Il hante les lieux depuis ses débuts. Depuis l’ouverture de Station F en 2017, Marwan Elfitesse est le principal relais des entrepreneurs présents sur le campus. Et même avant. Ce responsable des programmes start-up et services business a oeuvré dans les coulisses pour lancer, avec cinq autres personnes et sous la houlette de Roxanne Varza, sa patronne, ce qui est vendu comme le plus grand campus de start-up du monde .

« Nous avions la vision de Xavier Niel, ensuite c’était à nous de créer et proposer ce qu’on voulait », se souvient le professionnel de 36 ans. Autrement dit, démarrer de zéro – avec tout de même un soutien de renom – et construire. Un peu comme une start-up. A la différence près que la date limite était bien précise : avril 2017. Mais comme un chantier ne finit jamais à l’heure… ce sera finalement le mois de juin. « Quand on a vu les entrepreneurs débouler, Station F n’était plus seulement à nous », se souvient-il aujourd’hui, assis à La Felicità, le restaurant du groupe Big Mamma qui voit graviter les quelque 1.000 pépites du campus.

Passé par la Silicon Valley et Microsoft
Il gère une trentaine de programmes, un tiers issu de grands groupes, un tiers d’écoles et le dernier de structures indépendantes, avec en prime les trois « faits maisons » que sont le Founders, le Fighters et le Femtech programs. Pour ces derniers, il va dénicher les pépites, voit passer les centaines de dossiers, s’occupe de les sélectionner et fait partie des jurys.

« C’est quelqu’un de très disponible et aidant », souligne Raphaël Jabol, le fondateur d’Ekie dont la start-up est incubée à Station F. Aujourd’hui, l’essentiel de son travail consiste à connecter les personnes : entrepreneurs, investisseurs, grands groupes, start-up, associations, alumnis… « Il ne faut jamais avoir la prétention de faire à leur place, mais les aider à trouver les bonnes personnes », estime-t-il.

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