Monthly Archives: October 2019

L’Oréal persiste et signe dans les cosmétiques sur mesure malgré les obstacles

Ainsi, on constate le déploiement laborieux du projet « Le Teint particulier », qui permet de créer un fond de teint personnalisé de la marque Lancôme. Seul atout du dispositif identifié à ce jour : il dynamise le magasin où il est placé, car il accroît les ventes de fonds de teint Lancôme et même les ventes catalogue. Lancé il y a près de 4 ans aux Etats Unis, on dénombre à peine 50 dispositifs installés dont seulement 2 en France.La Chine interdit la fabrication en point de venteIl s’agit de petites machines de fabrication connectées en point de vente qui modulent 4 couleurs et 2 agents de texture afin de fabriquer le fond de teint. Le projet se heurte aux cadres réglementaires et aux difficultés opérationnelles. Par exemple, L’Oréal souhaite absolument couvrir la Chine, mais ce pays interdit la fabrication en point de vente. C’est donc une impasse pour le moment.Le Teint particulier de LancômeCôté technique, le boîtier qui fabrique le fond de teint doit être connecté de façon permanente à internet afin de disposer d’une base de données à jour. Mais pour le modèle qui est installé aux Galeries Lafayette, le wifi qu’il utilise n’est pas toujours disponible car le magasin n’avertit pas en cas de coupure. Or, si une cliente demande la fabrication de son fond de teint à partir de ses paramètres personnels – ce que L’Oréal appelle le « complexion ID » – il faut que les bases de données aient pu être mises à jour entre les différents points de vente, qu’une machine soit à New York ou à Paris. Résultat, les bases de données passent leur temps à se synchroniser.Les processus qualité remis en causeAutre point : produire en dehors des usines de L’Oréal remet en question les processus qualité stricts mis en place par l’entreprise. « Tout produit de L’Oréal passe par 100 contrôles qualité » rappelait récemment Barbara Lavernos, Chief Technology and Operation Officer de L’Oréal, membre du comité exécutif du groupe. Là tout passe par la vendeuse. Il lui faut vraiment des compétences particulières. Il faut qu’elle soit à l’aise dans son discours commercial devant la cliente notamment en cas de dysfonctionnement de la machine et s’il faut la recalibrer.Le prix du fond de teint grimpe à 80 € contre 45 € habituellementLa démarche pour réaliser un fond de teint prend 40 minutes, depuis la phase de test de la peau jusqu’à la mise à disposition du produit sur mesure fabriqué devant la cliente. Le prix du fond de teint fluide de 30 ml grimpe alors à 80 € contre 45 € habituellement en fabrication en série. Dans le même temps, L’Oréal apprend la maintenance d’équipements sur site. L’entreprise fait appel pour cela à un prestataire spécialisé, qui maintient par ailleurs des minilabs Epson, des imprimantes à jet d’encre qui comprennent elles aussi de l’image, de la mécanique et des fluides comme l’équipement de L’Oréal.Chez L’Oréal on veut voir le bon côté des choses.  Parlant du Teint Particulier : « c’est notre bébé, sur lequel on a tout essayé, tout planté. On essaye, on se plante, on réessaye, on continue. Mais c’est celui qui nous a permis de définir de nouveaux standards en qualité et en maintenance. » L’Oréal parle ainsi de « qualité by design ». La vendeuse va devoir produire en toute qualité. Or d’habitude la qualité est mesurée en prélevant un échantillon dans un lot de produits fabriqués. Dans le cadre du Teint particulier, il faut que la qualité soit prévue par « design », soit la machine fonctionne, et elle fonctionne bien, soit elle ne fonctionne pas. A noter que l’acquisition de la solution de la startup californienne Sayuki Technology à la base du Teint Particulier avait dès le début fait apparaître des difficultés. Il y avait un problème de répétabilité du fond de teint, à cause des pigments employés qui a dû être résolu.200 machines déployées chez les dermatologuesAutre cas, l’offre Dose – issue de la solution de SkynCeuticals – qui permet de créer un soin de la peau sur mesure de 30 ml. Il s’agit là encore d’une machine connectée qui fabrique un produit en dehors des environnements contrôlés par L’Oréal. La machine est installée chez les dermatologues qui composent la formule pour la cliente. Les chiffres sont plus élevés que pour Le Teint particulier puisque 200 machines sont en activité dans le monde. Un hic, il ne peut pas être déployé en France car la loi interdit aux dermatologues de vendre des produits. Ils doivent passer par les pharmaciens. Il est donc seulement employé aux Etats Unis.Le kit de coloration est fabriqué sur mesure pour la clienteTout cela n’empêche pas L’Oréal de poursuivre le développement d’offres personnalisées sur mesure. En mai 2019, il a lancé aux Etats Unis, l’offre « Color & Co » qui cible le marché des femmes qui teignent leurs cheveux à la maison.  Elle aboutit à la fabrication d’une coloration de cheveux personnalisée pour chaque cliente après que celle-ci ait pu s’entretenir avec une coloriste spécialisée via internet. Chaque cliente reçoit ensuite son kit de coloration à domicile conçue pour elle et fabriqué en usine.Color & Co de L’Oréal« Une femme va pouvoir en direct montrer ses cheveux, expliquer ce qu’elle veut faire, et avoir un professionnel, qui va l’accompagner dans son diagnostic, ses choix, on va pouvoir faire des essais de coloration en réalité augmentée » décrit Barbara Lavernos. « Et on va pouvoir aller jusqu’à prescrire des produits et on peut passer sur des modèles d’abonnement. On voit bien qu’en mettant en plateforme ce monde des coiffeurs indépendants, et ses consommateurs, on crée un champ des possibles qui est très différent » se félicite la dirigeante.Des séries sur mesure en usineCela amène une pression supplémentaire sur la fabrication. « Et nous d’un point de vue fabrication, on va produire sur mesure la couleur qui a été décidée. Là, on passe dans un nouveau monde très exigeant puisque l’on va faire une personnalisation de la couleur » souligne-t-elle. « Nous faisons des séries sur mesure en usine » dit-elle.L’étape suivante se dessine avec My Little Factory. Un modèle d’usine conçu pour la production de petites séries pour une livraison rapide. Elle a été présentée par L’Oréal à l’occasion de Vivatech en mai 2019. Pour l’heure, My Little Factory est prévu pour produire du fond de teint sur demande.

