La 5G a fait pschitt pour l’instant. Ce n’est pas une grande surprise dans les états-majors des opérateurs. Mais six mois après que les quatre principaux groupes de télécoms français ont lancé la dernière technologie mobile, Bouygues Telecom ​est le premier à le reconnaître officiellement.

« La 5G démarre assez doucement en termes d’usage. Les gens ne se lèvent pas le matin en se disant : tiens je veux avoir la 5G, a expliqué Olivier Roussat, le directeur général de Bouygues. Aujourd’hui, c’est moins de 1 % du trafic sur notre réseau. »

Un débit décuplé mais inutile
Si la 5G peine à convaincre les clients, c’est d’abord qu’il s’agit d’un investissement important. Il faut être muni d’un smartphone compatible, c’est-à-dire bien souvent changer de terminal pour un appareil plus récent et donc cher. Pour les utilisateurs d’iPhone, par exemple, il faut impérativement s’équiper du tout dernier modèle de la firme à la pomme, le seul à disposer d’un modem 5G. Ensuite, il faut souscrire un forfait 5G. Et à l’exception notable de Free, qui a fait le choix d’offrir la nouvelle technologie sans surcoût, les trois autres opérateurs font payer plus cher.

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