Sous pression de Valérie Pécresse, présidente de la région et d’IDFM, depuis plusieurs mois, l’opérateur historique du métro assure avoir mis en œuvre un « plan d’actions » qui aurait déjà permis d’améliorer l’offre sur le métro depuis le 1er janvier. Tout en concédant que le retour à la normale sera « progressif ». Cela passe notamment par une multiplication des sessions de formation, dont certaines de nuit, pour former 180 nouveaux conducteurs en 2022 et 400 en 2023. « Cet effort a demandé plus de trois mois de travail d’ingénierie pour faire évoluer le programme de formation et démontre l’engagement de l’entreprise afin d’améliorer l’offre de transport le plus rapidement possible. »

L’arrivée des premières navettes automatiques sur la ligne 4, dont l’automatisation sera terminée en fin d’année, libère également des conducteurs à redéployer sur les autres lignes, sans compter une baisse de l’absentéisme. Malgré ces efforts, indique la RATP, « les lignes 7, 8, 10 et 12 du réseau restent perturbées à cause d’un manque de trains ».

L’enjeu est de taille pour l’image de la régie parisienne historique, qui doit rapidement redresser la barre alors qu’approchent les Jeux olympiques de 2024 – où les yeux seront rivés sur le réseau de transport francilien –, mais aussi la mise en concurrence des lignes de métro à horizon 2040… et des bus dès 2025. Elle doit d’ailleurs également trouver des centaines de conducteurs de bus, ne parvenant à réaliser que 85 % de l’offre. C’est mieux qu’en septembre, où la ponctualité était tombée à 75 %, mais c’est encore loin de la normale. 

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