Monthly Archives: February 2023

Israël : le Président alerte sur un potentiel « effondrement constitutionnel et politique »

Habituellement souriant, le Président d'Israël Isaac Herzog est apparu grave dimanche soir lors de son adresse à la Nation. Un exercice rarissime dans le système politique israélien où le Président, première personnalité de l'Etat, n'a aucun pouvoir politique. En principe. Mais, la situation exceptionnelle que vit le pays depuis plusieurs semaines l'a contraint à sortir de sa réserve habituelle. Comme il l'a dit en préambule, le pays est « à la veille d'un effondrement constitutionnel et politique » en raison du projet de réforme judiciaire du nouveau gouvernement de Benjamin Netanyahou qui « dans sa forme actuelle soulève de profondes inquiétudes quant à leur impact négatif potentiel sur les fondements démocratiques de l'Etat d'Israël. » En fait, Isaac Herzog avait déjà discrètement tenté d'intercéder entre partisans et adversaires de la réforme et proposé de faire une pause dans le processus législatif. Mais, il a reçu une fin de non-recevoir de la part du ministre de la justice Yariv Levin, qui a déclaré qu'il ne ralentirait pas « même pas pour une seconde. » Désamorcer la tension Le Président a donc décidé de mettre les points sur les i. « Je vous demande de stopper cette folie », a-t-il déclaré. Et plus précisément, il a enjoint le Président de la commission des lois, Simha Rothman, de ne pas présenter le texte au vote en première lecture cette semaine, comme cela est programmé. Sans doute, espère-t-il ainsi désamorcer la tension attendue lundi devant la Knesset. Des milliers de manifestants de tout le pays doivent venir à Jérusalem dans le cadre d'un appel à la grève générale. LIRE AUSSI : ANALYSE - Y a-t-il un risque d'isolement diplomatique d'Israël ? Il a également souligné qu'il « incombe au gouvernement d'écouter » les critiques et les craintes des uns et des autres, ce qui n'a absolument pas été le cas jusqu'à présent. En fait, nombre de manifestants sont, comme le Président, conscients qu'une réforme du système judiciaire est nécessaire. Mais pas à marche forcée. Et pas aux dépens des valeurs démocratiques inscrites dans la Déclaration d'indépendance de 1948, qui fait office de constitution. C'est là que le bât blesse : Israël n'a pas de constitution. Le Président, qui fut avocat, a donc fait des suggestions concrètes pour la réforme judiciaire, mais avant cela il a demandé de légiférer sur une loi fondamentale, qui serait votée à une large majorité et définirait, une fois pour toutes, les relations entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.

By |2023-02-13T14:06:16+00:00February 13th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Amazon, Netflix : quand les plateformes de streaming reprennent les vieilles recettes de la télé

