Début mars, le consortium a ainsi lancé, sous le contrôle d’un conducteur et de l’équipe du projet, ses premiers essais sur une voie commerciale, avec une « rame TER Regio 2N spécialement modifiée et équipée par l’usine Alstom de Crespin ». Bardé de capteurs, le prototype a circulé dans le Nord, entre Aulnoye et Busigny et entre Busigny et Calais.
Le système de conduite de la locomotive, permettant d’automatiser l’accélération et le freinage, a ensuite été testé au Centre d’essai Ferroviaire (CEF) de Petite-Forêt, près de Valenciennes. Du 17 au 21 mai, une seconde série d’essais a été organisée sur ces mêmes lignes, dans le but de « mettre au point le système de conduite » de la rame, et d’aboutir, « dans les prochains mois », à une circulation semi-autonome.
Sur les rails, une multitude d’innovations
Le gouvernement veut « donner un avenir » aux petites lignes de train
Compte tenu des enjeux cruciaux de cybersécurité, le consortium se veut rassurant. Il assure que l’ensemble du projet est mené en « collaboration étroite » avec l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).
Circulation-test pendant les vacances scolaires, avec des voyageurs
« En dehors des périodes de recherche et de tests », cette rame sera, pendant les vacances scolaires « mise en circulation commerciale classique, et transportera des voyageurs », toujours sur la même ligne, ajoute le communiqué sans préciser de date exacte. Des trajets qui permettront de récolter des données -comme la couleur des feux de signalisation et l’environnement du train – pour améliorer et rectifier les algorithmes.Meilleure circulation, gain en fluidité et en régularité… La SNCF place ses espoirs dans ce train autonome pour améliorer son offre. Mais il faudra attendre encore 2024-2025 avant de voir circuler, en totale autonomie, des rames commerciales, estimait la compagnie ferroviaire en décembre dernier.
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