Monthly Archives: November 2019

Procès des prêts toxiques : «Le comportement des consommateurs a été altéré» – Libération

Depuis lundi et jusqu’à mercredi, plus de 20 avocats des parties civiles sur les 70 mandatés par les quelque 2 300 emprunteurs plaident dans ce procès qu’ils qualifient de «hors normes» compte tenu du nombre de plaignants venant de toutes les régions de France, des sommes en jeu, et d’une audience de près de trois semaines.«Le prêt Helvet Immo n’a jamais été la meilleure offre du marché», a clamé d’emblée, en introduction de sa plaidoirie, Charles Constantin-Vallet, avocat parisien qui défend plus de 1 300 ménages pris dans la tourmente du prêt immobilier Helvet Immo. Souscrit en Francs suisses mais remboursable en euros, il a été commercialisé par BNP-Personal finance (BNP-PF) de mars 2008 à décembre 2009. Problème : après la crise de subprimes de 2007-2008 et la crise des dettes souveraines en Europe en 2010, la monnaie helvétique n’a cessé de grimper face à la devise européenne sur le marché des changes. Quand la valeur du Franc suisse grimpait, le capital à rembourser en euros par les emprunteurs Helvet Immo augmentait automatiquement. Pendant près de deux heures, l’avocat a essayé de démontrer en quoi ce prêt s’apparente à une «pratique commerciale trompeuse», motif pour lequel BNP-PF comparaît devant le tribunal correctionnel de Paris.

By |2019-11-27T14:21:08+00:00November 27th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Netflix va exploiter sa propre salle de cinéma

Netflix investit dans la pierre. Après des  studios physiques ,  rachetés l'an dernier dans le Nouveau-Mexique , le service de streaming se dote d'une salle de cinéma. Il a confirmé ce lundi qu'il allait désormais exploiter le Paris Theatre, un cinéma situé à New York, en face de Central Park et juste à côté de la 5e Avenue.Cinéma : les grands studios américains pourront détenir leurs sallesLes termes de l'accord n'ont pas été dévoilés, mais d'après le  site spécialisé Deadline , il s'agirait d'un bail de dix ans négocié avec les propriétaires, et non d'une acquisition. Le Paris Theatre, seul cinéma new yorkais à ne contenir qu'une salle, était menacé de fermeture, comme beaucoup d'autres exploitants indépendants à Big Apple.Utilisé pour les films NetflixLe rythme des fermetures s'est accéléré ces dernières années, les loyers étant devenus hors de prix et les salles… subissant la concurrence croissante de Netflix et consorts. Ces derniers mois, plusieurs salles emblématiques à New York ont disparu, comme le Lincoln Plaza Cinemas ou le Sunshine Cinema. Le Paris Theatre avait, lui, cessé ses activités en août après 71 ans d'existence, mais Netflix l'avait utilisé depuis pour projeter son film Marriage Story, avec Scarlett Johansson et Adam Driver. « Le cinéma iconique restera ouvert et deviendra un lieu pour les événements spéciaux de Netflix, les projections et les sorties en salles », a annoncé la société sur Twitter. 

By |2019-11-26T08:41:45+00:00November 26th, 2019|Scoop.it|0 Comments

« Les communes sont une bonne échelle pour la transition écologique »

Dans les petites communes, les maires sont bénévoles ou touchent très peu d’argent. Ils investissent une énergie folle pour le bien-être de leur commune mais ils manquent d’une part d’une impulsion venu d’au-dessus - de l’État, de la région et du département - et d'autre part ils ne sont pas assez appuyés par leurs administrés. On se retrouve avec une situation de blocage entre des habitants qui attendent que les projets viennent du maire, et le maire qui attend les demandes des habitants pour agir, et rien n’avance.Les maires ont le sentiment que l’implication citoyenne ne cesse de décroître. Les habitants n’ont pas conscience de leur pouvoir d’action. Cela peut passer par une revitalisation de la vie sociale et démocratique au niveau local, qui s’est érodée, notamment avec la disparition des commerces de centre-ville au profit des grandes surfaces et la tendance à travailler plus loin de son domicile. Pour recréer du lien social, il faut d’abord avoir conscience de la situation, souvent beaucoup plus complexe sur les lieux de vie qu’on ne l’imagine.« Il y a peu de projets locaux de transition alors que le potentiel est énorme »C’est l’objectif de mon état des lieux, qui se veut qualitatif et concret plutôt que chiffré et quantitatif. J’encourage les gens à faire eux-mêmes leur propre état des lieux, chacun dans sa commune, son département, à essayer de répondre au questionnaire disponible à la fin de la synthèse, entre voisins, avec leur maire et les autres habitants, pour avoir conscience de l’état des ressources et de ce qu’il se passe. C’est de la conscience que naît l’action.

