Monthly Archives: January 2023

Le coût du travail en France

Les cotisations sociales payées par l'employeur représentent près du tiers du coût de la main-d'oeuvre. D'après l'étude, 67,2 % du coût de la main-d'oeuvre sont assimilables à du salaire, qui comprend également les primes, l'épargne salariale ou encore les avantages en nature. Selon l'INSEE, « la grande majorité (88 %) de ces 26 euros est versée aux salariés sous forme de rémunération directe ». Les cotisations de protection sociale à la charge des employeurs pour financer la Sécurité sociale ou encore l'assurance chômage représentent quant à elles presque 30 % du coût du travail (11,2 euros par heure travaillée).

By |2023-01-10T09:35:04+00:00January 10th, 2023|Scoop.it|0 Comments

« Notre politique de fidélisation a vocation à anticiper les bouleversements sociétaux et technologiques à venir », Ben Lipsey (Air France KLM)

Depuis quand Air France a-t-il mis en place un programme de fidélité ? Comment a t-il évolué depuis sa création ? « Fréquence Plus », le premier programme de fidélité d’Air France, voit le jour en 1992. C’est en 2005, un an après la fusion entre Air France et KLM, que naît « Flying Blue », l’actuel programme de fidélité du groupe. Une première refonte en profondeur a eu lieu en 2017, permettant une meilleure lisibilité de la progression dans les différents statuts (Explorer, Silver, Gold, Platinum) et des avantages offerts aux membres. Cette date marque également un changement de tonalité, plus incarné et chaleureux, dans un paysage de programmes traditionnellement très fonctionnels, un peu froids. Aujourd’hui, le programme entre dans une nouvelle phase de réinvention, post-crise sanitaire, capturant de nouveaux usages, de nouveaux besoins et des attentes réaffirmées en matière de responsabilité sociale et environnementale. C’est une période passionnante, invitant à ne pas se reposer sur nos acquis (le programme compte plus de 17 millions de membres), mais, au contraire, à repenser l’expérience d’un programme moderne : plus simple, plus généreux, tourné vers chacun de nos membres, attentif à la diversité culturelle (30% de membres non européens), curieux des nouvelles pratiques et des opportunités offertes par les nouvelles technologies.   Quel est le but assigné à votre politique de fidélisation ? Notre ambition est d’accompagner de la meilleure façon possible nos membres dans leurs déplacements, en récompensant leur activité, mais aussi en facilitant, fluidifiant, enrichissant chacun de leurs trajets. Nous sommes une marque servicielle qui ne cesse de nourrir, d’amplifier les moments mémorables du voyage, voire de transformer les frictions en expériences positives par l’ajout de services et avantages. Ces dernières années, nous avons également cherché à récompenser une expérience intégrée du voyage, l’adhésion au programme donnant accès à de multiples avantages chez nos partenaires, à la fois en situation de déplacement et dans la vie quotidienne. Nous avons aussi facilité l’utilisation des Miles Flying Blue pour des causes qui tiennent à cœur à nos membres. Il s’agit d’une attente grandissante que nous sommes ravis de soutenir et qui s’inscrit dans un ensemble d’initiatives du groupe Air France KLM en matière de RSE. Enfin, notre politique de fidélisation a vocation à anticiper les bouleversements sociétaux et technologiques à venir, à inventer le futur de la fidélité, plus immédiate, plus utile, plus personnelle, plus immersive, et aussi plus responsable. Pour découvrir la suite de l’interview, ainsi que les tendances, stratégies, témoignages de professionnels référents et bonnes pratiques en matière d’émotions dans les programmes de Fidélité, téléchargez le livre blanc INfluencia x COMARCH.

By |2023-01-10T09:28:16+00:00January 10th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Baromètre Wavestone : Le luxe? Très peu pour les Français qui préfèrent rester sous leur couette avec Netflix ..