By |2019-10-20T15:28:34+00:00October 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Mettre le client au centre : le combat quotidien de Carrefour et de Sapient

L'ancien dirigeant d'Automatic , le mythique directeur associé de la recherche au MIT Medialab, John Maeda,  a rejoint Publicis Sapient comme Chief expérience Officer cette année. Pour lui,  une bonne expérience en 2019 doit réunir quatre critères incontournables. Elle doit être :Légère, simple, fluide.Ethique "un critère qui va prendre  de plus en plus d'importance et peut handicaper des acteurs comme Amazon, à terme".Accessible : n’importe qui peut entrer dans l‘expérience et comprendre de quoi il retourne tout de suite.-informée par la donnée : « Si je prends chaque jour une baguette, mon boulanger va me la tendre spontanément, ou alors, j'aurais l'impression qu'il ne me respecte pas ».Citant  « Cauchemar en Cuisine », Jean-Pascal Mathieu développe  : au delà de ce qu'il y a dans l'assiette, le succès d'un restaurant repose sur un ensemble de facteurs (le décor de la salle, les qualités humaines du personnel, le délai d’attente, la qualité des recettes et des produits)… L’Experience Design se focalise sur le « Front stage », mais dans une entreprise, travailler seulement sur ce qui se voit ne garantit pas la satisfaction client. Le "Service Design" doit s’étendre aussi « Back stage ». Quand on améliore que des morceaux de l’expérience, on arrive à des plateaux de satisfaction. Il faut aller chercher dans l’organisation les causes racines de ce qui ne va pas encore et en tirer les conséquences. « On passe d’un monde de projet , où on refait la carte et on repeint tous les trois ans, à un processus constant de nouvelles versions du service, au bout de trois ans, j'ai déjà fait 4 restaurants différents ». Une bonne expérience, source de satisfaction pour le consommateur, est aussi un moteur de transformation de l’interne.

By |2019-10-20T15:27:12+00:00October 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

