Monthly Archives: April 2022

Les satellites Starlink d’Elon Musk privés de fréquence en France

Le Conseil d'Etat reproche à l'Arcep de ne pas avoir procédé « à une consultation du public » avant d'accorder ce feu vert, alors même que cette décision était « susceptible d'avoir une incidence importante sur le marché de la fourniture d'accès à internet à haut débit, et d'affecter les utilisateurs ». La décision donne ainsi droit aux arguments des deux requérants, les associations environnementales Priartem et Agir pour l'environnement. Selon Me François Lafforgue, avocat des associations, la décision judiciaire lui interdit d'utiliser ces fréquences, et donc de proposer son service en France. Stephen Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'Environnement, a salué une décision qui a « remis les choses à l'endroit ». « À force de vouloir aller trop vite, on finit par brûler les étapes, a-t-il estimé, en allusion au fait que l'Arcep n'ait pas procédé à une consultation du public. Le Conseil d'Etat envoie un signal à ceux qui confondent vitesse et précipitation. » Ukraine : des terminaux du service internet Starlink d'Elon Musk sont arrivés sur place Par ailleurs, « nous appelons désormais l'Arcep à ne pas se contenter d'appliquer formellement » l'obligation de consultation, et « à bien procéder à une évaluation économique et environnementale » du projet de Starlink, a-t-il ajouté. Les 12.000 petits satellites que Starlink prévoit de lancer gêneront par exemple tous ceux qui aiment observer le ciel étoilé, a-t-il estimé. Le service Starlink permet aux habitants des zones mal desservies par les réseaux fixe et mobile des opérateurs télécoms d'avoir accès à internet, via des milliers de petits satellites circulant en orbite basse (principalement 550 kilomètres) autour de la Terre. Pour mener à bien ce projet, Elon Musk cherche à obtenir l'autorisation pour l'envoi de 30.000 satellites de seconde génération dans l'espace. Elle dispose déjà d'une autorisation pour 12.000 satellites qui vont progressivement rejoindre les 2.000 déjà en vol. Mais en février, la NASA s'est inquiétée de ce projet : pour elle, cela va drastiquement augmenter le risque de collisions.

By |2022-04-06T06:43:45+00:00April 6th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Amazon embarque la fusée Ariane à la poursuite de Space X

Jeff Bezos passe la vitesse supérieure dans l'Internet spatial. Amazon a annoncé mardi avoir signé des accords avec trois opérateurs de fusées pour son projet Kuiper, destiné à mettre en orbite basse (à 550 kilomètres de la Terre) 3.236 satellites et faciliter ainsi l'accès en tout point du monde à un Internet haut débit. Les accords prévoient jusqu'à 83 lancements sur une période de cinq ans, qui permettront de sécuriser l'accès à l'espace « pour la majorité de sa constellation ». « Une fois déployé, le système Kuiper aura la capacité de desservir des dizaines de millions de foyers individuels, d'entreprises et de clients institutionnels dans des régions dépourvues de haut débit fiable », prévoit Amazon.

By |2022-04-06T06:42:17+00:00April 6th, 2022|Scoop.it|0 Comments

La France s’illustre dans la « Pixel War » et fait exploser les audiences de Twitch

Un immense drapeau tricolore, une carte Vitale ou Thomas Pesquet : pendant 4 jours la communauté des internautes français s'est réunie pour faire briller la France sur les écrans de l'Internet mondial. Au départ, il y a une toile blanche de 4 millions de pixels ouverte le 1er avril par la plateforme communautaire Reddit . Le but est de réaliser une oeuvre d'art numérique sous la forme d'une immense fresque collective. N'importe quel utilisateur pouvait participer en plaçant un pixel de couleur toutes les cinq minutes sur la toile. L'idée est de pousser les différentes communautés et utilisateurs de Reddit à échanger dans un élan de collaboration artistique. Pour arriver à créer une oeuvre originale, les internautes doivent en effet se coordonner à plusieurs, voire milliers, pour s'approprier un morceau de la fresque et y laisser son empreinte. Mais très vite, l'espace à colorier s'est fait rare et l'expérience collaborative s'est transformée en guerre de territoire. Une « Pixel War », menée par plusieurs personnalités influentes du web de différentes nationalités qui ont fédéré leurs communautés pour laisser leur marque sur la toile. L'évolution en temps réel de la fresque permettait en effet de constater la détermination de chacune des communautés à ne pas perdre un pixel de terrain.