Notre premier trait de caractère, à nous les Français, est notre pessimisme quant à notre avenir proche. Moroses, patients et résistants aux sirènes du luxe. Le sixième baromètre des nouvelles tendances de consommation publié par Wavestone confirme les spécificités des Français par rapport aux acheteurs allemands, britanniques, américains et chinois. Notre premier trait de caractère est notre pessimisme quant à notre avenir proche. Pour faire face à l’inflation, 60 à 70% de nos compatriotes interrogés envisagent de baisser leur consommation. Près de 4 Français sur 5 prévoient ainsi de moins consommer dans les mois à venir. Si on compare leur propension à faire baisser leurs achats à celles des autres nationalités, on note systématiquement 5 à 10 points de plus dans notre pays. Toutes les couches sociales sont touchées par cette tendance. Les revenus intermédiaires et hauts prévoient en effet de diminuer leur consommation dans des proportions presque équivalentes à celles des plus modestes. Les arbitrages que nous sommes prêts à faire pour contrôler nos budgets sont toutefois assez… surprenants.   On ne peut pas tout faire… « Les personnes que nous avons questionnées sont ainsi prêtes à réduire leurs dépenses en habillement, en gaz, en électricité et en alimentation mais par contre, elles cherchent à ne pas diminuer leurs achats pour tout ce qui concerne leurs loisirs et les services de VOD, s’étonne Julien Miniconi, le directeur de Wavestone spécialisé notamment dans les secteurs du luxe et de l’industrie de service ainsi que dans le marketing de l’offre et la stratégie de distribution. Pour résumer, les Français vont continuer de regarder Netflix et Disney mais sous une couverture et dans une pièce plongée dans le noir… » 63% des CSP+ affirment ainsi ne pas souhaiter payer plus cher un produit plus responsable, rejoignant ainsi les plus démunis Une mauvaise nouvelle pour la planète Notre passion pour les séries semble également plus forte que notre volonté de protéger la planète sur laquelle nous vivons et ce quel que soit nos moyens. 63% des CSP+ affirment ainsi ne pas souhaiter payer plus cher un produit plus responsable, rejoignant ainsi les plus démunis (61%, +4% vs 2021). Cette proportion a bondi de 18% en douze mois. Dans notre pays, le luxe intéresse surtout les plus de 50 ans. Lorsque 78% des sondés jugent être prêts à attendre plus longtemps la livraison d’un produit en contrepartie d’une livraison plus respectueuse de l’environnement, Julien Miniconi a donc, assez logiquement, comme un doute. « Je ne crois pas vraiment à la véracité de ces intentions, analyse cet expert. L’argument principal qui explique pourquoi les consommateurs sont prêts à accepter le slow delivery est lié à leur volonté de dépenser moins. Avec le prix de l’abonnement annuel de Prime qui est passé de 49,90 à 69,90 euros, 84% personnes se disent prêtes à être livrés plus lentement en contrepartie d’un coût de livraison plus faible. Cette tendance est nouvelle en France. » Une de nos habitudes devrait, en revanche, se confirmer en 2023 : notre relatif peu d’intérêt pour le « bling-bling ». Dans notre pays, le luxe intéresse surtout les plus de 50 ans. Aux Etats-Unis et en Chine, les acheteurs des marques hors de prix sont principalement les jeunes âgés de 18 à 34 ans. Chez l’Oncle Sam et au Royaume-Uni, les 18-24 ans représentent 10% des consommateurs de luxe, soit le double qu’en France. Les +65 ans représentent plus du quart (27%) des consommateurs de luxe dans l’hexagone contre moins de 10% des consommateurs dans le reste du monde. Ce gouffre s’explique. « Les jeunes Français achètent moins de luxe principalement pour des questions d’arbitrage, pense Julien Miniconi. Ils ont en moyenne moins d’argent disponible que les Américains et les Asiatiques et il est, en conséquence, plus compliqué pour eux de s’offrir des articles très coûteux. » Vive la crise…

By |2023-01-10T09:26:41+00:00January 10th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Bretagne : les dessous du succès du transport rural à la demande

