Zoov a mis au point des vélos électriques après plus d’un an de recherches. Leur particularité ? Ils sont capables de se recharger entre eux. Ainsi, si un vélo n’a plus que 20% d’énergie et celui d’à côté est à 80%, il pourra transférer de l’énergie pour équilibrer. « Cela permet d’attendre un jour de plus avant de remplacer les batteries. Cela baisse les coûts opérationnels et réduit l’impact environnemental », explique Amira Haberah, co-fondatrice de Zoov.
Les vélos sont reliés entre eux via des électro-aimants sur la station. L’énergie entre deux électro-aimants crée un courant. Même plutôt éloignés, le système fonctionne. Un algorithme se charge de calculer quel deux roues à besoin d’énergie. « Si c’est un vélo qui va partir en premier, c’est lui qui sera rechargé en priorité par exemple », continue-t-elle.
Les vélos sont mis à disposition en free-floating, mais à terme, des stations seront installées. « 20 vélos peuvent ainsi rentrer sur une place de parking voiture », ajoute la co-fondatrice. La startup a déjà fait des tests en 2019 sur la zone Grand Paris Sud et en métropole bordelaise. Elle espère déployer 500 deux roues dans ces territoires d’ici la fin de l’année. Zoov travaille par exemple avec des hôtels, des entreprises afin de proposer une nouvelle solution de mobilité. La jeune pousse espère conquérir l’Europe d’ici le début de l’année 2021.
Des vélos qui guident les cyclistes
Autre exemple de vélo intelligent, celui conçu par la startup Velco. Grâce à des voyants lumineux placés sur le guidon, l’utilisateur peut suivre un itinéraire sans avoir à sortir son téléphone de sa poche. Une fois arrivé à un point d’intérêt, il peut en revanche le dégainer pour obtenir des informations sur un monument par exemple.
Sourced through Scoop.it from: www.tom.travel
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