Monthly Archives: October 2019

Les éditeurs attaquent Google devant l’Autorité de la Concurrence

Les éditeurs de presse contre-attaquent. Un mois après que  Google a signifié qu'il ne payerait pas pour l'indexation d'articles de presse , les éditeurs viennent de lui répondre en annonçant leur décision de déposer plainte devant l'Autorité de la concurrence, l'accusant de bafouer la loi. « Nous sommes révoltés, l'Europe, la France sont des Etats de loi, contourner la loi, c'est altérer la démocratie ! » a lancé Jean-Michel Baylet, président de l'Alliance de la presse d'information générale (APIG), qui regroupe 305 journaux français, lors d'une conférence de presse organisée au siège du groupe Les Echos-Le Parisien, où toutes les familles de presse étaient représentées, ainsi que France Télévisions, M6, l'AFP ou encore Lagardère.Après le vote récent de la loi instaurant un droit voisin pour la presse, qui entre en vigueur ce jeudi 24 octobre, Google a proposé aux éditeurs soit de renoncer à leurs droits, soit d'enlever les courts extraits de leurs articles en ligne et les illustrations, pour ne plus tomber dans le champ de la loi et avoir à les payer. « Google ne nous laisse le choix qu'entre la peste et le choléra ! » s'est insurgé Jean-Michel Baylet.

By |2019-10-26T13:05:16+00:00October 26th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Garnier déploie à l’échelle mondiale son application de simulation de coloration des cheveux

Une application de simulation de sa coloration est un atout clé sur le marché de la coloration car il  existe une vraie peur chez les clientes, et chez les clients qui pour leur part assument moins facilement leur recours à la coloration, c’est celle de rater sa coloration et de ne pas avoir choisi la couleur qui leur convient le mieux. Il y a eu 2 milliards de requêtes sur Google en 2018 sur le sujet de la coloration et 400 millions sur Youtube. « Nous devons apporter de l’expertise et de la réassurance produit. La coloration permanente ce n’est pas du maquillage. Et s’il n’y a pas de confiance, il n’y a pas de vente » souligne Matthieu Guérin.« Notre objectif est de proposer une personnalisation d’expérience, de message et de contenu » ajoute-t-il. C’est le brief qui a été donné à Publicis il y a 18 mois afin de définir la bonne stratégie. Le parcours client a été analysé notamment pour la partie digitale. Une application de test de coloration a été développée, issue de la technologie de réalité augmentée de la société canadienne Modiface achetée par L’Oréal en mars 2018.Réutilisation des codes des filtres utilisés sur les médias sociauxGarnier a ainsi travaillé sur ce projet avec Publicis en reproduisant sur l’application mobile de « Colour Match » proposée aux clientes les codes d’usage qui se sont démocratisés sur les médias sociaux avec l’utilisation de filtres « social filter like ». L’objectif de Garnier est d’inciter à la coloration des cheveux à domicile et non pas seulement de choisir sa marque lorsque l’on souhaite colorer ses cheveux. L’application devait inciter à tester le catalogue de produits de Garnier en matière de coloration afin de trouver le produit parfait.1,7 million de photos ont été prises depuis l’application de coloration au BrésilL’application est également génératrice de chiffre d’affaires dans les points de vente lorsqu’elle y est proposée. Au Brésil, l’application a été téléchargée 1 million de fois. L’application est utilisée durant 4 minutes par les clientes, 1,7 million de photos ont été prises et 400 000 photos ont été partagées, sachant que l’application Modiface est un flux vidéo qui fonctionne en temps réel, et non une prise de photos et suscite ainsi moins de friction.« L’application Modiface est un véritable avantage compétitif en ce qui concerne la coloration des cheveux » pointe Matthieu Guérin. « Nous travaillons avec nos partenaires Facebook et Google pour l’intégrer dans la publicité et comment aujourd’hui à partir d’une publicité vous pouvez avoir la simulation en temps réel de votre coloration, l’effet Waou est assez incroyable et instantané » ajoute-t-il.

By |2019-10-23T13:10:35+00:00October 23rd, 2019|Scoop.it|0 Comments

Intuition et data humanisée : le crédo de Jérôme Goure, directeur marketing chez Danone