By |2019-11-25T21:37:41+00:00November 25th, 2019|Scoop.it|0 Comments

US Programmatic Digital Display Forecast Estimates eMarketer October 2019 – eMarketer Trends, Forecasts & Statistics

Programmatic advertising, defined as the use of automation in the buying, selling or fulfilling of digital ads, will account for 83.5% of total digital display ad spending this year, according to our recent forecast. Over the next two years, continued investment in areas such as digital audio, social video, connected TV and over-the-top (OTT) advertising will drive US programmatic ad spending to nearly $80 billion.Of the $57.30 billion digital display ad dollars transacted programmatically this year, a significant portion (56.3%) will go to banners, video and other display ad units across social networks. We predict social’s share of programmatic ad dollars will rise through 2021 as advertisers continue to prioritize social video and other social network ad formats.

By |2019-11-25T21:37:19+00:00November 25th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Survey: 58% of German Banks Charge Negative Interest Rates

A growing number of German banks are passing on the burden of negative interest rates to their customers as the European Central Bank (ECB) continues to maintain a negative interest rate policy (NIRP). The current ECB deposit rate is -0.5%, the lowest on record.“Many banks in Germany have introduced negative rates on deposits,” the Deutsche Bundesbank wrote in its November monthly report after conducting a survey of 220 banks at the end of September regarding their negative interest rate policies. The central bank believes that the surveyed banks constitute a representative sample of the overall sector, thereby allowing it to make qualified statements concerning the spread of negative interest rates on customer deposits in the German banking sector. The Financial Times summarized:58% of the banks said they were levying negative rates on some corporate deposits and 23% said they were doing the same for retail depositors.Even the country’s largest banks have started charging their customers for deposits. Deutsche Bank CFO James von Moltke told analysts last month that his bank had stepped up its attempts to pass on the negative rate burden to corporate clients. “This is more difficult in the private bank business than in corporate or institutional deposits and we don’t see an ability to adjust legal terms and conditions of our accounts on a broad-based basis,” the CFO was quoted as saying. He added that his bank had also approached some retail clients with large deposits on the matter.Similarly, Commerzbank CFO Stephan Engels revealed earlier this month that his bank had already been approaching wealthy retail customers holding deposits of more than 1 million euros ($1.11 million).

By |2019-11-25T21:36:53+00:00November 25th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Uber risque de perdre l’un de ses principaux marchés et rechute en Bourse, Actualité des sociétés – Investir-Les Echos Bourse

C’est un risque que la Bourse a négligé. Ce lundi, alors que la semaine dernière Uber signait à Wall Street sa meilleure performance hebdomadaire (+10% à 29,56 dollars) depuis son introduction en mai à 45 dollars, l’action du géant des VTC rechute (-4%) après la décision de l’autorité des transports de la ville de Londres (TfL) de ne pas renouveler la licence d’exercer du groupe californien. Or, la capitale anglaise constitue l’un des plus gros marchés pour Uber. D’après le prospectus d’introduction en Bourse, les revenus engrangés à Londres comptent pour 24% des revenus totaux du groupe.Pour la deuxième fois en deux ans, la TfL estime qu’Uber n’est pas « apte » à opérer en raison de défaillances qui mettent en danger les passagers. Cette fois, suite à une modification technologique, le gendarme londonien des transports a notamment découvert que l’application permettait à des conducteurs non autorisés, pour certains suspendus par Uber, de télécharger leur photo sur le compte de chauffeurs accrédités.En septembre 2017, Transport for London refusait déjà de renouveler la licence d’Uber, citant l’absence de vérification des antécédents des conducteurs, les réticences du groupe à signaler des infractions et le refus de son logiciel de conduire des personnes identifiées comme des représentants du gouvernement ou des forces de l’ordre. Après avoir fait appel, le groupe avait obtenu de la cour de justice, en juin 2018, une licence de quinze mois à l’échéance de laquelle, en septembre, elle avait arraché un sursis supplémentaire de deux mois.

