Comme un incendie qui dévore une forêt, l’écoanxiété se répand. En 2021, 45 % de jeunes sondés dans dix pays affirmaient même qu’elle affectait leur vie quotidienne, selon la revue The Lancet Planetary Health. A Toulouse, l’Ecole nationale supérieure agronomique (Ensat) vient de se saisir du sujet. A partir du mois de novembre, elle débutera un cycle de formations, pour les élèves et les personnels, destiné à voir l’écoanxiété comme un problème systémique, « une réaction saine face à un monde en crise ».
« La solution passe par des étudiants plus conscients de leur connexion au vivant. Plus nous entrons en relation, plus nous devenons résilients », affirment Marie Bourgine, Isabelle Giraldo et Candice Marro, toutes trois psychothérapeutes ou écothérapeutes, qui ont travaillé à mettre en place la nouvelle formation.
Mais l’initiative vient des étudiants eux-mêmes. Blandine Vignal, 20 ans, étudiante en deuxième année, a « choisi une école d’agronomie pour travailler sur la question de la production alimentaire ». Végétarienne, « militante écolo du quotidien », elle ne veut « plus rester dans le déni ».
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