By |2022-04-06T06:39:35+00:00April 6th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Best Brands 2022 : Consommateur cherche partenaire de vie

Et c’est ainsi que les marques revêtent aujourd’hui un rôle majeur auprès des individus, en étant chaque fois plus proches…  En effet, d’intermédiaires transactionnels, ces dernières se muent aujourd’hui en partenaires de vie, et les individus interrogés en redemandent. C’est que les transformations conjoncturelles et sociétales sont passées par là et aiguisent le besoin de cette présence dans notre quotidien, avec des histoires, des services, des expériences, qui vont bien-au-delà du produit. L’étude dévoile ainsi l’attente du « Frictionless living », ou vie sans heurts, sans friction.  En effet, dans le monde entier, les consommateurs plébiscitent la simplicité. Ils sont à la recherche de marques, d’applications, d’idées qui les accompagnent tout en rendant leur vie plus facile, plus fluide, plus rapide.  Ils ont besoin également de marques qui les connaissent, et qui sont capables de leur donner des conseils personnalisés, voire d’anticiper leurs besoins. Toutefois, il ne faut pas qu’elles deviennent intrusives. . Il y a un équilibre idéal à trouver dans les stratégies de relation clients. Autre tendance sensible, celle de l’Experience above all, (l’expérience avant tout). Aujourd’hui, les consommateurs recherchent une expérience de marque forte, qui va au-delà du produit. Un besoin de sensations plus riches, qui engagent leurs sens. Ainsi, la propriété n’est plus le Graal absolu, l’argent n’est plus un but en soi, et le temps, en revanche, a désormais une valeur précieuse pour un grand nombre d’entre eux.

By |2022-04-04T17:21:56+00:00April 4th, 2022|Scoop.it|0 Comments

[EXCLUSIF] Air Austral intéresse quatre groupes d’investisseurs

Après une semaine particulièrement « intense », Marie-Joseph Malé, président d’Air Austral, voit enfin l’éclaircie. Trois offres non engageantes ont été déposées en vue d’un rapprochement capitalistique. Et ce, « dans les délais », tient-il à préciser. L’une des trois offres est pour l’heure écartée. « Toutefois, rien n’est définitif : si les autres propositions n’étaient pas suffisantes, cette offre pourrait être réexaminée », ajoute Marie-Joseph Malé. De plus, une autre offre, du moins une lettre d’intention, a également été déposée de la part d’investisseurs réunionnais. Afin, semble-t-il, de maintenir « l’autonomie » d’Air Austral, écartant ainsi la possibilité de rapprochement avec une compagnie aérienne concurrente comme Corsair. « A ce stade, deux offres tiennent véritablement la route pour le rapprochement, ainsi que celle des investisseurs réunionnais pour la solution autonome d’Air Austral ». Cruel dilemme ! Quatre à six semaines de discussions Interrogé sur sa préférence, Marie-Joseph reste prudent. « Il y a le choix du cœur et le choix de la raison. » « Pour moi comme pour Pascal » de Izaguirre, président de Corsair, le choix du coeur serait de dire « s’il y avait suffisamment d’argent, nous resterions chacun autonomes. Malheureusement, ce n’est pas exactement le cas. » « Si on va vers le choix de la raison, il est encore trop difficile de se positionner : les négociations viennent tout juste de débuter ». « Il est urgent de bien cerner les choses avant d’émettre un avis quelconque. » Pour l’heure, les offres sont « non engageantes ». Il va falloir entamer la phase II, soit celle des négociations : audit approfondi, accès à la « data room », etc. Bien évidemment, les offres prônant un rapprochement auront accès aux données d’Air Austral et de Corsair. Pour les Réunionnais, seuls les chiffres d’Air Austral seront visibles. « On est donc partis pour une période de 4 à 6 semaines, durant laquelle chacun va pouvoir se faire une idée du business plan. Je pense que, d’ici la mi-mai, nous arriverons à une offre que nous pourrons considérer comme engageante. »

