À Ørestad, les marteaux-piqueurs et les bennes à ciment charbonnent. Ils œuvrent à la construction d’un nouveau quartier neutre en CO2. Situé à quelques encablures du centre-ville de Copenhague, le faubourg devrait accueillir ses premiers habitants dès l’année prochaine. Mia Scheel habite à côté. En dix minutes de vélo, la voici entre les grues et les échafaudages : « Le chantier n’est qu’à moitié terminé, mais de nombreux appartements sont déjà réservés  », se réjouit la Danoise, confiante. 
Il faut ici préciser que Mia Scheel est aussi la directrice marketing de Sweco Architects, l’une des cinq agences ayant remporté l’appel d’offres (avec NREP, MOE, SLA et CG Jensen A/S). Leur projet tient en dix-sept points, qui correspondent précisément à la liste d’objectifs de développement durable établie par l’ONU. Parmi ces critères : vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être, atteindre l’égalité des sexes, ou encore garantir l’accès de tous à une énergie fiable et durable à un prix abordable.

L’éco-village d’Ørestad, parfois simplement appelé « UN 17 Village » (le village des dix-sept points de l’ONU, ndlr), est le premier au monde à relever ce défi. Si certains pans du projet ont d’abord été pensés pour les seniors, les architectes ont rapidement remarqué que la demande s’amplifiait du côté des familles et des plus jeunes. « Notre ambition est de créer la plus grande communauté de cohabitation de Copenhague  », précise Mia Scheel, qui attache une grande importance à ce que les espaces communs de chaque bâtiment soient particulièrement accueillants. Outre des réfectoires communs, où l’on pourra cuisiner et dîner avec ses voisins, des ateliers de réparation ou des salles de coworking ont aussi été aménagés. Le tout au milieu des champs protégés de l’île d’Amager, avec une connexion efficace en métro ou en vélo vers le centre de la capitale.

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