Les altimètres des avions permettent d’indiquer la hauteur à laquelle ils se trouvent au-dessus du sol afin d’atterrir en toute sécurité lorsque le temps n’est pas dégagé et que les pilotes ne disposent pas d’une bonne visibilité. Mais à cause des interférences du réseau 5G, la Federal Aviation Administration (FAA) demandent aux avions de ne pas compter sur leur altimètre lorsqu’ils atterrissent dans certains aéroports.

6 834 avions et hélicoptères ne pourront ainsi pas utiliser la plupart des systèmes d’atterrissage guidés et automatiques s’ils atterrissent dans un aéroport où les interférences sont trop élevées pour que leur altimètre soit fiable selon la FAA. Le problème est dû au déploiement de la fréquence C-Band, utilisé par le protocole 5G, proche de la fréquence qu’utilisent les altimètres radio.

Une interdiction non applicable si les compagnies aériennes peuvent prouver que leurs avions sont équipés d’altimètres protégés ou non pas affectés par les interférences.

Malgré les problèmes occasionnés, la Federal Aviation Administration reste confiante dans une mise en œuvre sûre pour le trafic aérien:  « La FAA estime que l’expansion de la 5G et l’aviation coexisteront en toute sécurité. Aujourd’hui, nous avons fait un pas important vers cet objectif en publiant deux consignes de navigabilité afin de fournir un cadre et de recueillir davantage d’informations pour éviter les effets potentiels sur les équipements de sécurité aérienne. La FAA travaille en étroite collaboration avec la Federal Communications Commission et les entreprises de télécommunications sans fil, et a progressé vers une mise en œuvre sûre de l’expansion de la 5G. Nous sommes convaincus qu’avec une collaboration continue, nous atteindrons cet objectif commun. »

Lire l’article complet sur : www.tom.travel