By |2022-04-04T16:53:31+00:00April 4th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Pourquoi comprendre les émotions de ses clients maximise-t-il leur satisfaction ?

Dans le cadre du salon Stratégie Clients, une conférence s’est déroulée sur le thème de l’émotion dans la relation client. La société Zaion est venue expliquer ses recherches autour de « l’intelligence artificielle émotionnelle » accompagnée de l’un de ses clients, La Banque Postale. « Nous cherchons à comprendre les émotions grâce à de l’intelligence artificielle », a commencé à expliquer Alya Yacoubi, Responsable du laboratoire de la société Zaion, au début de la table-ronde du salon Stratégie Clients. Pour cela, la société spécialisée dans la relation client analyse la voix des interlocuteurs. La technologie utilise une intelligence artificielle paralinguistique afin de détecter le profil de l’interlocuteur (âge, sexe, etc.) ainsi qu’une intelligence artificielle émotionnelle. Elle peut ainsi adapter les réponses en fonction de ce profil et des émotions de l’appelant. « Nous pouvons ainsi déterminer s’il s’agit d’une émotion forte telle que la colère ou d’une émotion faible telle que l’agacement », a détaillé Alya Yacoubi. Grâce au machine learning, la technologie de Zaion apprend de ses erreurs, s’améliore et peut faire des prédictions sous la supervision de l’humain. La Banque Postale et son callbot Lucy Une promesse qui a convaincu La Banque Postale dans son accompagnement des personnes fragiles ou vulnérables. Chaque première semaine du mois, la banque publique enregistre un pic d’appels concernant notamment les soldes des comptes bancaires. Pour pouvoir répondre à tous ces appels, elle a mis en place un callbot nommé Lucy pour répondre à ces questions dites « simples ». « Notre callbot adapte son niveau de voix en fonction des émotions des interlocuteurs afin de générer des émotions positives », a illustré Sandrine Beltran, Directrice Relation Client de La Banque Postale. Lorsque la demande est plus complexe ou que l’émotion du client est forte, le callbot transfère le client vers un « vrai » conseiller. « Nous travaillons à ce que cette passation se fasse le plus rapidement possible pour éviter le mécontentement », a complété Alya Yacoubi. Même s’il s’agit d’un robot, l’intelligence artificielle créée par Zaion est sujette aux incertitudes et aux erreurs. Une situation qui peut rendre l’IA plus « humaine », mais qui peut aussi déplaire aux interlocuteurs. « Il est important que la technologie de détection des émotions soit bonne pour ne pas créer de la frustration. Faut-il chercher à humaniser son bot ? Faut-il prévenir le client du risque d’erreur ? Les retours permettent de le savoir », a expliqué William Sabadie, Responsable du groupe de recherche Marketing de l’IAE de Lyon. De fait, les expérimentations menées par Zaion ont montré que les appelants étaient plus virulents envers le bot les conseilelrs humains. De gauche à droite :Alya Yacoubi, Thierry De Laitre, William Sabadie et Sandrine Beltran Vers un conseiller augmenté Toutes les informations collectées par l’intelligence artificielle peuvent nourrir un callbot en cas de forte affluence, mais peuvent aussi être utiles pour les conseillers humains. Selon la société Zaion, l’automatisation a ses limites. « Nous travaillons à l’assistance des conseillers en travaillant sur la reconnaissance des émotions mais aussi sur l’analyse de la conversation en temps réel afin de prodiguer des conseils ». Des fonctionnalités qui intéressent La Banque Postale et qui permettraient par exemple de donner les prix de la concurrence en temps réel aux conseillers afin de mieux vendre certains services.

