D’ici quelques jours, l’entreprise de paris hippiques va lancer ses premiers NFT (Non Fungible Tokens) afin d’animer des jeux. C’est ce que décrit Constantin Garreau, directeur de l’innovation du PMU. Il a pris la parole lors de l’événement organisé par Alliance Digitale, le 1er décembre.
Les joueurs s’affronteront dans des courses virtuelles, dont les résultats seront calculés à partir de l’historique de courses réelles
Ces NFT s’assimilent à des cartes représentant des chevaux réels sur un mode graphique et sont magnifiés par un traitement digital créatif. On est proche de ce qu’organise Sorare avec des cartes de footballeurs. Les chevaux virtuels pourront être achetés par des joueurs en ligne. Ces joueurs pourront s’affronter dans des courses virtuelles, dont les résultats seront calculés à partir de l’historique des courses réelles auxquelles ces chevaux ont participé par le passé ou de chevaux qui leur ressemblent et ont des attributs similaires. Le PMU dispose des données ad hoc.
Il n’y aura pas d’argent lié aux courses dans un premier temps. « La réglementation ne le permet pas » pointe Constantin Garreau. Le PMU travaille avec plusieurs studios de jeux vidéo afin de développer ce jeu. Le public visé dans un premier temps concerne les fans de NFT, un peu Geeks, ce sont quelques dizaines milliers de personnes. Le défi sera de convaincre un public plus large dont les jeunes générations qui achètent des compléments à leur avatar dans les mondes virtuels.
Des chevaux digitaux liés à la réalité
« Nous allons lancer dans les prochains jours un jeu avec des NFT, avec l’idée de chevaux digitaux dont les performances sont liées à la réalité. Le métavers est l’écrin dans lequel cela va pouvoir se faire, se vivre et s’échanger » décrit le directeur de l’innovation. Est-ce que cela va gagner de l’argent ? Un modèle économique a été conçu. « On l’a en tête, et on se dit que très vite si on est capable d’appliquer l’économie du jeu vidéo, de créer quelque chose avec une économie d’enjeux, cela peut très vite générer plusieurs dizaines voire des centaines de millions d’euros de revenus, et donc devenir quelque chose qui a un vrai impact » déclare Constantin Garreau.
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