« Nous pouvons sauver la Terre !, clame Jeff Bezos sur Instagram. Il faut prendre des mesures collectives [notamment] dans les grandes entreprises. » Le réveil écologique a sonné l’an dernier pour le patron d’Amazon, lorsqu’il a promis que son entreprise atteindrait la neutralité carbone en 2040. Sacré défi pour une société qui transporte et livre 10 milliards d’objets dans le monde chaque année.

Il faut dire que la firme était à la traîne, interpellée à de nombreuses reprises pour son manque d’implication dans la lutte contre le réchauffement climatique. Invité en 2016 par l’ONG Carbon Disclosure Project à faire la lumière sur ses émissions, le géant du commerce en ligne n’avait pas jugé nécessaire de répondre et s’était retrouvé cloué au pilori des pollueurs, aux côtés des pétroliers ExxonMobil, BP et Chevron. L’année suivante, Greenpeace l’épinglait pour son faible recours aux énergies renouvelables (17 %, contre 56 % pour Google ou 83 % pour Apple).

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