By |2022-04-04T16:51:25+00:00April 4th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Le métavers, un club de riches ?

Si la question se pose, c'est que le métavers introduit deux concepts absents dans le Web actuel : la rareté et la propriété. Dans le métavers, les utilisateurs peuvent jouer à des jeux vidéo, participer sous la forme d'un avatar à des réunions avec les collègues, visiter un musée virtuel, participer à un « concert »… Les Sims (2000) et Second Life (2003) peuvent être considérés comme des premières formes de métavers. La nouveauté, dans les métavers actuels, est la possibilité de posséder des biens virtuels, qui peuvent donc s'acheter ou se vendre, sur des plateformes comme OpenSea. Ces biens, ce sont les fameux NFT, ces « jetons non fongibles » qui permettent de certifier la propriété et l'unicité de tel ou tel objet virtuel. DECRYPTAGE Pourquoi les marques s'emparent déjà du métavers et des NFT NFT, bitcoin, cryptomonnaies : les « rich geeks » prêts à investir des milliers d'euros Or jusqu'à présent, dans le Web actuel, la propriété n'existait pas. Les « skins » qui s'achètent dans le jeu vidéo Fortnite pour habiller les personnages restent dans Fortnite et ne sont pas transposables ailleurs. De la même façon, les utilisateurs de Spotify ne détiennent aucune chanson : ils payent, par abonnement, un droit d'accès. Google et Facebook expérimentent aussi l'abonnement, mais restent largement gratuits - la monétisation se faisant via l'exploitation des données personnelles et la publicité ciblée. « Le métavers, c'est la fin de la gratuité sur Internet, avertit Joël Hazan, associé au BCG. De la même façon qu'on ne peut pas entrer gratuitement dans un musée dans la vie réelle, cela ne sera pas non plus possible dans le métavers ». Le Bored Ape va de pair avec la Lamborghini. Il existe toute une population pour qui les NFT sont un signe extérieur de richesse, et pas uniquement un produit spéculatif. Luc Jodet , cofondateur d'Arianee Certes, tous les NFT n'ont pas autant flambé que les Bored Ape. Dans Decentraland, un autre métavers créé en 2015, les biens les plus communs pour personnaliser son avatar, comme des oreilles de lapin ou des ailes d'ange, démarrent à 1 mana voire moins, soit 2,81 dollars. Les marques peuvent aussi offrir des NFT à leurs clients pour les fidéliser. Mais globalement, les expériences 100 % gratuites seront limitées.

By |2022-04-04T07:39:14+00:00April 4th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Marketing : on fait le point sur la fin des cookies tiers avec OneTrust