Si le rôle du marketeur n’a pas changé, la façon de faire le job a fondamentalement changé. « Le rôle du marketing est d’être un moteur de croissance, de délivrer de la croissance pour l’ensemble de son organisation et  d’être un driver de valeur pour tout son écosystème. Chez Danone, cela va des agriculteurs jusqu’au consommateur final, et dans toute la chaîne de valeur des distributeurs ainsi que de construire des marques fortes sur la durée ancrées dans la vie des gens » relate le directeur marketing. Il a pris la parole à l’occasion de l’événement « Nouvelles interactions des marques avec leurs clients » organisé par Stratégies le 19 septembre à Paris.Nous étions absents de l’essentiel de la vie des gensEn revanche, c’est la fin du modèle de communication, où un message unique est répété de façon massive sur une cible large. « Nous étions absents de l’essentiel de la vie des gens, et nous ignorions où ils sont et ce qu’ils font » précise-t-il. Cela fait 5 ans que Danone a commencé à réinventer sa relation en amont et en aval avec les consommateurs. « Notre job est mort tel qu’on l’a connu. C’est un stress pour beaucoup d’entre nous. La technologie a donné le pouvoir aux consommateurs »  débute-t-il.Pour lui, ce qui doit changer c’est la manière de faire du marketing. « Il ne s’agit pas d’utiliser les nouveaux outils pour continuer de faire ce que nous faisions avant mais un peu différemment. La façon de faire du marketing, de définir nos marques, d’interagir avec nos consommateurs, est morte » insiste-t-il. Il se reprend : il faut parler des gens et plus de consommateurs. « La réalité ce n’est pas que le consommateur a pris le pouvoir, ce sont les gens qui ont pris le pouvoir. Dans notre métier, il faut arrêter de parler de consommateurs, et parler des gens » assume-t-il. Il faut élargir son périmètre et être en prise avec la vraie vie.Nous n’utilisons pas la donnée contre les gensDans le même temps, « la technologie génère beaucoup de données, et si nous faisions encore notre ancien métier, on se dirait comment est-ce que l’on peut encore pousser les mêmes messages auprès des mêmes personnes de façon encore plus insidieuse, plus forte et encore plus de pression grâce à ces données » pointe-t-il. Au contraire, il souhaite que l’on n’oppose pas les gens et la data.La data permet aux marketeurs de lever le nez de leur quotidien« Nous n’utilisons pas la data contre les gens mais on humanise cette data » résume-t-il. La data permet aux marketeurs de lever le nez de leur quotidien, de leurs marques, de leurs produits, et de se dire qu’il y a un monde en dehors. « Et ce monde là ne parle pas de nous, pas de nos produits ou très peu, pas de nos marques » prévient le responsable.En écoutant cette data, elle dessine des gens, avec leurs passions, leurs barrières, leurs volontés, leurs envies, leurs réseaux, et des comportements individuels. « C’est ce que nous appelons humaniser la data » précise-t-il. « En écoutant les gens, de façon généreuse, pas derrière une glace sans tain, on commence à identifier des poches de croissance. Il y a des conversations sur l’alimentation et la santé. On voit aussi où se passent les tensions sur ce que l’on mange » expose-t-il. Et du coup, il peut ancrer ses marques en résonance de ce que veulent les consommateurs. Et être présent là où ils sont avec les bons messages afin de faire partie de leurs conversations. « On ne veut pas qu’ils parlent de nous. On veut parler des mêmes sujets avec eux » reprend-il.

By |2019-10-23T13:10:24+00:00October 23rd, 2019|Scoop.it|0 Comments

WeWork et les fantômes des subprimes

Et si WeWork était le nouveau New Century Financial ? Tout le monde l'a oublié, mais l'effondrement de cet établissement de crédit américain en mars 2007 annonçait l'éclatement imminent de la bulle des subprimes. Le numéro deux du prêt immobilier aux ménages les plus fragiles était en effet le premier des dominos dont la chute successive allait conduire à  la faillite de Lehman Brothers et à la plus grave crise financière et économique de l'après-guerre.Il est évidemment trop tôt pour prédire le même sort à  WeWork ou pour considérer que nous sommes au début d'un engrenage aussi funeste. Le crash d'une banque est une bombe à fragmentation, quand celui d'une star de la tech affecte essentiellement ses salariés, ses fondateurs et ses actionnaires.

By |2019-10-23T12:07:55+00:00October 23rd, 2019|Scoop.it|0 Comments

A Rome, des bouteilles en plastique contre des tickets de métro – Libération

Dans le métro, à Rome, certains voyageurs arrivent avec quinze à vingt bouteilles en plastique vides sous le bras. Direction : la machine à tickets de métro. Depuis juillet, la capitale italienne a décidé d’offrir une autre motivation aux habitants pour les pousser à recycler. Des machines qui échangent leurs contenants plastiques usagés contre des tickets de transports ont été installées dans plusieurs stations de métro. Une application mobile leur permet d’accumuler les minutes de voyage, un billet de 100 minutes coûtant trente bouteilles. Double effet positif pour la lutte contre les déchets, plus besoin de tickets papier avec ce procédé.

By |2019-10-23T11:48:49+00:00October 23rd, 2019|Scoop.it|0 Comments

Apple Pay Overtakes Starbucks as Top Mobile Payment App in the US – eMarketer Trends, Forecasts & Statistics

For the first time, a generic mobile payment app is more popular than the Starbucks mobile app, which had long led the category despite being specific to one retailer. Apple Pay became the market leader last year, when 27.7 million Americans used the app to make a purchase.Since our last mobile payments forecast in May 2018, Apple Pay use has grown even faster than expected. In 2019, Apple Pay will have 30.3 million users in the US, representing 47.3% of proximity mobile payment users. Following closely behind, the Starbucks app will have 25.2 million users this year, representing 39.4% of proximity mobile payment users.

