C’est un risque que la Bourse a négligé. Ce lundi, alors que la semaine dernière Uber signait à Wall Street sa meilleure performance hebdomadaire (+10% à 29,56 dollars) depuis son introduction en mai à 45 dollars, l’action du géant des VTC rechute (-4%) après la décision de l’autorité des transports de la ville de Londres (TfL) de ne pas renouveler la licence d’exercer du groupe californien. Or, la capitale anglaise constitue l’un des plus gros marchés pour Uber. D’après le prospectus d’introduction en Bourse, les revenus engrangés à Londres comptent pour 24% des revenus totaux du groupe.
Pour la deuxième fois en deux ans, la TfL estime qu’Uber n’est pas « apte » à opérer en raison de défaillances qui mettent en danger les passagers. Cette fois, suite à une modification technologique, le gendarme londonien des transports a notamment découvert que l’application permettait à des conducteurs non autorisés, pour certains suspendus par Uber, de télécharger leur photo sur le compte de chauffeurs accrédités.
En septembre 2017, Transport for London refusait déjà de renouveler la licence d’Uber, citant l’absence de vérification des antécédents des conducteurs, les réticences du groupe à signaler des infractions et le refus de son logiciel de conduire des personnes identifiées comme des représentants du gouvernement ou des forces de l’ordre. Après avoir fait appel, le groupe avait obtenu de la cour de justice, en juin 2018, une licence de quinze mois à l’échéance de laquelle, en septembre, elle avait arraché un sursis supplémentaire de deux mois.
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