Virgin Hyperloop (ex Hyperloop One), société dans laquelle le milliardaire Richard Branson a investi, vient de prendre une décision stratégique : se concentrer sur le transport de marchandises plutôt que dans le transport de voyageurs. Une décision qui s’accompagne du licenciement 111 personnes, soit la moitié de l’effectif de la société. Virgin Hyperloop a été pourtant l’une des premières à réussir un test avec à son bord deux personnes en 2020. Sur une piste d’essai de 500 mètres, la capsule est parvenue à atteindre une vitesse de 172 km/h en 15 secondes. La même année, la société levait 172 millions de dollars et annonçait des premiers trajets avec passagers en 2020.

Mais la crise sanitaire est passée par là et les autorisations règlementaires pour le transport des passagers restent encore difficiles à obtenir. « Il est plus facile de se concentrer sur les palettes — il y a moins de risques pour les passagers et moins de procédures réglementaires », a déclaré DP World, groupe logistique émirati qui détient 76% de Virgin Hyperloop. Le groupe a fait entendre qu’il souhaitait investir avant tout dans le transport de marchandises en Arabie Saoudite. Le chiffre d’affaires généré par le fret pourrait alors servir à développer le transport de passagers dans un deuxième temps.

Une aubaine pour les nombreuses autres sociétés qui tentent également de développer le train supersonique imaginé par Elon Musk en 2013. Vont-elles prendre la même décision faute de moyens financiers et d’autorisations ?

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