La « plateformisation » des chaînes de télévision est en marche depuis plusieurs années. Mais il va désormais falloir inventer un autre néologisme pour désigner la manière dont les plateformes, dans un mouvement inverse, reprennent les méthodes et les formats fétiches des canaux du petit écran. Les signaux s'accumulent. Le plus manifeste est l'irruption d'offres avec publicité chez Netflix depuis novembre, puis Disney+ depuis décembre aux Etats-Unis, bouleversant le modèle de ces plateformes SVOD (Subscription Video On Demand), où l'abonnement garantissait jusqu'alors l'absence d'interruption commerciale. Les dernières frontières s'effacent Ce genre de formule est appelée à se répandre. Dans une récente étude, le cabinet Deloitte Global estime que d'ici à 2030, « la plupart des abonnements aux services de vidéo en ligne seront partiellement ou entièrement financés par la publicité ». Concurrençant les chaînes sur ce marché, elles devront se plier aux mêmes règles qu'elles en matière de mesure d'audience. Médiamétrie a récemment confirmé son intention de calculer celle des plateformes d'ici à deux ans. LIRE AUSSI : Streaming : comment les chaînes de télévision se réinventent La télévision française à la chasse aux revenus de la VoD financée par la publicité Une fois la coupure publicitaire passée, les programmes proposés sur Netflix, Amazon Prime Vidéo et consorts se rapprochent aussi de plus en plus de ceux des chaînes de télévision. Des formats des années 1980 y trouvent une nouvelle jeunesse, comme en témoigne l'arrivée fin décembre sur Netflix d'un programme de coaching sportif, dans la lignée de « Gym Tonic », l'émission culte de Véronique et Davina diffusée sur Antenne 2 dès 1982. D'autres émissions de divertissement ont envahi depuis quelques années les plateformes, qu'il s'agisse de téléréalité, de jeux, de cuisine, d'immobilier ou de décoration. Le direct a longtemps fait figure de dernière frontière. Mais celle-ci est de moins en moins étanche. Le 26 février, Netflix diffusera ainsi en temps réel une cérémonie hollywoodienne, les SAG Awards, qui fait figure de répétition des Oscar. A l'automne, Amazon Prime Video a retransmis en direct pour ses abonnés le concert à Paris du chanteur Kendrick Lamar. Pluie de milliards sur le sport C'est surtout dans le sport que les plateformes concurrencent durement les chaînes traditionnelles. Netflix est l'un des seuls acteurs à ne pas avoir encore franchi le cap. En 2021, Amazon a chipé à Canal+ la majorité des droits de la Ligue 1 de football, pour 250 millions d'euros par an sur trois saisons. Il pourrait tenter de les conserver lors du prochain appel de l'offre de la LFP prévu cette année. Le géant de Seattle a aussi récupéré en 2019 une partie de ceux de Roland-Garros, pour les éditions 2021 à 2023. Un tournoi traditionnellement diffusé par France Télévisions. Amazon s'est en outre arrogé en 2021 ceux des matchs du jeudi soir de la NFL pour dix ans, à raison d'un milliard de dollars par an. ​Mi-2022, Apple a, quant à lui, déboursé un montant estimé à 2,5 milliards de dollars pour les droits sur dix ans de la MLS, le championnat américain de football (ou soccer), que la firme va commencer à diffuser à la fin du mois. L'année passée a enfin été marquée par une autre transaction de grande ampleur, avec l'acquisition par Viacom18 - une joint-venture entre Paramount Global, le conglomérat indien Reliance Industries, et Bodhi Tree Systems -, des droits digitaux de la ligue indienne de cricket, pour 3 milliards de dollars. ​La frénésie d'achat devrait se poursuivre. Selon l'étude de Deloitte Global, en 2023, « les streamers dépenseront plus de 6 milliards de dollars en droits sportifs exclusifs majeurs sur les plus grands marchés mondiaux ». Plateformisation des chaînes Ce qui faisait la singularité des plateformes SVOD semble donc en train de s'estomper, alors que les chaînes, comme TF1, M6, France Télévisions, côté gratuit, ou Canal+, côté payant, investissent dans les séries et se « plateformisent » à tout va. Le replay prend une part de plus en plus importante dans leur consommation, les poussant parfois à diffuser certains épisodes de série en « preview », avant le direct. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Paramount, Netflix, Amazon, Disney+… : tour d'horizon des offres de streaming en France Netflix, Amazon et Disney+ menacent l'hégémonie des chaînes sur le divertissement Même si Salto, la plateforme de SVOD commune à France Télévisions, TF1 et M6, a fait long feu, les deux chaînes ont lancé, respectivement à l'automne 2021 et à l'automne 2022, leurs propres plateformes de replay sans publicité sur abonnement (SVOD), MyTF1Max et 6PlayMax, à l'image d'ITVX, le service équivalent de streaming d'ITV, en Angleterre. Recherche de nouvelles recettes La consommation à la demande semble en effet appelée à devenir la règle. En France, elle représentait 50 % de la consommation vidéo totale, y compris les réseaux sociaux, des 18-64 ans au troisième trimestre 2022, contre 34 % quatre ans plus tôt, d'après un sondage Ampere Analysis cité dans le dernier « observatoire de la vidéo à la demande » du CNC. Cette proportion atteint 82 % aux Etats-Unis sur la même tranche d'âge, et déjà 81 % chez les Français de 18-24 ans.