La mobilité est souvent l’une des grandes problématiques des zones hyper-rurales. C’était aussi le cas pour la communauté de communes du Kreiz-Breizh, un territoire se situant à l’intersection des Côtes-d’Armor, du Finistère et du Morbihan. Avec une moyenne de vingt habitants au kilomètre carré, l’accessibilité aux activités culturelles ressemblait à un parcours du combattant pour les jeunes de ces vingt-trois communes. Il fallait impérativement trouver le moyen de favoriser l’accès aux animations artistiques et culturelles, pour ne pas en réserver l’accès à aux populations les mieux loties. La solution ? Le Transport rural à la demande : un service accessible pour cinquante centimes le trajet pour les jeunes du territoire. « Nous avons une politique en faveur de la mobilité avec un transport souple à la demande qui favorise l’accès aux lieux de diffusion et d’apprentissage artistiques, explique Sandra Le Nouvel,  présidente de la communauté de communes du Kreiz-Breizh depuis juillet 2020. Quand on lève le verrou de la mobilité avec une politique tarifaire incitative, on observe la levée de certains freins sur l’accès à l’apprentissage artistique et culturel ». Les habitants du Kreiz-Breizh ont ainsi jusqu’à la veille au soir pour appeler la centrale de réservation pour demander une prise en charge par un transport qui vient au domicile du jeune pour l’emmener à destination. « La communauté de communes conventionne avec les sociétés de taxis du territoire. Pour les moins de seize ans, ce dispositif coûte cinquante centimes. Pour cinquante centimes, les enfants du territoire peuvent aller de façon autonome à leurs activités. Ce qui ne contraint pas les familles à choisir entre le temps de travail et les activités des enfants. Les enfants qui partent de ce territoire ne pourront donc pas se dire qu’ils n’ont pas pu aller à leur cours de théâtre ou au cinéma à cause d’un problème de mobilité ». Les résultats sont immédiatement visibles sur le terrain : la fréquentation de leur école de musique égale celle du conservatoire d’une grande ville. Il faut aussi noter que la Trad n’est pas uniquement réservée aux jeunes, puisque les adultes peuvent également faire appel à ce service pour deux euros cinquante le trajet, ou un euro pour les usagers se rendant aux Restos du Cœur. Le Trad rencontre un vif succès puisque ce sont plus de 200.000 trajets en taxi qui ont été effectués par les habitants de cette communauté de communes depuis 2006. Ce service représente cependant un fort investissement, autour de 250.000 euros par an. « Mais c’est un enjeu important pour nous, assure Sandra le Nouvel. L’ensemble des acteurs qui ont des initiatives et qui proposent des animations dans le territoire se sentent rassurés, car la population va pouvoir venir grâce à ce service. Mais c’est aussi de l’argent qui est réinvesti dans l’économie locale, car nous conventionnons avec des sociétés de taxis du territoire. Cela participe à un écosystème plutôt positif ».

By |2023-01-10T09:24:34+00:00January 10th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Microsoft prêt à concurrencer Google grâce à ChatGPT ? –

L’outil conversationnel qui fait le plus parlé de lui ces dernières semaines et à qui nous avons posé quelques questions, pourrait bientôt être intégré au moteur de recherches de Microsoft. Si Google est indéniablement le numéro 1 dans ce domaine, Bing pourrait considérablement monter en puissance grâce à une nouvelle version équipée de l’IA ChatGPT. Une fonctionnalité qui, selon nos confrères de The Information, pourrait être disponible dès mars prochain. Pour les utilisateurs, le moteur de recherches aurait alors la capacité de fournir des réponses concrètes à certaines questions et ne se contenterait plus uniquement de renvoyer l’internaute vers des liens. Pour les professionnels du tourisme, leur présence et leurs résultats sur Bing pourraient devenir bien plus importants qu’auparavant. A la question : Bing va-t-il dépasser Google ? Cela ne sera pas pour tout de suite, notamment en France où plus de 91% des recherches globales se font sur Google, contre 4% pour Bing. La marge est encore grande mais il est certain que cette nouvelle fonctionnalité permettra à Microsoft de gagner en parts de marché face au géant californien.

