Menacé de submersion d’ici 2100, l’archipel des Tuvalu, situé dans l’océan Pacifique, veut créer son jumeau numérique dans le métavers pour conserver une existence, même virtuelle. Et si le métavers pouvait donner une seconde vie aux destinations et lieux en voie de disparition ou difficilement accessibles ?

Le réchauffement climatique menace de submerger l’archipel polynésien des Tuvalu d’ici la fin du siècle. Sous cette menace, son gouvernement réfléchit à la manière de sauver l’archipel et ses 12 000 habitants, mais aussi d’alarmer la population des effets du réchauffement climatique. Après un discours du ministre des affaires étrangères de l’archipel réalisé les pieds dans l’eau dans le cadre de la COP26 l’an dernier, l’ensemble d’îles fait à nouveau parler de lui en annonçant créer sa copie numérique dans le métavers pour survivre…virtuellement.

Pour l’archipel des Tuvalu, créer son jumeau numérique dans le métavers est une façon d’assurer la survie de ses institutions et de son patrimoine culturel. « Lorsque cela arrivera, que Tuvalu aura disparu et que tout ce qu’ils auront sera ce monde virtuel… nous pourrons toujours nous souvenir de Tuvalu tel qu’il est, avant qu’il ne disparaisse. », a déclaré Eselealofa Apinelu, ancienne procureure générale de Tuvalu et actuelle haut-commissaire aux Fidji. L’idée est de créer une copie numérique des 9 atolls, patrimoine culturel et historique inclus, afin qu’ils puissent être visités virtuellement.

En annonçant se dédoubler dans le métavers, l’archipel des Tuvalu se sert d’un sujet médiatique pour alerter sur la menace qui plane sur de nombreuses îles à travers le monde. Mais il vient aussi poser la question de la représentation des lieux culturels et touristiques en voie de disparition dans l’espace virtuel.

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