Monthly Archives: December 2022

Le plan du gouvernement pour donner un coup de pouce au covoiturage

« Pour que le covoiturage fonctionne en France, il faut que les choses soient simples », estime un professionnel. Le gouvernement y parviendra-t-il avec son plan présenté aujourd'hui à Reims par trois ministres, faisant appel ici aux certificats d'économies d'énergie (CEE), et là aux « preuves de covoiturage » qui donneront aux conducteurs une rétribution en 2023 au-delà d'un seuil de trajets ? Avec la flambée du prix des carburants, qui va devenir plus criante en janvier avec l'arrêt de la remise uniforme gouvernementale de 10 centimes au litre, le sujet du partage des voitures particulières, sur les trajets domicile-travail, est plus scruté que jamais . En novembre, il a concerné 660.000 trajets en France, soit une hausse annuelle de 6 % et 1,8 million d'euros de pouvoir d'achat économisé pour les participants, selon la plateforme spécialisée Klaxit. Tripler les volumes actuels Surfant sur cette vague après un premier plan de 2019, et pour atteindre également plus vite ses objectifs de décarbonation, le gouvernement lance un plan, pour les parcours de moins de 80 km, tenant en trois points. Objectif, tripler le covoiturage à 3 millions de trajets annuels , au plus tard en 2027 et si possible avant. Sachant que 50 millions de sièges vides circulent chaque jour sur les routes, détaille une source ministérielle. En gros, l'exécutif va y consacrer 150 millions par an dès 2023, à raison de trois chèques de 50 millions. Le premier volet consistera en un soutien aux collectivités impliquées dans ce transport partagé, l'Etat mettant un euro en face de l'euro déjà versé dans le système par ces dernières.

By |2022-12-17T09:42:48+00:00December 17th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Guillaume Rozier recruté par Macron : les coulisses d’une nomination

l est, depuis deux ans maintenant, le spécialiste des traitement de données le plus connu des Français, qu’il a aidés à trouver des créneaux de vaccination. Peut-être même, "à la faveur" de la crise du Covid et de son travail de vulgarisation, le premier à avoir embrassé une telle médiatisation. Le voilà désormais à quelques jours d’atterrir à l’Élysée. Comme l’a révélé la newsletter Playbook de Politico, Guillaume Rozier, créateur de CovidTracker, ViteMaDose et récemment TrackMyWatt, va venir garnir les rangs du cabinet d’Emmanuel Macron en tant que "conseiller data" du président de la République, sous les ordres du nouveau chef du pôle communication et stratégie Frédéric Michel. Il devrait faire ses premiers pas au Château en janvier 2023. L’entrée à l’Élysée du jeune ingénieur en informatique n’a rien de surprenant. Elle était même probable, tant il a tapé dans l’oeil du président de la République, qui l’a décoré de l’Ordre national du Mérite "à titre exceptionnel" en juillet 2021.

By |2022-12-17T08:23:11+00:00December 17th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Renault, PMU, Têtu… pourquoi les marques insistent tant avec les NFT ?