L’Oréal débute la blockchain par sa marque La Roche Posay

L’Oréal mise sur la blockchain afin d’assurer la traçabilité de ses cosmétiques et enrichir le lien avec ses clientes. Le leader de la beauté démarre l’usage de cette technologie avec sa marque de cosmétiques la Roche Posay.Un nouveau lien avec le consommateurLa froide technologie change radicalement les choses pour Barbara Lavernos, Chief Technology and Operation Officer de L’Oréal, membre du comité exécutif du groupe. De formation chimiste, elle travaille pour L’Oréal depuis 19 ans.« Cela change le lien chaud entre le consommateur et son produit » souligne-t-elle. « Cela va lui permettre de choisir avec une meilleure connaissance » dit-elle. Cela impacte également le lien avec les fournisseurs. « Cela change aussi pour nous la façon dont nous sommes inter-liés avec notre supply-chain amont et cela vient intensifier les relations que l’on a avec certains de nos fournisseurs stratégiques » ajoute-t-elle.Un QR Code sérialiséLe projet débute par des produits emblématiques. « Nous avons démarré avec la marque de cosmétiques la Roche Posay, avec des produits très emblématiques. Grâce à un QR code sérialisé, nous allons remonter complètement la chaîne. Nous aurons l’origine des ingrédients, le story-telling pour le consommateur, avec des vidéos » décrit-elle.En particulier, cela permettra de mettre en valeur l’usage de beurres de Karité qui sont récoltés en Afrique avec un programme de solidarité sur le site de récolte « On va pouvoir l’afficher » se félicite la dirigeante. De plus, la blockchain enregistrera l’ensemble du circuit qualité de L’Oréal. « Il y a 100 contrôles de qualité pour un produit qui sort de chez L’Oréal. Il sera possible de savoir qui a fait quel examen, quelle est l’empreinte environnementale de ce produit, quels sont les tutoriaux » liste Barbara Lavernos. Pour ce projet, L’Oréal travaille avec IBM dont la plateforme de blockchain de traçabilité alimentaire a séduit les dirigeants.

By |2019-10-20T15:24:14+00:00October 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Dans 18 mois, la publicité TV héritera de la précision du digital

Des publicités personnalisées pourront être diffusées sur certains postes de TV selon des segments de spectateurs ou leur géo-localisation. C’est la fin du même message diffusé pour tout le monde en même temps. La publicité nationale sera substituée sur certains postes par un message spécifique.Le décret d’autorisation de la TV segmentée est attendu pour janvier 2020 si tout va bienLes chaînes de TV, M6 et TF1 en tête, sont dans les starting blocks. Le calendrier de lancement de la TV adressée s’enclenchera avec la publication du décret d’autorisation prévue au 1er janvier 2020. Puis, il faudra 15 mois à partir de ce décret pour que des offres publicitaires à grande échelle soient proposées par les chaînes de TV.« Il faut que l’ensemble des acteurs se réunissent et définissent les nouvelles normes pour cette télévision. Il faudra au moins 15 mois quasiment incompressible avant de proposer une offre vraiment à grande échelle » déclare Hortense Thomine-Desmazures, DGA en charge du digital chez M6 Publicité.Un MVP (Minimum Viable Product) sera testé durant 9 moisRaisons de ce délai : à partir du décret, les diffuseurs et les FAI (fournisseurs d’accès à internet) ont besoin d’au moins 9 mois pour mettre en place un MVP (Minimum Viable Product), dit-elle. « Ce MVP sera testé ensuite durant 6 mois dans un contexte restreint, avec de fortes contraintes » précise-t-elle. Un seul spot publicitaire pourra être remplacé par poste TV, il n’y aura pas de remplacement entre 19 heures et 23 heures, etc.

By |2019-10-20T15:22:07+00:00October 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

#Autonomy2019 : à la découverte de deux vélos intelligents

Zoov a mis au point des vélos électriques après plus d’un an de recherches. Leur particularité ? Ils sont capables de se recharger entre eux. Ainsi, si un vélo n’a plus que 20% d’énergie et celui d’à côté est à 80%, il pourra transférer de l’énergie pour équilibrer. « Cela permet d’attendre un jour de plus avant de remplacer les batteries. Cela baisse les coûts opérationnels et réduit l’impact environnemental », explique Amira Haberah, co-fondatrice de Zoov.Les vélos sont reliés entre eux via des électro-aimants sur la station. L’énergie entre deux électro-aimants crée un courant. Même plutôt éloignés, le système fonctionne. Un algorithme se charge de calculer quel deux roues à besoin d’énergie. « Si c’est un vélo qui va partir en premier, c’est lui qui sera rechargé en priorité par exemple », continue-t-elle.Les vélos sont mis à disposition en free-floating, mais à terme, des stations seront installées. « 20 vélos peuvent ainsi rentrer sur une place de parking voiture », ajoute la co-fondatrice. La startup a déjà fait des tests en 2019 sur la zone Grand Paris Sud et en métropole bordelaise. Elle espère déployer 500 deux roues dans ces territoires d’ici la fin de l’année. Zoov travaille par exemple avec des hôtels, des entreprises afin de proposer une nouvelle solution de mobilité. La jeune pousse espère conquérir l’Europe d’ici le début de l’année 2021.Des vélos qui guident les cyclistesAutre exemple de vélo intelligent, celui conçu par la startup Velco. Grâce à des voyants lumineux placés sur le guidon, l’utilisateur peut suivre un itinéraire sans avoir à sortir son téléphone de sa poche. Une fois arrivé à un point d’intérêt, il peut en revanche le dégainer pour obtenir des informations sur un monument par exemple.