By |2023-02-13T14:04:19+00:00February 13th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Martin Hirsch : « Il faut un enseignement professionnalisant fort »

Quelle place pour l'enseignement supérieur privé lucratif, alors que le gouvernement a entrepris de faire le ménage dans ce secteur ? Dans son premier entretien depuis qu'il a quitté l'AP-HP , Martin Hirsch, vice-président exécutif de Galileo, affirme d'abord qu'aucune des écoles du groupe ne figure parmi les quatre-vingts dans le collimateur de la répression des fraudes. Et précise, par ailleurs, que le numéro un européen de l'enseignement supérieur privé lucratif ne verse pas de dividendes à ses actionnaires - « tout est réinvesti ». « Il faut commencer par se demander à quoi peut servir ce secteur », pose-t-il d'emblée. Un secteur dont la caractéristique est de « faire de l'enseignement professionnalisant ». Il déplore sa faiblesse actuelle, qu'il impute à l'époque où l'Etat a décidé d'emmener 80 % d'une classe d'âge au bac, avec « surtout l'université comme débouché naturel, et pas les formations professionnalisantes ». « La construction de l'offre n'est pas complètement adaptée », développe-t-il, en rappelant que, « pour un bachelier professionnel qui entre à l'université, la probabilité d'avoir un diplôme en quatre ans est seulement de 6,2 % ». Les « besoins d'emploi » « Il faut un enseignement professionnalisant fort en France, fait par des professionnels enseignant leur métier et formant des gens qu'ils sont susceptibles de recruter plus tard. C'est majeur », plaide-t-il, en faisant le parallèle avec les médecins qui enseignent à leurs futurs confrères - « Ça n'existe pas beaucoup dans d'autres secteurs. » LIRE AUSSI : Des pistes pour démocratiser l'accès à l'enseignement supérieur Galileo Global Education investit 1,5 milliard d'euros pour développer son réseau d'écoles Pour développer ce type d'enseignement en France, « il y a de la place pour tout le monde », selon Martin Hirsch - donc notamment pour le secteur privé. « Aucun acteur ne peut le faire tout seul », plaide-t-il. Pour que cela soit fait « sérieusement », il faut « des exigences de qualité, d'accès et d'égalité des chances, peut-être plus fortes et plus complètes qu'aujourd'hui », afin d'être « légitime » pour « remplir un rôle vis-à-vis de la formation de la jeunesse et de la réponse aux besoins d'emploi des entreprises ». Son groupe entend imposer ces exigences à ses écoles. En mettant en place « des instruments de mesure et de contrôle de l'expérience étudiante » sur la qualité des formations (taux d'insertion vérifiable, emploi en rapport avec la qualification obtenue, évaluation des enseignants par les étudiants, accueil des élèves en situation de handicap, etc.) « Pour toutes les écoles du groupe, une dizaine d'engagements formalisés seront opposables », et « probablement » contrôlés par des évaluateurs externes. « Faire ensemble » Martin Hirsch se dit « prêt à travailler avec d'autres acteurs, quels qu'ils soient ». Faut-il s'attendre à des accords avec des universités publiques autour de formations professionnalisantes ? Prudent, le numéro deux de Galileo évoque des « premières prises de contact ». Tout en précisant que le positionnement du groupe « n'est pas de constituer des compartiments étanches et concurrents, mais de se dire : avec l'enseignement académique, public, peut-on réfléchir ensemble à ce qui nous permettrait d'apporter des réponses satisfaisantes à un plus grand nombre d'étudiants ? » Et ce, alors même que les universités cherchent à développer les formations professionnalisantes . « Plutôt que de se demander si l'un doit mépriser l'autre, détruire l'autre ou ignorer l'autre, l'idée est de regarder ce qu'on peut faire ensemble », insiste-t-il.

By |2023-02-13T14:00:31+00:00February 13th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Tesla : les batteries géantes d’Elon Musk sortent de l’ombre

C'est l'autre activité de Tesla en plein essor. A côté des voitures électriques , le constructeur automobile américain vend également des batteries stationnaires utilisées sur les réseaux électriques haute tension. Cette activité (ainsi que celle des ventes de panneaux solaires) a vu son chiffre d'affaires progresser de 40 % en 2022 - soit autant que les ventes de véhicules  -, à 3,9 milliards de dollars. Cette activité reste principalement sous le radar. Et pour cause, elle ne pèse qu'environ 5 % du chiffre d'affaires du groupe. Mais Elon Musk ne la néglige pas, loin de là. « Nous nous concentrons sur l'accélération de la production de Megapacks, a indiqué le « TechnoKing » de Tesla, lors de la présentation des résultats de son groupe fin janvier. Nous nous attendons à ce que cette activité se développe à un rythme un peu plus rapide même que notre objectif. » Batteries en container De cette accélération dépendra sa rentabilité. « Le succès à long terme de cette activité se fonde sur la capacité à en accroître la marge bénéficiaire en augmentant les volumes », explique le groupe dans sa communication financière. C'est bien parti. Tesla a installé pour 6,5 gigawattheures de batteries, un chiffre en hausse de 64 % sur un an. Soit l'équivalent de la consommation… d'un peu plus d'un million de foyers.