C'est fait, Renault vient de lancer ses NFT. Une collection de 1.972 « jetons non fongibles » à l'effigie de la citadine R5, marquant la renaissance de ce modèle. Au premier abord, le losange arrive après la bataille… mais il est loin d'être le seul. Ces derniers jours, les annonces se sont multipliées de la part de marques de toutes sortes : l'Aquarium de Paris, Coca-Cola, PMU , le magazine « Têtu » et, coup de grâce, ce vendredi, avec les cartes collectors de Donald Trump . Cet intérêt coriace pour les NFT de la part de grandes marques, auxquelles on peut ajouter pêle-mêle Cristiano Ronaldo, l'AFP, Aasics, Mattel ou la Ligue nationale de Rugby, détonne avec la reculade, en valeur, de ce marché, en repli de 76 % depuis janvier, selon Nansen. En 2021, en pleine euphorie pour les jetons, les marques qui se lançaient voulaient se donner un verni novateur. Les acquéreurs eux, espéraient une plus-value. Mais en plein hiver crypto ? Exit la spéculation et le buzz A ce stade, il faut rappeler qu'il existe différents types de NFT. Ceux de collection, qui ont défrayé la chronique et alimenté la spéculation ( Bored Apes , Azuki), ceux de jeux ( Sorare ), les oeuvres numériques (plus rares, comme celles de Beeple) et enfin, ici, ceux qui nous intéressent, les jetons de marques. Ces NFT-là partagent un seul but : animer des communautés de fans. Pour Alexandre Embry, responsable du Capgemini Metaverse Lab, « les campagnes marketing lancées aujourd'hui [et qui voient aboutir ces NFT, NDLR], sont le résultat de décisions engagées il y a plusieurs mois, car la réflexion prend du temps ». « On est sorti de l'aspect spéculatif et du buzz, les marques veulent créer de la proximité, de l'adhésion et de l'émulation », poursuit-il. Entre carte de fidélité et actif financier Chez Starbucks, les NFT sont une façon de réinventer la bonne vieille carte de fidélité, qui ne séduit plus la jeune clientèle. La recette est souvent la même : jeux concours, accès à un groupe de fans, à des événements ou des tests de nouveaux produits, et des récompenses sous forme de réductions si on accumule assez de points en consommant. Une mécanique bien connue. Et puis les NFT, toujours limités, sont intrinsèquement taillés pour le marketing de la rareté. LIRE AUSSI : FOCUS - NFT : le retour que l'on n'attendait pas En plein Paris, 400 mètres carrés entièrement consacrés aux NFT Avec leur aspect communautaire - grâce aux groupes Discord , où les fans parlent entre eux et peuvent accéder, par exemple chez Renault , au designer Gilles Vidal (!) -, les NFT réunissent les programmes de fidélité et les fameuses pages de fan Facebook ; qui ont bien vécu. Certains NFT de marques sont gratuits, mais souvent, ils sont payants, généralement une centaine d'euros. La différence ? « Les fans sont beaucoup plus impliqués », relève Alexandre Embry. Pour lui, payer évite les comportements uniquement opportunistes. Mais ne mettent-ils pas un filet à la patte ? « C'est dur de prédire l'évolution du prix des NFT, mais il est logique que les clients aient, de façon sous-jacente, l'attente que leurs jetons se valorisent », note Laurent Aliphat, directeur des contenus marketing de Renault. En conséquence, « ils auront intérêt à parler de la marque en bien », sous peine de voir les NFT… se déprécier ; c'est aussi pour éviter l'effet déceptif d'une dévaluation des jetons qu'ils viennent toujours accompagnés de services et autres goodies. Un marketing de niche pour les geeks ? « La bulle spéculative s'est dégonflée mais les NFT restent très intéressants pour les marques, à la condition qu'elles aient des communautés fortes, comme Têtu, dont les lecteurs sont attachés au titre, ou Lacoste, où les fans ont proposé des idées créatives à la marque », nuance Sébastien Houdusse, chief strategy officer de BETC Fullsix. Si le métavers, très lié aux NFT, « a perdu de sa splendeur », selon lui, les NFT peuvent « renouveler la relation client ». Chez Renault, on parle de « CRM 3.0 », soit un rapport « décentralisé » avec les clients. Mais pas tous les clients. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Les marques de luxe amplifient leur percée dans les NFT Nike est la marque qui tire le plus de revenus des NFT, devant Dolce & Gabbana Pour le moment, ces NFT excluent le plus grand nombre car ils préfèrent toucher les adeptes du Web3, jeunes, connectés et prescripteurs ; et parce que « ça donne aussi un verni novateur aux directions marketing », souffle Sébastien Houdusse ! Résultat, entre le « mint » (leur création) et le « drop » (diffusion), les NFT sont englués dans l'océan primitif technique qui les a vus naître. Pas si chers pour de bons commentaires Chaque marque a aussi ses propres forces motrices. Nike a carrément lancé une plateforme d'échange (Swoosh), pour faire commerce de vêtements en NFT pour le métavers parce que ses premiers pas dans ce domaine ont été couronnés de succès . McDonald's, pionnier des NFT en avril 2021 et qui resigne cet hiver, « doit être là où est la pop culture, or le Web3 est en plein dedans », résume Stéphane Gazzo, directeur général de DDB Paris, chargé de l'enseigne. LIRE AUSSI : REPORTAGE - A la première soirée entre collectionneurs de NFT En attendant de voir si McDo peut mettre son programme de fidélité à la sauce NFT, Stéphane Gazzo avoue que « le Web3 touche beaucoup moins de gens que n'importe quel réseau social ». Malgré un an et demi de recul, « il est dur de voir ce que cela rapporte en image de marque », poursuit-il. Pragmatique, il voit surtout que ces opérations 3.0 ne « coûtent pas si cher à produire et qu'à court terme, elles apportent des commentaires positifs et de bonnes retombées presse ». Pour d'autres, les NFT transformeront vraiment le marketing lorsqu'ils se seront effacés derrière les usages. Après tout, pour évoquer les transactions sans contact, qui parle encore de cartes fidélité RFID ou de paiement NFC ?