By |2019-10-23T11:39:55+00:00October 23rd, 2019|Scoop.it|0 Comments

Les Suisses restent les plus riches au monde, les Français ne vont pas si mal

Année après année, le constat semble le même. L'homme ou la femme la plus riche de la planète a de fortes chances d'habiter en Suisse.Le pays occupe en effet toujours la première place mondiale en termes de fortune par habitant si l'on en croit la 10e édition du « Global Wealth Report » réalisé par Credit Suisse , le numéro deux bancaire helvétique.Selon ce rapport, avec des avoirs moyens par adulte (immobilier inclus et dettes déduites) de 564.650 dollars à mi-2019, les Helvètes restent en effet les plus riches au monde. Ils précèdent les habitants de Hong Kong (489.260 dollars), des Etats-Unis (432.370 dollars) et d'Australie (386.060 dollars).Le tout dans un contexte de hausse de 2,6 % de la richesse totale au plan mondial qui atteint désormais 360 milliards de dollars, soit une richesse moyenne par adulte de 70.850 dollars (+1,2 %).

By |2019-10-23T10:55:45+00:00October 23rd, 2019|Scoop.it|0 Comments

L’échec passionnant du libra de Facebook

Cette fois-ci, Big State a gagné contre Big Tech. Le libra est mort. Si jamais le projet de monnaie porté par le géant américain Facebook finit par voir le jour, il occupera sans doute une niche, comme le paiement d'un type de transactions numériques ou le transfert d'argent des immigrés vers leur pays d'origine. Rien à voir avec la perspective grandiose d'une nouvelle devise adoptée à la vitesse du clic par des milliards de femmes et d'hommes. Et pourtant, le libra nous dit beaucoup de choses sur la monnaie.

By |2019-10-22T09:48:32+00:00October 22nd, 2019|Scoop.it|0 Comments

Softbank obligé de sauver WeWork, dont la valorisation a plongé de 40 milliards en un mois

Le fiasco WeWork devrait bientôt être décortiqué par tous les fonds d'investissement, tant il va remettre en question les fondamentaux de la délicate valorisation des grandes start-up. Début septembre, l'entreprise américaine spécialisée dans la location de bureaux partagés était encore valorisée 47 milliards de dollars et préparait l'un des plus grandes introductions en Bourse de l'année. Ce mardi, son principal investisseur, le japonais Softbank Group, devrait annoncer un plan de sauvetage de la société qui est à court de liquidités après l'annulation de sa cotation, et n'est plus valorisée que… 8 milliards de dollars.Selon l'agence Dow Jones, Softbank Group, qui est emmené par Masayoshi Son, a proposé au conseil d'administration de WeWork, qui doit se réunir ce mardi, de prêter immédiatement 5 milliards de dollars (4,5 milliards d'euros) à l'entreprise et d'accélérer son plan d'achat de titres d'environ 1,5 milliard de dollars sous la forme de « warrants » qu'il avait initialement programmé pour 2020. Le groupe se proposerait également de racheter entre 1 et 3 milliards de dollars de titres WeWork détenus par une partie des salariés et de grands actionnaires - parmi lesquels son cofondateur  Adam Neumann, dont la gouvernance chaotique a précipité la chute de la société .

By |2019-10-22T09:32:56+00:00October 22nd, 2019|Scoop.it|0 Comments

Pour les banques, l’argent compte plus que la morale

Dans son dernier classement sur les entreprises les plus éthiques, Moralscore s’attaque au monde de la finance. Les résultats sont désastreux… L’argent ne fait peut-être pas le bonheur mais il ne vous rend pas non plus très éthique. Moralscore propose aux internautes de classer les entreprises selon des critères environnementaux, sociaux et fiscaux. Après avoir épinglé les marques d’habillement, les enseignes d’ameublement, les constructeurs automobiles, les compagnies aériennes, les livreurs de repas, les équipementiers sportifs et les fabricants de smartphones, ce site a analysé dans le détail le secteur… bancaire. Et le moins que l’on puisse dire est que les géants de la finance ont plus de liquide dans leurs coffres que de valeurs morales dans leur stratégie de management.  La taille ne fait rien à l’affaire « Ce secteur est globalement un des plus mauvais parmi tous ceux que nous avons étudié à ce jour, explique Rafi Haladjian, le fondateur de Moralscore . La note moyenne des banques est nettement plus basse que celle des autres sociétés. Celle de BNP Paribas est même la pire que nous ayons jamais donné ». Les grands réseaux sont ceux qui ont été le plus malmenés par la plateforme fondée en 2017 et mise en ligne au début de cette année. Dans le quintet de queue se trouvent le Crédit Mutuel, Banque Populaire, LCL, Société Générale et BNP Paribas. La Caisse d’Epargne (7ème), CIC (8ème) et le Crédit Agricole (9ème) font à peine mieux. Le podium est occupé par le Crédit Coopératif, La Banque Postale et N26. Revolut et Boursorama les suivent de près. Les banques en ligne semblent ainsi bien plus « morales » que les acteurs historiques de ce secteur. Mais le monde de la finance n’est pas tout blanc ou tout noir.

By |2019-10-22T09:32:27+00:00October 22nd, 2019|Scoop.it|0 Comments