La semaine boursière qui vient de s’achever sonne comme un avertissement pour la « Big Tech ». Il n’est plus question de traitement de faveur pour les stars de Wall Street. Avec la remontée des taux, la donne a changé et le temps de l’indulgence est terminé.

La brutalité des réactions à la publication des résultats trimestriels des tout-puissants Gafam (Google-Alphabet, Facebook-Meta, Amazon, Microsoft et Apple) en témoigne. Alphabet a lâché 9 % mercredi et Microsoft 7,7 %. Meta, dont la stratégie soulève, une nouvelle fois, de sérieux doutes parmi les investisseurs, a plongé de 24 % le lendemain. Amazon a perdu 7 % vendredi. Seul Apple fait figure de rescapé , après des sanctions d’une rare violence. Les résultats de la firme à la pomme ont été salués par un gain de 7,5 % vendredi.

Alors certes, cette note positive, conjuguée à un reflux des taux sur le marché obligataire, a permis au marché de reprendre son souffle. Le Nasdaq, l’indice à forte coloration technologique de Wall Street, a repris 2,87 % sur la séance, ce qui lui a même permis de terminer la semaine dans le vert (+2,2 %).

Le vent a tourné
Mais le vent a bel et bien tourné. Et le dégonflement de la bulle de la tech qui avait commencé par toucher les valeurs plus petites ou moins rentables, affecte désormais aussi les valorisations des mastodontes de Wall Street. 2022 n’est toutefois pas 2000. On se souvient d’une modeste librairie en ligne, Amazon, qui avait alors perdu plus de 90 % de sa valeur, et d’Apple qui avait fondu de plus de 80 %.

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