By |2023-02-13T13:58:56+00:00February 13th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Microsoft rénove Bing, Google lance Bard… les Gafam font la guerre de l’IA

L'étincelle ChatGPT a allumé le feu. Surgi sur la scène médiatique en décembre 2022, et disponible (pour le moment) gratuitement en ligne - il suffit d'ouvrir un compte sur le site web de OpenAI, l'organisation américaine qui a créé ce programme de compréhension et de génération de langage naturel - ChatGPT a mis un coup d'accélérateur à l'affrontement auquel se livrent les géants du numérique sur le terrain de l'intelligence artificielle (IA). Microsoft investit dans ChatGPT Ainsi, Microsoft (le "M" de Gafam) a annoncé mardi 7 février 2023 qu'il allait procéder à une refonte de son moteur de recherche en ligne Bing et de son navigateur internet Edge. Objectif : y inclure davantage d'IA. Il faut dire qu'avec ChatGPT, la multinationale jadis créée par Bill Gates a une carte à jouer. Elle fait partie de ceux qui ont abondé au pot lors de la création en 2015 d'OpenAI, dont la mission initiale était de créer des IA "amicales", selon un mantra largement diffusé par Elon Musk (lui aussi co-créateur de la société). Depuis, il y a eu l'engouement mondial autour de ChatGPT : plus d'un million de personnes se sont créées un compte pour tester l'outil, en seulement cinq jours, et ce sont autant de "beta-testeurs" dont les contributions, gratuites, permettent aux ingénieurs d'OpenAI de perfectionner leur outil. Dans ce déferlement d'enthousiasme nimbé d'inquiétude, Microsoft avait annoncé investir 10 nouveaux milliards de dollars dans OpenAI. L'éditeur de logiciel entend ainsi refondre son moteur de recherche Bing, mais aussi proposer de nouveaux outils novateurs pour accélérer notamment la création de contenus et les tâches automatisées. Au cours du point presse du mardi 7 février, depuis le siège de Microsoft à Redmond (Etat de Washington), le directeur général de Microsoft Satya Nadella, a déclaré que "cette technologie va redessiner la quasi-totalité des catégories de logiciel". Google promet Bard, en réplique à ChatGPT Cette sortie de Nadella intervient 24 heures après celle du patron de Google. Dans une note de blog publiée lundi 6 février 2023, Sundar Pichai a présenté la dernière avancée de la maison mère du moteur de recherche, Alphabet, en matière d’intelligence artificielle : Bard. Ce modèle d’IA "a pour ambition de combiner l’étendue des connaissances du monde avec l’intelligence artificielle", selon Pichai. "Il peut vous aider à expliquer les dernières découvertes de la NASA issues du télescope James Webb à un enfant de 9 ans, ou vous renseigner sur les meilleurs attaquants au football mondial actuel". La différence avec ChatGPT ? Le temps réel. Bard "s’appuie sur les informations du Web pour fournir des réponses actualisées et de haute qualité" promet Sundar Pichai quand le programme d'OpenAI ne base sa connaissance que sur un corpus de données, certes considérable, mais "débranché" d'internet. Ce qui est, on l'imagine, facilement amendable... Non, la vraie différence, c'est que le robot de Google ne sera pas disponible pour le grand public avant "plusieurs semaines", nuance Sundar Pichai. Un délai qui laisse à ChatGPT le temps de galoper et d'accroître son avance, et les atouts de Microsoft, dans la guerre de l'IA.

