Si l’on prend même un peu de hauteur, on note que le commerce électronique ne représente en fin de compte que 8% du chiffre d’affaires total du commerce global en France. Dans le monde, 90% des ventes effectuées se produisent encore dans les points de vente. Le magasin reste en effet un lieu de réassurance et de lien social. Bien que beaucoup d’actions se soient dématérialisées et continueront probablement de l’être, le lieu physique a encore de beaux jours devant lui. D’ailleurs, 72% des Français craignent un commerce déshumanisé par le numérique et l’intelligence artificielle. Mieux ! 54% des 15-34 ans préfèrent pouvoir alterner entre une relation client humaine et une relation client machine.

 

L’avenir du magasin connecté repose donc sur la capacité à produire de l’expérience fluide et plaisante au client. En cela, le digital représente un levier majeur pour transformer les points de vente en lieux d’expériences et de services à l’instar de Sephora qui propose régulièrement dans ses magasins amiraux des expériences numériques multiples. En fin de compte, le phygital est le digne héritier d’Aristide Boucicaut. Créateur du célèbre Bon Marché dans les années 1850, il eut des idées de génie pour faire vivre son magasin comme le libre accès du consommateur sans obligation d’achat, la suppression du marchandage à la tête du client et l’affichage du prix sur les étiquettes. On connaît la suite. Ce fut une affluence record. Le phygital est dans ses pas !

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