Les éditeurs de presse contre-attaquent. Un mois après que Google a signifié qu’il ne payerait pas pour l’indexation d’articles de presse , les éditeurs viennent de lui répondre en annonçant leur décision de déposer plainte devant l’Autorité de la concurrence, l’accusant de bafouer la loi. « Nous sommes révoltés, l’Europe, la France sont des Etats de loi, contourner la loi, c’est altérer la démocratie ! » a lancé Jean-Michel Baylet, président de l’Alliance de la presse d’information générale (APIG), qui regroupe 305 journaux français, lors d’une conférence de presse organisée au siège du groupe Les Echos-Le Parisien, où toutes les familles de presse étaient représentées, ainsi que France Télévisions, M6, l’AFP ou encore Lagardère.
Après le vote récent de la loi instaurant un droit voisin pour la presse, qui entre en vigueur ce jeudi 24 octobre, Google a proposé aux éditeurs soit de renoncer à leurs droits, soit d’enlever les courts extraits de leurs articles en ligne et les illustrations, pour ne plus tomber dans le champ de la loi et avoir à les payer. « Google ne nous laisse le choix qu’entre la peste et le choléra ! » s’est insurgé Jean-Michel Baylet.
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