By |2023-02-13T13:34:29+00:00February 13th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Exclusive: French adtech firm Criteo in new bid to sell itself -sources

Exclusive: French adtech firm Criteo in new bid to sell itself -sources By Milana Vinn NEW YORK, Feb 7 (Reuters) - French advertising technology provider Criteo SA (CRTO.O) is making a new attempt to sell itself after discussions with potential acquirers in previous years proved unsuccessful, according to people familiar with the matter. The Paris-based company, which is listed in New York, kicked off a sale process last week that could attract other companies and private equity firms, one of the sources said. Investment bank Evercore Inc (EVR.N) is advising Criteo on the process, the sources added. Advertisement · Scroll to continue Report an ad Bloomberg News reported in 2021 that Criteo was fielding takeover interest. It was not immediately clear what prompted the new deal talks. The company has been seeking to reassure shareholders it can overcome challenges to its business of tracking consumer data as iPhone maker Apple Inc (AAPL.O) and Android developer Google (GOOGL.O) tighten privacy standards on their devices. Register for free to Reuters and know the full story Register now The sources, who cautioned that no deal is certain, requested anonymity as these discussions are confidential. Latest Updates Japanese investors turn net buyers of overseas bonds in January Geely's EV brand Zeekr raises $750 million in fresh funding round Air India seals record order for about 500 jets from Airbus, Boeing Orange set to gain EU nod for Belgian deal, sources say Aurora Cannabis CEO says open to more M&A deals after upbeat Q2 Criteo declined to comment, while an Evercore spokesperson did not immediately respond to a request for comment. Criteo shares jumped on the news and were up 8% at $33.65 in New York on Tuesday, giving the company a market value of about $2 billion. The sale process for Criteo will likely pique the interest of buyout firms that have shown strong interest in audience measurement and analytics companies. In October, Elliott Investment Management's private equity arm and Brookfield Business Partners LP (BBU.N) acquired Nielsen Holdings Plc for $16 billion. Advertisement · Scroll to continue Report an ad Truist analyst Matthew Thornton wrote in a note to clients after the Reuters report that his analysis indicated Criteo could fetch more than $60 per share if it was acquired at the same valuation multiple as Nielsen. Criteo collects data through partnerships with companies, ad agencies and brands, and earns money by charging advertisers when consumers click on personalized ads. It has been utilizing so-called first-party media technology, which relies on data that consumers provide to websites either through direct input or through tracking "cookies," to overcome the introduction of privacy settings on devices such as the iPhone. These tactics face new challenges as Google prepares to phase out cookies on its popular web browser Chrome as early as next year. In response, Criteo has been investing in its fast-growing retail media business, which involves partnering directly with the websites of retailers. Criteo has reported adjusted earnings before interest, taxes, depreciation and amortization of $163 million for the first nine months of 2022, down 23% from a year earlier. It is scheduled to report fourth-quarter earnings on Wednesday.

By |2023-02-13T13:32:57+00:00February 13th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Cinq choses à savoir sur Action, le champion du discount qui monte