By |2023-01-09T11:09:59+00:00January 9th, 2023|Scoop.it|0 Comments

The dream of devices that charge wirelessly without pads or cables shows progress each year. 

The dream of devices that charge wirelessly without pads or cables shows progress each year.  At CES, the AirFuel Alliance (which includes Samsung, Huawei, and a host of wireless power players among its members) announced the first global interoperable standard for RF wireless power transfer, called AirFuel RF. It uses radio frequency waves to transmit small amounts of energy from a few inches up to a few meters.  You can charge devices without precise placement on a pad, charge awkwardly shaped gadgets like earbuds, and simultaneously charge multiple devices within range. The catch is we are still talking about tiny amounts of power suitable for things like electronic shelf labels (so they don’t need batteries), some wearables, and IoT sensors. Powercast Ubiquity Module PHOTOGRAPH: POWERCAST AirFuel competitor Powercast announced its Ubiquity RF wireless charging system, offered to manufacturers as a reference design, available for license from February or as an embeddable module and transmitter from June 2023. Powercast estimates the cost of integrating the receiver into a device at $5 and offers the Powerharvester PCC110 receiver chip and a small antenna at around $1.  What It Could Charge Again, we are talking about a trickle charge here, but it might be suitable for things like TV remotes, keyboards and mice, game controllers, headphones, hearing aids, wearables, and smart home sensors. This kind of wireless power could also prove handy for bathroom gadgets like electric toothbrushes and shavers, where there might not be an outlet. Ossia announced the wireless Cota Universal Base charger, which can be charged over the air with a Cota Home node and deliver power to other devices. Ossia is partnering with Marubun and Fujitsu on ePaper RFID Tags, allowing for digital displays and asset tracking that don’t require wiring or batteries. These are small steps forward, but as I wrote last year, wireless power at a distance in our homes remains, well ... distant.

By |2023-01-09T10:38:29+00:00January 9th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Les mots de 2023 pour briller à la machine à café.

Le mot n°1 : PERMACRISE. Difficile de commencer l’année 2023 autrement que de nommer, dans cet environnement complexe, notre seule certitude désormais : la crise est devenue protéiforme (sanitaire, économique, sociale, environnementale, géopolitique), mondiale et appelée à durer. Pas simple de remettre en question nos apprentissages des cycles longs de Kondratiev, ni de ne plus entrevoir la crise comme une rupture temporaire d’un système en transformation. Si nos interdépendances nous ont rendu vulnérables, poreux à chaque difficulté du monde, cette permacrise généralisée n’est-elle pas au contraire une opportunité de se poser pour réfléchir, comme Hannah Arendt nous y invitait, « à l’essence du problème ». Mais par son aspect durable dans un monde de plus en plus incertain, le véritable risque n’est-il pas de banaliser ces difficultés concomitantes, de les accepter dans leur quotidienneté, sans se dresser pour les combattre. Il est une chose de constater, comme Jacques Chirac, que « les emmerdes volent toujours en escadrille » et de les intégrer comme éléments du décor. Il est temps de devenir réellement et collectivement anti-fragiles !

By |2023-01-09T10:20:59+00:00January 9th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Bonne nouvelle : La fin du tout automobile à La Réunion.