By |2019-11-25T21:12:40+00:00November 25th, 2019|Scoop.it|0 Comments

LVMH rachète Tiffany pour 14,7 milliards d’euros

LVMH a réussi à croquer les diamants de Tiffany après avoir accepté de se montrer plus généreux. Un petit mois après la révélation des discussions entre les deux entreprises, le géant mondial du luxe a annoncé ce lundi matin que l'opération était bouclée au prix de 135 dollars l'action, soit un total de 16,2 milliards de dollars (14,7 milliards d'euros). Pressé par son conseil d'administration, le joaillier américain avait demandé à LVMH (propriétaire des « Echos »)  de relever son offre initiale  de 14,5 milliards de dollars.Après réflexion, le géant français du luxe a donc accepté relativement rapidement la surenchère pour éviter une surprise, ce qui n'a guère surpris le marché. « Il n'y a pas beaucoup de débats autour de la solide logique stratégique de cet accord, tant pour LVMH que pour Tiffany », jugeaient, avant la conclusion du deal, les analystes de Royal Bank of Canada. « C'est une marque emblématique, une icône de l'Amérique qui devient ainsi un peu française », se félicite Bernard Arnault, le président de LVMH.Le marché de la bijouterie-joaillerie brille de mille feuxLa Bourse salue l'offre de LVMH sur TiffanyDepuis les fuites fin octobre sur l'intérêt du géant mondial, le cours de Bourse de Tiffany avait grimpé. L'action avait clôturé à 125,51 dollars vendredi à Wall Street. Tout le monde attendait de voir si un chevalier blanc pouvait surgir. Début novembre, le suisse Richemont, premier joaillier mondial - avec Cartier et Van Cleef & Arpels-, avait fait savoir qu'il n'était pas intéressé. Kering de son côté est resté silencieux.Rattraper RichemontTiffany, fondé en 1837 à New York, est une jolie prise pour LVMH. Son rachat signe tout simplement la plus grosse acquisition de l'histoire du champion mondial du luxe. C'est plus de trois fois plus que ce que Bernard Arnault avait mis sur la table pour le joaillier italien Bulgari (4,3 milliards d'euros) en 2011. Surtout, Tiffany va lui permettre de rattraper Richemont, qui réalise plus de 7 milliards d'euros dans ce secteur (51 % de son chiffre d'affaires). Avec le joaillier américain, LVMH va en effet quasiment doubler le poids de son pôle horlogerie joaillerie (TAG Heuer, Chaumet, Zenith, Hublot, Fred), dont le chiffre d'affaires s'est élevé l'an dernier à 4,1 milliards - dont 60 % dans les bijoux.

By |2019-11-25T21:12:17+00:00November 25th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Comment les banques européennes préparent la riposte face aux Gafa