« La suppression des cookies tiers signe-t-elle la mort de la publicité ciblée ? » titrait-on en 2020 sur TOM.travel, quelques mois après que Google ait annoncé la fin des cookies tiers sur son navigateur Chrome et à l’approche de l’application de la nouvelle directive européenne E-privacy. Après l’entrée en vigueur du Règlement européen sur la protection des données (RGPD) en 2018 qui encadre le traitement des données, la directive E-privacy oblige les marques à demander le consentement des internautes depuis mai 2021 afin d’utiliser des cookies marketing. Ils peuvent tout accepter, tout refuser ou paramétrer la collecte de leurs données. De nouvelles règles du jeu qui ont poussé Google à annoncer la suppression des cookies tiers sur son navigateur Chrome en Europe. Annoncée en 2022, cette suppression aura finalement lieu en 2023. A lire également : Pourquoi la publicité en ligne ne sera plus jamais la même en France « Je pense que nous assistons à une révolution », déclare Marwen Makhloufi, Senior Sales Engineer EMEA de OneTrust, rencontré dans le cadre du salon E-marketing. La société spécialisée dans la gestion des risques de confidentialité et de mise en conformité travaille notamment avec Amadeus dans le secteur du Tourisme. « L’UE se rend compte que les GAFAM ont le monopole des données et veut plus de souveraineté », continue-t-il. Ces différentes directives qui ont pour but de respecter davantage la vie privée des internautes européens seront complétées par le Digital Act qui obligera bientôt Google et les autres géants numériques à rendre public leurs algorithmes. « Google n’a pas d’autres choix que de se transformer. Et en se transformant, il modifie tout l’écosystème », affirme Marwen Makhloufi. Une alternative encore en gestation Pour compenser la fin des cookiers tiers sur Chrome, qui permettent de suivre le comportement des internautes et de diffuser des publicités personnalisées, Google avait proposé sa méthode FLoC qui vise à cibler un groupe de personnes plutôt qu’une personne individuelle en fonction de leurs points d’intérêt. Une méthode que le géant numérique a finalement abandonné en début d’année au profit de la méthode Topics. Elle « permet aux annonceurs de montrer des publicités pertinentes aux internautes en fonction de leur historique de navigation, sans pour autant révéler à des tiers, ni même à Google, les différents sites qu’ils ont visités », explique la société. Concrètement, Google identifiera 3 points d’intérêt chez un internaute et affichera des publicités en fonction de ceux-ci. Ces thèmes seront gardés en mémoire pendant 3 semaines. Des expérimentations devraient débuter courant 2022, mais il n’est pas exclu que Google change à nouveau de méthode. La firme de Mountain View a encore un an pour mettre son système au point.

By |2022-04-01T21:57:22+00:00April 1st, 2022|Scoop.it|0 Comments

Data doesn’t dictate trends, humans do

Big data supplies us with numbers and percentages. It won’t tell us that we are emerging from a near-death experience, if not our own death, then the death of friends, relatives and strangers, bundled daily as cases and counts. Yes, we knew abstractly we weren’t going to live forever, but now we really know it. We’ve watched time turn chunky and formless, like a big dumb cloud, or a page in a tablet whose lines have dissolved. The internet, on which many people grew over-dependent during Covid, is itself a mortality delivery device, reminding us daily of the birth and unrecalled death of millions of headlines, stories, controversies and ideas, along with our memories of them. Planning things, anticipating things? Both gone. The sexiest shampoos and moisturisers distilled from the cruel giggles of pufferfish, the face masks made from pulverised fire ants. What’s the use of any of that stuff when facemasks make everyone who’s shopping in the supermarket look like a bandaged anteater? My point is that Covid and its aftermath will continue driving a profound change in consumer habits and consumption. Brands, their roles, and what they now need to bring to the table, must respond to that change. As everyone knows, successful branding isn’t about words, or meaning, or cute animals, it’s how a pillow, a ketchup, or a soft drink makes us feel. And with apologies to big data, feelings are not facts. Big data, after all, predicted that Hillary Clinton would be elected president in 2016, whereas the small data my team and I picked up on again and again in the months before the election indicated the exact opposite. After our small data research detected profound and detailed insights about B2B customers in the wake of Covid, Maersk, the world’s largest shipping company (and a highly data-driven enterprise) shifted direction and ultimately witnessed more than a 300% increase in its share price. Still, here’s a data point that’s undeniable: I’m a college dropout. Instead of following my schoolmates to university, I was hired after high school by Lego, whose R&D department I had been advising since I was 12. Years later, Lego admitted it didn’t hire me because I was clever or blonde or smiley – that hurt. No, they wanted to connect with their core customers and as a 12-year-old Danish kid I fit the bill perfectly. Which is why when Mark Ritson accuses me of catastrophising Covid and its aftermath, I found myself transported back to high school, and a world of scornful teachers surrounded by reams of graphs and data. I was reminded why, at 19, I decided that living in the real world would be more appealing and instructive than trendspotting from behind a lectern. My advice to Ritson is to pick up a plastic drinking straw and inhale a few lung-fuls of evidence from a world that’s made up of real human beings, not notches on a graph. After all, when creating brand loyalty, isn’t our biggest challenge to break down, wring out and bring words to love itself? You can search for “love” in a thesaurus, map it out on a spreadsheet, study its definitions in a textbook – or you can venture out into the world and find your own answer. If nothing else, along the way you’ll be given a series of glimpses into what the men and women who pay our salaries actually think and feel.

