- La question de la « raison d’être » qui signifie que la marque doit être capable de démontrer et de prouver que son rôle ne se réduit pas à la vente de produits et de services mais qu’elle représente un bénéfice collectif. Autrement dit comment faire partager, à l’interne, vis-à-vis des tiers et des clients, « une certaine idée de la marque » qui lui donne un rôle sociétal, même minime, et qui ne la réduit pas à la seule logique production/consommation.
- La question de la relation : comment créer une permanence qui convient au client et qui n’est surtout pas à sens unique, en confondant communication et envoi non-stop de mails, de SMS, de toutes sortes de propositions qui filent à la poubelle parce que cela ne se nomme pas une relation mais une imposition !
- La question de l’innovation utile car malgré toutes les critiques sur notre société celle-ci doit avancer, évoluer et peut penser en termes de solutions, pas seulement de drames prévisibles et de grandes catastrophes. La bataille des marques c’est d’abord celle de l’innovation utile, vraiment utile, en opposition à de fausses bonnes idées qui ne servent qu’à tenter de se dédouaner.
- La question de l’implication à tous les stades du client/consommateur comme un véritable partenaire, par tous les processus de cocréation, de co-collaboration. Le client ne veut plus être qu’un simple payeur, surtout si les offres et les marques sont impliquantes.
- La question de la scientifisation de la communication, pardon pour cette étrange expression, fait que l’ingénieur est partie prenante des analyses et des actions. Le commercial classique n’a plus de monopole, loin de là. Le créatif demeure essentiel mais c’est la marque dans toutes ses expressions qui doit savoir l’être, créer du dialogue, de l’empathie, de la proximité. La data est essentielle même si elle se différencie des outils passés. Mais la data stimule le savoir et apporte une plus grande efficacité. Elle ne suffit pas à créer de la relation. Donc comment la masse plus importante et plus fine de données peut-elle se transformer en une communication performante et, au-delà, une relation plus juste.
Ce qui est un nouvel atout pour les marques devient également un nouveau danger pour les consommateurs, en si belle phase avec « l’ère du fake »
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