La Bourse de Shanghai s’était dite inquiète du risque que l’entreprise ne puisse « respecter les conditions d’émission et d’enregistrement ou les exigences (des régulateurs) en matière d’information ». Le groupe lui-même a « fait état de problèmes majeurs tels que des changements dans la supervision de la fintech », a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Jack Ma dans le collimateur
L’annonce est intervenue après une réunion inhabituelle avec les régulateurs à laquelle avaient été convoqués Jack Ma, principal actionnaire d’Ant Groupe, le président du groupe, Eric Jing, et le directeur général, Simon Hu. Les médias d’Etat avaient récemment mis en garde contre l’instabilité financière qui pourrait résulter de la croissance rapide du groupe.

Jack Ma, l’un des plus puissants milliardaires chinois, a été la cible des critiques des médias d’Etat après un discours fin octobre à Shanghai. Il avait alors semblé accuser les régulateurs de brider l’innovation des fintech, et s’était vanté du record boursier qu’Ant s’apprêtait à battre, après celui d’Alibaba à Wall Street en 2015 (25 milliards de dollars).

Dimanche, le « Financial News », contrôlé par le pouvoir chinois, s’est inquiété que les géants de l’internet comme Ant Group deviennent trop gros. Et mis en garde contre une éventuelle « grave contagion des risques ».

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