By |2019-10-20T11:16:45+00:00October 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Donald Trump, Bernard Arnault et les sacs Vuitton made in Texas

Pour se rendre au ranch de Rochambeau, à l’ouest de Dallas, afin d’inaugurer un atelier de maroquinerie Louis Vuitton, Bernard Arnault et son fils Alexandre ont emprunté, jeudi 17 octobre, Air Force One, invités par Donald Trump. A bord, ils n’ont pas eu vraiment le temps de parler affaires. « Le président américain était très occupé. Il gérait la crise de [l’offensive turque en Syrie]. On l’a vu faire, raconte Bernard Arnault, PDG de LVMH. C’était un moment très fort, quand il nous a dit : “J’ai obtenu un cessez-le-feu.” Personne n’était au courant. »Et qu’a fait le président Trump, une fois le téléphone raccroché ? « Il a tweeté », révèle Alexandre Arnault. Sur le site de l’atelier Vuitton, on s’est un peu inquiété, lorsque l’information est tombée, craignant que Donald Trump soit accaparé par la Turquie et en oublie de vanter cet investissement de 50 millions de dollars (45 millions d’euros), qui a permis d’embaucher quelque 150 couturiers, essentiellement des femmes (1 000 d’ici cinq ans).A tort. Le président des Etats-Unis a bien dit quelques mots sur la Turquie, mais a sorti le grand jeu pour Bernard Arnault en visitant l’usine en compagnie de sa fille Ivanka, son gendre Jared Kushner et plusieurs de ses ministres. « Ce que fait Bernard est incroyable, c’est un honneur de l’avoir au Texas… Vous êtes un artiste et un visionnaire », a expliqué M. Trump, qui en a surtout profité pour vanter son propre bilan en matière d’emploi et la pertinence de ses accords commerciaux. Bernard Arnault, lui, était honoré de s’afficher institutionnellement avec Donald Trump. « On est assez fiers que le président des Etats-Unis vienne en personne inaugurer un atelier Vuitton au Texas. »

By |2019-10-20T09:30:58+00:00October 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Culture, livres, tendances, mode, cinéma, musique… – Culture / Next

«Prix record pour une peinture de Banksy aux enchères. Dommage qu’elle ne m’appartienne plus.» C’est ainsi qu’a salué le street artist anonyme sur son compte Instagram l’adjudication jeudi soir chez Sotheby’s à Londres de son Devolved Parliament à 8,5 millions de livres (9 879 500 TTC soit 11,1 millions d’euros), un prix effectivement record. Il faut dire qu’en plein Brexit, la vente de cette toile de grande dimension (2,5 x 4,2 m), exposée il y a dix ans au musée de Bristol – ville dont serait originaire Banksy –, représentant des singes en lieu et place des députés à la Chambre des communes, le calendrier était particulièrement adapté.12 minutes et 10 secondes, c’est le temps de cette folle bataille d’enchères, dont Sotheby’s a publié la vidéo sur son site : après une poignée de minutes, qui voit monter la toile à 6 millions, deux agents au téléphone se battent pour emporter le morceau, qui a dépassé, et de loin, sa propre estimation (2 millions) et toutes les œuvres en vente ce soir-là. A l’exception d’un Basquiat, Pyro, avec lequel le street artist fait jeu égal, au centime près. L’identité de l’heureux et fortuné gagnant de cette enchère folle n’a pas été dévoilée.

By |2019-10-20T09:30:04+00:00October 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

La blockchain, une arme contre la contrefaçon dans le luxe – L’Express L’Expansion

Le 20 septembre dernier, un rapport publié par la Commission européenne porte à 27 millions le nombre de produits contrefaits au total saisis en 2018. Un fléau pour les grandes marques, ces dernières se tournent vers la blockchain afin d'assurer l'authenticité de leurs produits. Cette technologie souvent associée à la crypto monnaie est réputée inviolable car au lieu d'une seule entité contrôlant le tout, des milliers d'ordinateurs dispersés dans le monde entier gèrent le réseau. Celui qui espère pirater ce dernier, devrait s'attaquer à tous les appareils simultanément. Pour les entreprises de luxe, la blockchain présente deux avantages : créer une identité unique pour chaque marchandise tout en gardant un historique des transactions. Schématiquement, lorsqu'un client achète un bien à une marque il reçoit un certificat numérique sur son ordinateur ou smartphone. Ce titre de propriété détient l'ensemble des informations sur le produit acheté. En cas de revente, le certificat est transféré avec le bien et garantit au nouveau détenteur de la bonne foi son achat. Du côté de la marque, elle peut suivre les transactions et se faire une idée des produits les plus populaires sur le marché de la seconde main.