L’année 2022 était attendue comme l’année du rebond pour le marché de l’automobile à La Réunion. Il n’en est rien. La vente de véhicules recule de 8% comparée à 2021, et 2023 s’annonce aussi difficile. LP / Céline Latchimy • Publié le 9 janvier 2023 à 12h34 C’est une nouvelle année de recul pour le marché de l’automobile à La Réunion. Une baisse de 8,22% En 2022, 30 075 véhicules ont été immatriculés, contre 32 768 en 2021, soit une baisse de 8,22%. Au niveau national, le recul du marché de l’automobile est de 7,83 % en 2022. Au total, l’an dernier, un peu plus de 32 000 voitures ont été vendues dans l’île. Les ventes de véhicules de particuliers reculent de 5,84 %, soit 26 667, et les ventes de véhicules utilitaires de 18,62%, soit 6 101. Regardez le reportage de Réunion La 1ère :  Encore une année de recul pour le marché de l’automobile à La Réunion et 2023 s’annonce tout aussi difficile. Explications Pas de rebond en 2022 "A La Réunion, le mois de décembre a été catastrophique à -17%, commente Arzou Mahamadaly, président de la branche automobile au sein du SICR, Syndicat de l’Implantation et du Commerce de La Réunion. Le premier semestre 2022 à La Réunion était à – 5%, ça s’est dégradé au deuxième semestre 2022 avec – 11% donc on termine à -8%". Pourtant, 2022 était attendue comme l’année du rebond avec une reprise des ventes suite à deux années marquées par la crise sanitaire un Covid-19. Plusieurs raisons Plusieurs facteurs expliquent cette nouvelle baisse avec notamment la difficulté des concessionnaires à importer des véhicules. "Il y a d’abord eu le Covid-19, les usines fermées, la fin de la production de voiture et aujourd’hui encore l’approvisionnement est compliqué, assure Arzou Mahamadaly, président de la branche automobile au sein du SICR, Syndicat de l’Implantation et du Commerce de La Réunion. Il y a aussi la guerre en Ukraine qui pénalise l’énergie, il y a l’inflation". Une nouvelle année de recul pour le marché de l’automobile à La Réunion • ©Céline Latchimy 2023 s’annonce aussi difficile Pour les constructeurs, l’année de référence est 2019, avant le Covid. "Le marché a fait 30 000 voitures en 2022 contre 35 000 en 2019", remarque Arzou Mahamadaly. Pour lui, "2023 s’annonce difficile, car il y aura aussi les difficultés du fret et la pénurie à venir de bateaux pour importer les véhiculés". Les tendances de 2022 En 2022, de plus en plus de clients se tournent vers la LOA, la Location avec Option d'Achat. "Le marché tend vers les modèles hybrides et électriques qui représentent 38% du marché contre 5 % en 2017", commente Rahil Kourbanaly, conseiller commercial chez un concessionnaire automobile. Selon lui, les clients sont aussi de plus en plus intéressés par la gamme SUV. "On est surement sur la fin de la citadine", assure-t-il pour certaines marques dont Nissan. A La Réunion, les marques les plus vendues sont françaises : Peugeot, Renault et Citroën.

By |2023-01-09T09:53:59+00:00January 9th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Peugeot lancera une voiture sans volant en 2026

