Déficit d’acceptation

Car c’est bien la question de l’acceptabilité des taxes sur l’énergie qui se pose. Dans son étude de février, le Conseil des prélèvements obligatoires s’est penché sur la crise des « gilets jaunes » pour tenter d’apporter des réponses au fait que la taxation énergétique est l’outil fiscal le plus mal accepté, alors qu’il est le plus vertueux pour lutter contre les pratiques nuisant à l’environnement.

La fiscalité énergétique promet d’ailleurs d’être au coeur des débats à l’Assemblée, où seront examinés le projet de loi sur le pouvoir d’achat et le budget rectificatif à compter de lundi. Les Républicains réclament un prix garanti à 1,50 euro le litre , qui pourrait impliquer une baisse de la TICPE ainsi qu’un geste sur la TVA assise sur cette taxe intérieure (qui rapporte 6,6 milliards d’euros).

« Nous défendrons des amendements pour une baisse de la TVA sur le carburant et une suppression des taxes sur la taxe, comme la TICPE », promet aussi la députée socialiste Christine Pirès-Beaune. Un sujet sur lequel les alliés écologistes de la Nupes risquent de marquer leur désaccord et, par là même, de se retrouver dans le même camp que la majorité présidentielle.

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