By |2019-10-20T09:29:30+00:00October 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Massive Layoffs: Banks Cutting Nearly 60,000 Jobs Worldwide

Bank employees are being laid off worldwide. Negative interest rates, political uncertainty and threats of trade wars on a global level have all played their part in eroding banks’ balance sheets, along with interest rate cuts which further reduce margins.According to year-to-date company filings and labor union disclosures compiled by Bloomberg, banks have announced that they are cutting 58,200 jobs so far this year. The biggest layoffs are in Europe, where 52,424 jobs, or 90% of the total layoffs, are being slashed, as the European banking sector continues to struggle with profitability. Moreover, 2,769 workers in North America are being let go, as are 2,487 in the Middle East and Africa and 513 in the Asia Pacific region.Furthermore, the data shows ten banks that have laid off the most workers in Europe, with Deutsche Bank leading the pack with 18,000 job cuts. The other banks on the top 10 list are Banco Santander, Commerzbank, HSBC, Barclays, Alfa Bank, KBC, Societe Generale, Caixabank, and the National Bank of Greece.German Banks Lag Behind OthersThe health of Germany’s financial sector has been a top concern for regulators and politicians for quite some time. The low interest rate environment, a global economic slowdown, trade tensions, geopolitical uncertainty, added to structural vulnerability and domestic economic weakness, have negatively impacted German banks. Lenders in Europe’s largest economy sit on large deposits so they are more dependent on lending than those in many other European countries.The European banking sector has long faced calls for consolidation as banks struggle to generate profits. Two leading German banks — Deutsche Bank and Commerzbank — have attempted a merger, but it fell through early this year, resulting in the pair independently announcing major layoffs.

By |2019-10-20T09:11:06+00:00October 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Comment l’intelligence artificielle s’impose chez les recruteurs

En septembre 2017, la multinationale Unilever annonçait désormais recruter (en partie) ses candidats grâce à l’intelligence artificielle. L’idée ? Effectuer une pré-sélection à distance parmi des centaines de candidatures, en utilisant une technique d’analyse de données passant au crible les gestes et expressions faciales de chacun. Deux ans plus tard, la formule est devenue monnaie courante de l’autre côté de la Manche : comme le révèle The Daily Telegraph, elle est dorénavant employée par plusieurs grandes entreprises au Royaume-Uni.Le « Nous » favorisé par rapport au « Je »Bref rappel du processus. Spécialisée dans les entretiens de recrutement à distance, la société américaine Hirevue propose ses services principalement à des grands groupes, où les offres (et donc les demandes) sont nombreuses. Ceux-ci demandent à tous leurs candidats de leur envoyer une vidéo filmée à la première personne, au cours de laquelle ils répondent à une série de questions. Les algorithmes de Hirevue sélectionnent alors les « meilleurs » en analysant langage, tonalités et expressions faciales.Comment des lignes de code peuvent-elles mesurer les compétences professionnelles d’un candidat ? L’explication paraît… sommaire. Auprès du média britannique, Loren Larsen, responsable technologique chez Hirevue, évoque « 350 caractéristiques » analysées, dont « 80 à 90% » relèveraient uniquement du langage. Employer un « nous » plutôt qu’un « je », par exemple, est considéré comme relevant d’un esprit corporatiste d’ores et déjà intégré par le candidat. Dans le cas d’une entreprise scientifique, utiliser un langage « plus technique » s’impose comme un prérequis.« Si quelqu’un parle très lentement, vous n’allez sûrement pas rester au téléphone avec lui pour lui acheter quelque chose »« Ensuite, nous nous intéressons au ton de la voix, détaille Loren Larsen. Si quelqu’un parle très lentement, vous n’allez sûrement pas rester au téléphone avec lui pour lui acheter quelque chose. A l’inverse, si quelqu’un débite 400 mots par minute, les gens ne vont pas le comprendre. L’empathie fait partie de ce processus [de recrutement]. » Pour son collègue « psychologue en chef » au sein de l'entreprise américaine, Nathan Mondragon, les expressions faciales indiquent ainsi « certaines émotions, certains comportements et traits de personnalité » : « Nous obtenons environ 25 000 données pour chaque vidéo de 15 minutes par candidat. La parole, l’audio et la vidéo se combinent pour nous fournir une analyse très claire et un ensemble de données riches sur la façon dont une personne réagit, les émotions qu’elle traverse. »

By |2019-10-20T09:10:29+00:00October 20th, 2019|Scoop.it|0 Comments