By |2022-12-17T08:00:07+00:00December 17th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Casino relance un réseau de magasins discount sur les cendres de Leader Price

Deux ans après avoir cédé les magasins Leader Price à Aldi, Casino relance un réseau de magasins dans l’alimentaire, sous forme de franchise, avec un nouveau nom, LP, et un concept plus proche de celui des discounteurs allemands. Par Cécile Prudhomme Publié le 13 décembre 2022 à 11h00 Temps deLecture 2 min. Ajouter à vos sélections Partager Article réservé aux abonnés Le phénix va-t-il renaître de ses cendres ? Leader Price va faire son grand retour. Le Groupe Casino a décidé de s’appuyer sur cette marque pour recréer un réseau de magasins de discount alimentaire qui s’appellera… LP – les initiales de son ancien patronyme. Ceci après avoir cédé, en novembre 2020, pour se désendetter, 545 magasins Leader Price, deux supermarchés Casino et trois entrepôts – pour 717 millions d’euros –, soit la quasi-totalité de sa branche d’activité discount en France, au groupe allemand Aldi, qui souhaitait renforcer son maillage dans l’Hexagone. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés En raison de l’inflation, les Français s’orientent massivement vers le hard-discount et les solderies Le groupe avait toutefois conservé la marque Leader Price, 90 magasins en France – la plupart en Normandie et dans les Hauts de France – et d’autres à l’international, pour lesquels il agit en tant que « grossiste ». Mais une fois cette vente finalisée, Casino a continué à faire vivre la marque, en créant, début avril 2021, le Club Leader Price, un site d’e-commerce livrant des produits du quotidien avec La Poste. En parallèle, les produits de la marque sont réintroduits dans les magasins Géant et Casino Supermarchés dont la clientèle cherche des prix bas. Prix dégressifs en cas d’achat de gros volumes En février, alors que les premiers signes d’inflation apparaissent, le groupe décide de tester un magasin prototype à Normanville, dans l’Eure, sous le nom LP. Les produits y sont présentés sur palettes, à la manière d’un entrepôt avec des prix dégressifs selon la quantité achetée (à l’unité, en carton ou par palette). Bilan, dix mois plus tard : un magasin qui « fonctionne bien », selon Casino, et 10 % du chiffre d’affaires réalisé sur des produits vendus « en cartons ». Il n’en fallait pas plus pour décider aujourd’hui son patron, Jean-Charles Naouri, à lancer l’expérimentation à plus grande échelle, sous le nom LP, avec un concept plus proche de celui des discounteurs allemands. Entre 2 000 et 3 000 références, dont 99 % de marque Leader Price, des magasins de 600 à 700 mètres carrés, sans promotions, mais avec des « coups » réguliers, en fonction des disponibilités. Mais aussi des prix dégressifs en cas d’achat de gros volumes, permettant de faire venir une clientèle de professionnels (associations, restaurateurs…), comme c’est le cas au Brésil dans ses magasins de « cash & carry » Assai. Les clients scanneront eux-mêmes les produits à l’aide de machines ou par le biais de leur smartphone. « Franchise » Ce revirement serait-il une erreur d’appréciation ? Pas du tout, à en croire l’entreprise. « Nous avons vendu les magasins Leader Price, mais comme nous avons gardé la marque, nous relançons des ouvertures de magasins sous forme de franchise, déclare un proche de la direction générale. Dans le discount, il est facile de vendre moins cher, encore faut-il que les coûts d’exploitation et d’achat soient véritablement moins élevés. » Le peu de variétés de produits en magasin pour que les volumes de vente – et donc ceux achetés auprès des fournisseurs – se concentrent sur un petit nombre de références fait la force des discounteurs allemands, qui ont entre 2 000 et 3 000 références (soit dix fois moins qu’un hypermarché). Il vous reste 11.49% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Contenus sponsorisés parOutbrain clear settings pause 00:11 volume_off fullscreen Vidéo sponsorisée EASYJET Cet hiver, ne restez pas sur le carreau LEICA CAMERA - SL2-S Elias Maria, photographe de voile : C'est notre curiosité qui ouvre la voie.

