Pour aider les entreprises à lutter contre les cybermenaces, la startup Cyber-Detect a mis au point une technique d’analyse de codes malveillants. La solution permet d’identifier les attaques inédites, ainsi que les virus camouflés échappant aux logiciels de détection couramment utilisés, indique le CNRS. Une approche basée sur la détection de codes malveillants non répertoriés dans les bases de virus connus grâce à une « analyse morphologique » du programme. Celle-ci permet d’identifier ou de reconnaître un comportement caractéristique de logiciel malveillant.

La start-up NextMind expose son casque qui décode les ondes cérébrales et traduit l’intention de l’utilisateur à l’écran, lui permettant de « tirer » sur des canards dans un jeu vidéo, sans appuyer sur un bouton, lors de l’avant-première du CES 2020 à Las Vegas, le 5 janvier 2020. Crédits : Nextmind
Les progrès en neuroscience sont en passe de faire du concept de « télépathie » une réalité. Elon Musk et sa société Neuralink ne sont pas les seuls acteurs à mettre au point de telles solutions. Fondée en 2017 et issue du laboratoire de sciences cognitives et psycholinguistique du CNRS, NextMind est spécialisée dans les neurotechnologies de commande par la pensée et propose un dispositif de décodage de l’activité neuronale. Il s’agit du premier dispositif portable de détection d’ondes cérébrales non invasive permettant de traduire instantanément les signaux cérébraux provenant du cortex visuel de l’utilisateur en commandes numériques. Ils facilitent ainsi l’interaction et le contrôle d’interfaces digitales comme des ordinateurs ou des casques de réalité virtuelle ou de réalité augmentée. En d’autres termes, ce dispositif permettra à son utilisateur de contrôler son smartphone, un objet connecté ou un ordinateur par la pensée. Après la commande vocale, la commande neuronale révolutionnera-t-elle nos usages numériques ?

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