Le constructeur de l’iPhone pourrait, dès l’été prochain, autoriser l’installation d’applications extérieures à sa propre boutique. Un changement d’envergure dicté par les nouvelles réglementations européennes. L’Union européenne souhaite forcer Apple à ouvrir son système d’exploitation (iOS) à la concurrence. De quoi donner des sueurs froides à la firme à la pomme (Photo DR)
Aujourd’hui, il est théoriquement impossible d’installer sur un iPhone ou un iPad une application provenant d’une autre plateforme que celle contrôlée par la marque, la fameuse AppStore. Celle-ci contient 3,6 millions d’applications (dont un million de jeux) dûment approuvées par la marque. Cela va des apps modestes et gratuites comme un petit jeu ou un utilitaire, jusqu’à des services comme GoogleMaps, aussi gratuite, et qui est essentielle dans la dissémination du service de navigation de Google. Dans l’AppStore, on trouve tous les prix : si 92 % des apps sont gratuites, certaines destinées aux professionnels valent des centaines de dollars.
Mais la caractéristique principale de l’AppStore est la taxe de 30 % – récemment aménagée – imposée à tous les services payants, qu’il s’agisse des apps à paiement unique ou celle fonctionnant avec un abonnement (par exemple la presse qui n’a jamais vraiment digéré de devoir rétrocéder à Apple un tiers du chiffre d’affaires généré par ses abonnés).
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