Demain, proposer « seulement » des services bancaires deviendra insuffisant. Les établissements financiers commencent déjà à travailler ces logiques de communauté et de plate-forme. « Les banques ont compris que ce n'était plus le produit, mais le client qui devait être au centre des nouveaux modèles bancaires », souligne Stéphane Dehaies, associé banque et fintech chez KPMG.Cela s'observe à grande échelle dans l'enrichissement des applis bancaires. Le combat s'engage pour embarquer le plus de fonctionnalités possible et muscler les taux d'utilisation.Demain, ces applications devront se mesurer à celles des Gafa, capables d'embarquer des bouquets de services très divers, bien au-delà des fonctionnalités purement financières.Uber Money, dernier symbole de l'offensive des Gafa contre les banquesEn la matière, les banques suivent une ligne de crête : parvenir à trouver l'équilibre entre respect de la vie privée et enrichissement des services. « Nous avons une démarche de tiers de confiance sur ces sujets », indique-t-on à la Société Générale.L'arme du cashbackDe même, les offres de type cashback (« remises en argent »), très courantes aux Etats-Unis, sont utiles pour fédérer et fidéliser. Société Générale a officialisé la semaine dernière le lancement d'une offre cashback en magasin et « in-app ».La banque s'est associée avec vingt enseignes, qui totalisent 1.500 points de vente en France, où ses clients pourraient bénéficier « de remboursements d'en moyenne 5 % du montant de leurs dépenses », indique Société Générale, qui évalue à « environ 100 euros par an » le gain pour les plus actifs.Les conditions d'utilisation surréalistes de l'Apple Card« Nous ne sommes pas dans une logique d'acquisition [de clients]. Nous sommes là pour accompagner nos clients existants et mieux répondre à leurs besoins », assure Bertrand Cozzarolo, directeur adjoint client, marketing et distribution chez Société Générale. La banque de La Défense n'est pas la seule à l'offensive, LCL développant ces offres en proximité avec les commerçants voisins d'une agence bancaire.« La carte n'est plus seulement un moyen de paiement à un instant T, elle devient une carte augmentée, sur mesure », assure Bertrand Cozzarolo. Pour les banques, l'enjeu est essentiel : il s'agit de convaincre les clients de continuer d'utiliser la carte de leur banque pour les achats du quotidien, malgré la multiplication des alternatives.Alors que les taux bas pèsent durablement sur la rentabilité des services de banque de détail, le paiement reste une activité aux marges juteuses pour les banques. Quitte à rogner sur les marges pour proposer de nouveaux services, certes coûteux, mais qui pourraient devenir standards à l'avenir.

By |2019-11-24T22:59:00+00:00November 24th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Why Robots Should Learn to Build Crappy Ikea Furniture | WIRED

It’s become a veritable rite of passage for humans settling into their first apartments: assembling a piece of Ikea furniture from a cryptic set of pictures without having either you, or the item in question, fall apart.What better way, thought researchers at the University of Southern California, to torture-teach robots to manipulate the world around them. Following in the footsteps of researchers who last year got robot arms to assemble those classic Stefan chairs (roboticists love Ikea), they’re gifting the robotics community with a new simulator to train robots to put together low-budget Swedish furniture. Ultimately, they hope machines will begin to approach our own dexterity and adaptability to novel objects. Ladies and gentlemen and robots, grab your Allen wrenches.For you and me, assembling things from Ikea is simultaneously simple and hellish: You lament the process, but your great big brain can (mostly) translate the abstract instructions into something real. You run into all kinds of problems, but your creativity surmounts them with ease; the Allen wrench cramps your hand, but your human powers of manipulation are unparalleled.For a robot, this is all pure horror. Sure, robots have been working on assembly lines for decades, but they’re just the muscle. They lift big pieces like car doors into place, for instance, while humans take care of the fine manipulations, such as screwing in tiny parts. The robots’ environment is highly regimented, so the machines never have to improvise—even if they were smart enough to do so, their unpredictability would put their human coworkers at risk.

By |2019-11-24T22:28:29+00:00November 24th, 2019|Scoop.it|0 Comments

Black Friday : pour défendre une consommation responsable, des marques organisent un boycott du 29 novembre

Le Black Friday - rendez-vous commercial annuel venu des États-Unis puis importé en France en 2013 - propose une consommation massive. Ce 29 novembre est l'incarnation d'un modèle où surproduction et surconsommation s'unissent sous la bénédiction de promotions déraisonnées. Mais c'est sans aucun questionnement sur l’impact sur les hommes et l’environnement.Fête des Célibataires version Alibaba, Prime Day de l'Américain Amazon et Black Friday, le vendredi qui suit la fête de Thanksgiving aux États-Unis... les occassions de frénésies d'achats se multiplient à travers le monde. Mais cette année de nombreuses marques, souvent réunies en collectif, engagent une contre-campagne. Pour elles, la seule réduction qui compte, c'est celle de notre empreinte écologique.

By |2019-11-24T11:14:34+00:00November 24th, 2019|Scoop.it|0 Comments