L’éditeur canadien BlackBerry va fournir des signatures post-quantiques pour le processus de démarrage sécurisé sur les processeurs réseau automobiles crypto-agiles S32G de NXP dans le cadre d’une démonstration visant à illustrer comment atténuer le risque potentiel d’attaques informatiques quantiques sur les logiciels embarqués. En raison de leur puissance de calcul, les futurs ordinateurs quantiques auront en effet la capacité potentielle de « craquer » les algorithmes de cryptographie utilisés aujourd’hui et font donc peser des menaces sur la cybersécurité, en particulier sur la confidentialité des données chiffrées et l’intégrité des signatures numériques.
Dans ce cadre, de nombreuses initiatives émergent dans le domaine de la « cryptographie post-quantique » (PQC), un terme qui désigne une branche de la cryptographie visant à garantir la sécurité des plates-formes matérielles « classiques » même face à un « attaquant quantique ».
L’intégration proposée par BlackBerry sur les processeurs NXP S32G permettra aux logiciels d’être signés numériquement à l’aide du schéma de signature numérique Dilithium de la suite Crystals (Cryptographic Suite for Algebraic Lattices), récemment approuvé par le National Institute of Standards and Technology (NIST) et présenté comme post-quantique. De quoi offrir, assure la firme canadienne, une tranquillité d’esprit aux sociétés qui fournissent ou utilisent des actifs à long cycle de vie dans des domaines comme les infrastructures critiques, le contrôle/commande industriel, l’électronique aérospatiale et militaire, les télécommunications, les infrastructures de transport et les voitures connectées.
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