By |2022-12-16T12:55:35+00:00December 16th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Carrefour ne voit pas de réduction du nombre de ses caissières à cause des magasins automatisés

Les magasins automatisés et sans caissières apparaissent comme anecdotiques dans le développement d’un grand distributeur quand on écoute Rami Baithié, directeur exécutif de Carrefour France. Le dirigeant n’envisage pas de réduction des effectifs chez ses caissières et regrette plutôt la difficulté de recruter sur ce type de poste. Le nombre de caissières ne va pas se réduire « Le nombre de caissières ne va pas se réduire » estime le dirigeant. « Il se réduit parce que plus personne ne veut faire ce métier » dit-il. Il pointe dans le même temps le peu de magasins automatisés Amazon Go que l’on trouve chez son concurrent le géant Amazon. Rami Baitieh est un communiquant de premier plan. Ses « punchlines » rénovent les enjeux que doit relever un commerçant. « Le client doit être notre boussole » déclare-t-il par exemple, ce qui est plus intéressant que la phrase « nous mettons le client au coeur« , assez banale finalement. C’est une phrase clé pour cet homme qui raconte comment il a redressé les comptes de Carrefour en Argentine. Comment s’y est-il pris ? Il s’est rendu dans des foyers argentins – accompagné d’une traductrice car il ne parlait pas espagnol – afin de comprendre pourquoi Carrefour perdait tant d’argent dans ce pays. Le dirigeant est allé dans les foyers de ses clients argentins « On m’a dit Carrefour vous êtes des menteurs. Vous annoncez un prix et dans les rayons le prix est différent et en caisse on me dit que le prix n’est pas celui dans les rayons » retient-il alors que ses cadres argentins lui disaient que les problèmes venaient de l’inflation en Argentine et de la corruption. Il a alors mobilisé ses équipes argentines sur l’enjeu de faire correspondre les prix entre les annonces, les rayons et le passage en caisse.

By |2022-12-16T11:22:14+00:00December 16th, 2022|Scoop.it|0 Comments

« Il y a beaucoup de digital washing dans les entreprises »

La révolution numérique de l'économie n'est-elle pas en train de s'essouffler ? Au contraire, cette révolution s'accélère. De l'agriculture à la fourniture d'eau potable en passant par la recherche pharmaceutique ou la production de papier, les champs d'application sont infinis. Non pas avec une seule technologie, mais en déployant un éventail de technologies. En revanche, il est vrai que la capacité des entreprises à transférer les nouveautés des laboratoires vers leurs processus de production est faible. Elles en sont conscientes, puisque 70 % d'entre elles se disent déçues par les résultats de leurs investissements dans le numérique. Où est le problème ? Il manque un chaînon entre la prolifération d'innovations et le quotidien du consommateur. Les entreprises ne parviennent pas à passer à l'échelle. Et le problème est dans notre conception même de la révolution technologique. Prenons l'exemple de l'intelligence artificielle. L'engouement de ces dernières années laisse souvent la place à la déception dans nombre d'entreprises… Les avancées sont pourtant impressionnantes. En matière d'informations : des dispositifs d'intelligence artificielle savent désormais rédiger des textes que les lecteurs ont de plus en plus de mal à distinguer de ceux écrits par des êtres humains, créer des images magnifiques, fabriquer des vidéos parfaites - d'où les problèmes des deepfakes. En matière de biologie, il est désormais possible de coder de l'information dans l'ADN. L'intelligence artificielle a bien sûr été précieuse pour accélérer la mise au point des vaccins contre le Covid. Afin de mieux soigner les maladies dermatologiques, vingt ans de travaux de recherche ont été absorbés dans un système d'IA qui repère les molécules « moteurs d'action » et les teste dans de nouveaux usages, beaucoup plus vite. L'intelligence artificielle permet aussi de tester des bactéries pour optimiser bien plus rapidement leurs conditions d'utilisation à des fins très variées.