Peugeot prépare la montée en puissance de son offre électrique. La marque au lion a révélé jeudi soir au CES de Las Vegas un concept car qui fixe le cap pour ses futures voitures à batterie, avec des innovations esthétiques et technologiques qu'on devrait retrouver sur des modèles sortis d'usine à partir de 2025. Le constructeur n'a aujourd'hui pas à rougir de ses ventes électriques, grâce à la Peugeot e-208 , qui a représenté près d'une immatriculation sur 10 sur ce créneau en France l'an dernier. Son catalogue ne propose néanmoins que deux modèles, l'e-208 et l'e-2008, deux déclinaisons de véhicules pensés à l'origine pour une motorisation thermique. Être numéro un en Europe en 2030 L'offre va toutefois s'étoffer rapidement. « Nous allons lancer d'ici 2024 cinq modèles 100 % électriques », fait valoir Linda Jackson, la patronne de la marque. Celle-ci ne vendra plus que des voitures zéro émission en 2030. A cette date, « l'ambition est de faire de Peugeot la première marque électrique en Europe », avance-t-elle, ce qui s'annonce ardu face à des rivaux comme Volkswagen , Renault ou Tesla. Pour atteindre son objectif, la dirigeante promet « une transformation radicale de la marque », dont le concept car dévoilé à Las Vegas sera la boussole. Baptisé Inception, le véhicule ne préfigure pas un modèle particulier, mais « inspirera les futurs produits de la marque, jusqu'aux plus compacts, à partir de 2025 », annonce Peugeot. LIRE AUSSI : Stellantis accélère à son tour dans la voiture électrique Pour incarner cette « nouvelle ère », le constructeur a choisi non pas un SUV mais une berline, ce qui est déjà une preuve d'audace par les temps qui courent. Matthias Hossann, le directeur du design qui a pris la suite de Gilles Vidal, l'a doté d'une silhouette très élancée, avec 1,34 mètre de hauteur seulement pour 5 mètres de long. Cette posture dynamique est accentuée par un pare-brise qui semble plonger sans fin, jusqu'au pied du conducteur. A l'avant, la signature lumineuse avec les phares en forme de griffes vient se fondre dans la calandre, ce qui devrait devenir une nouvelle marque distinctive de Peugeot. 800 kilomètres d'autonomie Sur le plan technique, l'Inception est basé sur la plateforme STLA large, l'une des quatre bases techniques que compte utiliser le groupe Stellantis sur ses 14 marques à partir de 2024. Conçue dès le départ pour l'électrique, cette plateforme permettra d'accueillir des batteries affichant jusqu'à 800 kilomètres d'autonomie. La recharge rapide est annoncée à 30 kilomètres par minute. « Nous allons lancer d'ici à 2024 cinq modèles 100 % électriques », a expliqué Linda Jackson, la patronne de la marque.Reuters Du côté des innovations technologiques, c'est un festival, comme c'est la règle pour un concept car. La surface vitrée, avec du verre traité contre les UV et la chaleur, dépasse les 7 mètres carrés grâce à un toit panoramique qui va d'un bout à l'autre de la voiture. Les flancs du véhicule peuvent, eux, afficher des messages ou le niveau de charge de la batterie. Conduire du bout des doigts Mais le plus spectaculaire se passe au poste de conduite, beaucoup plus épuré. La planche de bord a disparu, tout comme le volant, qui est remplacé par une sorte de grosse manette rectangulaire, baptisée « Hypersquare », avec, à chaque angle, une alvéole circulaire. Il faudra littéralement conduire « du bout des doigts », sans chercher à tourner l'hypersquare, mais simplement en effleurant les alvéoles, dans une gestuelle proche de celle des jeux vidéo. Cette révision radicale de la conduite semble sortie d'un film de science-fiction. Jérôme Micheron , directeur produit de la marque, affirme néanmoins que ce « cockpit » prendra place dans un nouveau modèle dès 2026. Cela ne risque-t-il pas de faire faire fuir certains clients ? « Nous sommes en train de faire des tests, et nous sommes assez confiants, répond-il. Les feed-back sont très bons. » Il se refuse néanmoins à confirmer qu'il s'agira d'une configuration de série et non d'une option.

By |2023-01-07T10:30:38+00:00January 7th, 2023|Scoop.it|0 Comments

2023, année zéro des avions à hydrogène

Sans trop de risque de se tromper, on peut déjà prédire que 2023 constituera une étape majeure sur le chemin de l'aviation décarbonée, avec au moins deux grandes « premières » prévues dans les prochaines semaines. Deux des pionniers de l'avion à hydrogène - la « jeune pousse » américano-britannique ZeroAvia et sa rivale californienne Universal Hydrogen - prévoient en effet de faire voler, pour la première fois, des avions de transport régional propulsés par un moteur électrique alimenté par une pile à hydrogène. ZeroAvia et Universal Hydrogen espèrent même pouvoir réaliser leur premier vol dès ce mois de janvier, l'un au Royaume-Uni et l'autre aux Etats-Unis. Côté britannique, ZeroAvia a obtenu le 23 décembre, de l'aviation civile anglaise, l'autorisation de débuter les vols d'essais d'un Dornier 228, dont l'un des deux turbopropulseurs a été remplacé par un moteur à hélice électrique de sa conception - couplée à une pile à combustible fonctionnant à l'hydrogène gazeux.

By |2023-01-07T10:27:03+00:00January 7th, 2023|Scoop.it|0 Comments