By |2022-04-01T21:48:09+00:00April 1st, 2022|Scoop.it|0 Comments

Les cryptomonnaies dans le collimateur des lois anti-blanchiment de Bruxelles

Deux dispositions inscrites dans le règlement inquiètent particulièrement les professionnels des cryptomonnaies. La première, c'est l'obligation pour les prestataires de services sur les actifs numériques (PSAN) établis dans l'Union de collecter et vérifier les informations personnelles du destinataire et du bénéficiaire de tous les transferts de cryptos qui transitent par leur plateforme, quel qu'en soit le montant. La cryptosphère dénonce un « deux poids deux mesures » Dans la cryptosphère, on dénonce une inégalité de traitement. « Au sein de l'UE, seuls les virements bancaires de plus de 1.000 euros sont surveillés », explique Elias Bourran, avocat expert du droit de la blockchain et des crypto-actifs. « Ici, la Commission veut se débarrasser de cette limite pour les cryptomonnaies et imposer aux PSAN de collecter des informations pour tous les montants. Cela revient à imposer plus d'obligations aux PSAN qu'aux banques traditionnelles », détaille-t-il. Cryptomonnaies : le projet européen de réglementation met le secteur en émoi Certains eurodéputés justifient cette mesure au nom de la lutte contre le « smurfing ». Une pratique qui consiste à scinder un transfert important en plusieurs petites sommes pour passer sous les radars des régulateurs. La très grande volatilité des cryptomonnaies rendrait par ailleurs caduc tout seuil de signalement, explique-t-on du côté de Bruxelles. Les portefeuilles non hébergés, un « trou béant » dans la régulation La seconde mesure qui inquiète les acteurs de la blockchain concerne les portefeuilles non-hébergés. Ce type de portefeuille permet à l'utilisateur de conserver lui-même sa clé privée, sans intermédiaire. De nombreux particuliers préfèrent stocker leurs tokens sur ces portefeuilles non-hébergés de peur que leurs actifs ne soient volés par des hackers, saisis par les plateformes d'échange ou bien bloqués en cas de changement brutal de législation. Royaume-Uni : le marché du bitcoin suspendu au verdict du régulateur Selon le législateur européen, ces portefeuilles non-hébergés sont « un trou béant dans la réglementation ». Car contrairement aux portefeuilles abrités sur des plateformes comme Coinhouse , il n'est pas nécessaire de fournir des justificatifs d'identité pour ouvrir et utiliser un portefeuille non-hébergé. Et c'est ce qui gêne le législateur européen, qui souhaite que chaque PSAN collecte et vérifie les informations sur l'identité du donneur d'ordre et du bénéficiaire de tous les transferts de cryptos impliquant des portefeuilles non-hébergés transitant par sa plateforme. « Les portefeuilles non-hébergés ont besoin d'être identifiés, de la même manière que vous devez vous identifier lorsque vous déposez de l'argent sur un compte en banque », a fait valoir sur Twitter l'eurodéputé néerlandais Paul Tang (Alliance socialiste et démocrate).

By |2022-04-01T21:43:34+00:00April 1st, 2022|Scoop.it|0 Comments