By |2022-12-16T11:12:23+00:00December 16th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Au Kazakhstan, le succès du bitcoin vire au cauchemar

u coeur des steppes arides du Kazakhstan se dresse une colonne de béton plus haute que la tour Eiffel. La centrale thermique d'Ekibastouz alimente en vapeur la plus haute cheminée du monde, dont jaillit une épaisse fumée qui plane au-dessus des mines de charbon. Leur sol alimente près de 10 % du réseau électrique du pays, et huit hangars situés à une poignée de kilomètres. Dans ces hangars, un nouveau type de minage, sans pelle et sans pioche, transforme les mégawatts en or numérique. A l'intérieur, du sol au plafond, des dizaines de milliers de cartes graphiques tournent jour et nuit pour résoudre des équations mathématiques. Leur but : sécuriser la blockchain pour miner du bitcoin. Pour valider une transaction sur la blockchain bitcoin, des milliers d'ordinateurs sont mis en compétition pour résoudre des équations cryptographiques très difficiles. C'est le système de la « preuve de travail ». Le premier mineur à les résoudre reçoit en contrepartie une fraction de bitcoin. La récompense est actuellement de 6,25 bitcoins par bloc miné, soit environ 100.000 euros au prix actuel du marché, considérant qu'un bloc de bitcoin contient à lui seul plusieurs milliers de transactions. Mais miner du bitcoin a un prix, celui des machines d'abord, puis celui de l'énergie pour les alimenter. Pour faire tourner l'usine numérique d'Ekibastouz, l'électricité absorbée par ces machines dernier cri correspond à la consommation d'une ville de 100.000 habitants. Le bruit produit par les machines est si fort qu'elles grondent de l'extérieur, et forcent la centaine d'employés à hausser la voix pour communiquer. Jour et nuit, une équipe de sécurité privée, et armée, ronde pour assurer la protection du site. « Inauguré en 2020, le développement du site a coûté plus de 25 millions de dollars pour un bénéfice annuel de 100 millions de dollars », précise un des cadres d'Enegix, la société kazakhe derrière l'exploitation du plus grand centre de minage de bitcoin d'Asie centrale. Consacrée en grande pompe par le Premier ministre, elle est la vitrine de cet écosystème florissant au Kazakhstan et revendique une capacité de 180 mégawatts. Propulsé 2e pays au monde Après l'interdiction du minage de cryptomonnaie en Chine , le Kazakhstan est devenu un refuge pour les sociétés minières installées de l'autre côté de la frontière. Attirés par l'énergie bon marché et un climat assez froid pour maintenir les équipements à une température viable, les géants chinois du minage comme BTC.com ou Canaan ont fait transiter des dizaines de milliers de machines par camion pour y installer leur activité. Comme à l'époque de la ruée vers l'or, des fermes de minage, petites ou grandes, se mettent à pousser comme des champignons sur le sol glacé des terres kazakhes. En une poignée de semaines, cette migration propulse le Kazakhstan comme le deuxième pays au monde avec le plus de puissance de calcul pour miner du bitcoin, selon le Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index.

By |2022-12-15T18:22:52+00:00December 15th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Comment Robinhood tente de rafler la mise sur le trading de cryptos

Robinhood, le héraut de la finance pour tous, aimerait bien devenir le refuge privilégié des exilés des cryptos, échaudés par l'absence quasi totale de supervision et de réglementation du secteur. Son patron Vlad Tenev n'hésitait pas à faire la réclame de sa plateforme la veille du dépôt de bilan de FTX, avec un certain succès. « L'objectif déclaré de Robinhood Crypto est de développer l'accès aux cryptos le plus fiable, le moins cher et le plus simple d'utilisation », soulignait-il sur Twitter. « En tant qu'entité américaine réglementée, nous continuerons à faire notre part, en travaillant en étroite collaboration avec les régulateurs, pour offrir l'expérience crypto la plus sûre et la plus fiable possible », concluait-il. Hausse de 60 % des volumes de cryptos Un mois après, de premiers chiffres permettent de mesurer l'ampleur de cette « fuite vers la qualité » des investisseurs. Les volumes négociés sur les cryptomonnaies via Robinhood ont bondi de 60 % en novembre par rapport à octobre, à 5,7 milliards de dollars sur le mois. Certes, les volumes ont augmenté sur l'ensemble des marchés des cryptos, mais la hausse a été en moyenne de 20 %, selon JPMorgan, avec un bond de 35 % chez Coinbase, la grande plateforme de négociation de cryptos cotée. LIRE AUSSI : Toujours à la recherche de l'équilibre financier, Robinhood licencie à tour de bras Robinhood lève le voile sur les actions préférées de ses clients Robinhood semble donc avoir réussi à tirer son épingle du jeu. Les utilisateurs de la plateforme ont par ailleurs déposé 1,7 milliard de dollars au cours du mois sur leurs comptes, une bonne nouvelle pour le néocourtier, éprouvé après une année 2022 particulièrement difficile qui a vu son nombre d'utilisateurs actifs chaque mois chuter de 5 millions, passant de 17,3 millions en fin d'année dernière à 12,2 millions à la fin septembre. Diversification Robinhood cherche en effet à se diversifier au-delà des actions et des produits dérivés, alors que le superviseur américain des marchés financiers, la SEC, devrait dévoiler ce mercredi une réforme d'ampleur du paiement pour flux d'ordres, sa principale source de revenus. Il a dernièrement multiplié les initiatives pour attirer de nouveaux clients. La plateforme offre ainsi depuis début novembre un taux d'intérêt bonifié de 3,75 % sur le cash de ses clients « premium » et propose depuis peu des produits d'investissement pour la retraite. Mais le néocourtier est loin d'être certain de sortir gagnant de la chute de FTX. Sam Bankman-Fried, arrêté lundi aux Bahamas, avait acquis en mai une participation de 7,6 % dans Robinhood à travers une entité spéciale, Emergent, pour environ 650 millions de dollars, ce qui correspond à leur valeur actuelle. A la suite de la faillite retentissante de FTX, et des accusations de détournement de dépôts des utilisateurs de la plateforme, cette participation fait aujourd'hui l'objet d'une action en justice, plusieurs créanciers se disputant sa propriété. La cession de ces titres pour indemniser les victimes de FTX pèserait forcément sur le cours de Robinhood.

