La liste des entreprises mises en danger par la faillite du géant des cryptos FTX s’allonge dangereusement. Coinbase, l’une des plus importantes plateformes de trading de cryptomonnaies à l’échelle mondiale et le leader aux Etats-Unis, a annoncé mardi le licenciement de 20 % de ses effectifs, soit 950 personnes.
« J’ai pris la décision difficile de réduire nos dépenses d’exploitation d’environ 20 % par rapport au trimestre précédent, ce qui implique le licenciement d’environ 950 personnes », a expliqué Brian Armstrong, le cofondateur et directeur général, sur le site de la société.
En juin dernier, Coinbase avait déjà annoncé la suppression de 18 % des postes, soit 1.200 personnes, ainsi que 60 départs supplémentaires en novembre. A la mi-journée à Wall Street, le titre Coinbase prenait plus de 7 %, à plus de 40 dollars. L’année dernière, il a perdu 86 %.
L’entreprise prévoit de consacrer entre 150 et 165 millions de dollars à la restructuration. Celle-ci devrait être achevée d’ici six mois. Les employés licenciés ont reçu mardi matin un courrier personnel pour les en informer, et leurs accès ont été supprimés à peine l’annonce réalisée.
Perte de confiance des investisseurs
« Le volume des transactions reste très faible, surtout après les retombées de FTX », précise le dirigeant. « C’est la première fois que nous voyons un cycle crypto coïncider avec un ralentissement économique plus large », ajoute-t-il, la guerre en Ukraine et l’aversion pour le risque de manière générale ayant aussi pesé sur le secteur.
Depuis la chute de FTX début novembre, le marché des cryptomonnaies est en crise, alors même qu’il était déjà fragilisé depuis plusieurs mois. Le bitcoin a perdu 24 % depuis le 6 novembre, et les investisseurs ont nettement perdu confiance dans les entreprises du secteur.
Licenciements à répétition
Cela fait désormais plus d’un an que le marché est baissier. En mai dernier, la chute du Terra USD avait emporté plusieurs acteurs dans la faillite. Et ces trois derniers mois, les déboires de FTX ont fait plonger une nouvelle série d’entreprises, dont une partie des réserves étaient logées sur la plateforme.
Lire l’article complet sur : www.lesechos.fr
Leave A Comment