des capitaux frais pour nourrir sa croissance et se donner une chance de résister au géant Jumia qui a levé près de 200 millions de dollars lors de son introduction au New York Stock Exchange en avril dernier, explique aux Echos Rania Belkahia : « Dans le courant de l’année dernière, nous avons commencé à chercher des investisseurs pour un tour de table de 20 millions d’euros et nous sommes entrés en discussions avec plusieurs fonds. Nous étions en due-dil (process d’audit pré-levée) avec plusieurs acteurs. Deux d’entre eux se sont positionnés dans la dernière ligne droite, mais nous ont lâché au milieu de l’été. Le principe d’une start-up est que si on ne la finance pas, elle s’arrête. »
Sourced through Scoop.it from: business.lesechos.fr
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