Après Paul Tudor Jones et Bill Miller, Stanley Druckenmiller est le dernier grand gérant de Wall Street à avoir succombé au charme du bitcoin. « Il a beaucoup d’attrait comme réserve de valeur. Il existe depuis 13 ans et chaque jour qui passe renforce sa marque », a déclaré à CNBC, le gérant de hedge fund qui, avec George Soros, fit vaciller la livre sterling en 1992.

Stanley Druckenmiller qui gère désormais sa fortune (4,4 milliards de dollars) au sein de sa société d’investissement familiale Duquesne, détient des bitcoins pour diversifier un portefeuille, composé aux trois quarts d’actions, essentiellement américaines. Cette année, il a profité de la hausse de groupes comme Amazon, Netflix, Alphabet, et misé sur le rebond de titres comme Starbucks et JPMorgan Chase.

185 milliards de dollars
Les gérants de hedge funds constituent une manne potentielle considérable pour les marchés des cryptos. La fortune des 25 plus riches d’entre eux est estimée à 185 milliards de dollars cette année, en hausse de 2,8 milliards de dollars par rapport à 2019, selon « Forbes ». Ces gestionnaires sont en quête permanente de nouveaux investissements et placements (rendement, diversification du portefeuille) et le bitcoin peut leur apparaître comme un bon candidat. A peine 1 % de leur fortune lui apporterait 18,5 milliards de dollars de nouveaux capitaux.

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