By |2022-12-15T18:21:58+00:00December 15th, 2022|Scoop.it|0 Comments

« On n’est plus dans une société de bien, on est dans une société de lien. »

Gregory Pouy est entrepreneur et l’hôte de 2 podcast : Vlan ! téléchargé plus de 10 millions de fois et plus récemment PING ! , le premier podcast vidéo pour révolutionner le leadership et déconstruire le mythe de l’entreprise performante, en invitant des chefs d’entreprises inspirants à témoigner, et quelques chercheurs et experts. L’épisode est donc consacré au futur de l’impact en entreprise. PING ! a un angle dédié au soin des humains et du vivant. L’idée c’est de bouger les gens pour que les entreprises deviennent de plus en plus régénératives. Cela passe par une triple comptabilité, prenant en compte les 3 dimensions People, Profit, Planet. Nous changeons de modèle, car le modèle actuel n’est pas soutenable, avec des ressources finies de la planète. Pour Gregory, chaque geste compte. Il affirme que « l’impact, cela démarre à une personne ». Le soin est au centre de ses propos. Prenez soin les uns des autres !

By |2022-12-15T18:21:23+00:00December 15th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Trenitalia s’attaque au marché franco-espagnol avec un projet de ligne Paris-Madrid

Le concurrent italien de la SNCF souhaite lancer un train entre Paris et Madrid via Barcelone d’ici fin 2024. Trenitalia exploite déjà une liaison entre Paris et Lyon en France.  Quelques jours après le lancement de la nouvelle offre SNCF entre Paris et Barcelone, Trenitalia annonce son souhait d’ouvrir d’ici fin 2024 une ligne entre Paris et Madrid via Barcelone. « Nous visons à relier Madrid et Paris d’ici fin 2024 », a déclaré Luigi Ferraris, selon une note postée mardi sur le site d’information officiel du groupe. « Nous pouvons également penser à relier Madrid à l’Italie via la France, où nous arrivons déjà avec notre Frecciarossa ». > A lire aussi : TGV : la Renfe, Trenitalia et la SNCF déjà à couteaux tirés ! Un an après le lancement des trains reliant Paris, Lyon, Turin et Milan, Trenitalia souhaite continuer de développer son réseau en France et s’attaquer davantage au marché des voyageurs d’affaires pour des questions de rentabilité. Reste à savoir si ce train, dont on ne connait pas encore la durée exacte du trajet mais qui devrait avoisiner les 8h, roulera en journée ou de nuit. Le tracé de plus de 1 000km se fait en avion pour un temps de trajet de 2h environ. Reste également à savoir si Trenitalia ouvrira la voie à d’autres compagnies ferroviaires, dont la SNCF qui exploite déjà la ligne entre Paris et Barcelone. 

By |2022-12-15T17:11:23+00:00December 15th, 2022|Scoop.it|0 Comments