Action a cet effet sur de nombreux clients : on y rentre avec l'idée d'acheter uniquement ce qu'il y a sur la liste de course, on en ressort avec deux fois plus de produits, payés entre 1 et 2 euros. Une véritable mine à « bonne affaires ». Car c'est le modèle de la chaîne de magasin : vendre tout, le moins cher possible. Créée en 1993 aux Pays-Bas, dans la petite ville d'Enkhuizen, Action s'est peu à peu exportée à travers l'Europe et opère aujourd'hui dans dix pays avec 2.263 magasins. La marque partira à la conquête d'un onzième marché, la Slovaquie, à partir de mars 2023. Après 10 ans d'activité en France, Action s'est imposé comme l'un des leaders du discount sur les produits non alimentaires et multiplie les ouvertures de magasins. Recette d'une entreprise qui est parvenue à séduire Français et Européens, et dont le modèle tombe à pic en cette période de forte inflation sur le Vieux Continent . 1. La France, le plus gros marché d'Action En 2021, Action exploitait déjà 653 magasins dans l'Hexagone, dont le premier a ouvert ses portes en 2012. C'est le pays le mieux achalandé d'Europe. En 2022, deux nouveaux magasins ouvraient chaque semaine en France, où la société emploie désormais plus de 15.000 personnes. La plupart des boutiques françaises ont ouvert dans des villes rurales ou dans des zones commerciales en banlieue de grandes métropoles. Les magasins à l'enseigne bleue et blanche ont un format quasi identique quel que soit le pays. Ils permettent un itinéraire fluide des clients, avec une multiplication des caisses, automatiques ou non, pour rendre le parcours d'achat encore plus attractif. LIRE AUSSI : En dix ans, Action a mis un coup de vieux aux bazars en France ANALYSE - Carrefour acte le déclassement de la société française La France a été le quatrième pays d'Europe investi par Action. Si le nombre de magasins dépasse celui de son pays d'origine, les Pays-Bas, c'est notamment parce que là-bas, le territoire est désormais saturé. L'entreprise s'est tournée davantage vers les pays du sud de l'Europe dernièrement, avec l'ouverture du marché italien en 2021 et espagnol cette année. C'est aujourd'hui l'enseigne non alimentaire qui présente la plus forte croissance en Europe. 2. Une diversité de produits à prix cassés Ménage, hygiène, décoration, rangements, électronique… Les magasins Action vendent une grande variété de produits, le tout avec un gros réassort. Seule 35 % de la gamme globale est fixe, sur environ 6.000 articles vendus dans un magasin. LIRE AUSSI : L es ouvertures de magasins portées par le discount, le sport et la restauration L'inflation écorne l'image de la distribution Mais surtout, les prix sont cassés, selon le principal argument de vente de la marque. Le coût moyen des articles est inférieur à deux euros. Un modèle « hard discount » qui a séduit les Européens, d'autant plus en période d'inflation où acheter peu cher est devenu un défi. Pour afficher des prix bas, la société récupère des lots en déstockage de grandes marques, ce qui lui permet de les vendre nettement moins cher qu'en supermarché. 3. Une clientèle féminine et peu diplômée A la faveur d'une situation économique difficile pour les ménages européens, les enseignes de hard-discount tirent leur épingle du jeu. Action a profité de la tendance et a vu ses ventes exploser en 2022 : elles ont pris 30 %, s'établissant à 8,9 milliards d'euros. Cet intérêt pour les prix bas se retrouve par ailleurs dans le profil des clients d'Action en France. Le consommateur français moyen est une femme (61 % des clients), âgée de plus de 50 ans et généralement peu diplômée, impliquant un niveau de vie peu élevé. C'est dans l'Hexagone que la proportion de personnes peu diplômées se rendant chez Action est la plus importante. Dans le reste de l'Europe, la clientèle est nettement plus diversifiée. Mais elle reste majorité féminine, signe que les ménages ont reporté une partie des courses de la maison chez Action. Au total, 12 millions de clients passent les portes de l'enseigne chaque semaine sur le continent. 4. Un rebond post-covid Comme l'ensemble du secteur de la distribution, la crise sanitaire a eu un impact important sur les résultats d'Action. En 2021, les ventes nettes de l'entreprise avaient rebondi de plus de 20 % à la faveur du redémarrage de l'économie. Mais la pandémie a aussi poussé la société à prendre le tournant de l'e-commerce , avec une application mobile dédiée et des sites d'e-commerce pour certains magasins. Action est valorisé à dix milliards d'euros dans les comptes de son actionnaire 3i Capital en 2019. Pas loin derrière les valorisations des grands distributeurs français. Le signe que la marque s'est imposée comme un magasin incontournable dans la vie des Européens. Par ailleurs, Action se classe troisième dans le classement des marques préférées des Français en 2022, après les habituels Leroy Merlin et Decathlon, de l'empire familial Mulliez. LIRE AUSSI : Quelles sont les enseignes préférées des Français ? ENQUÊTE - Grand Frais, le nouveau souffle de la distribution alimentaire 5. Les questions environnementales en suspens Si Action attire une clientèle au pouvoir d'achat réduit grâce à une offre particulièrement abordable, correspondant aux préoccupations économiques du moment, la question de la durabilité du modèle se pose. Ce mode de consommation est encore éloigné des engagements durables de plus en plus mis en avant par les marques. Chez Action, plus de la moitié des produits sont fabriqués en Chine. Et l'idée d'acheter toujours plus pour moins cher reste le mot d'ordre. La neutralité carbone est toutefois un objectif, fixé à 2030.

By |2023-02-11T14:18:45+00:00February 11th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Quand la French Tech fait de la télé

Les start-up font rarement l'ouverture des journaux télévisés - Doctolib a tout de même eu ce privilège pendant la pandémie quand les Français se ruaient sur son appli pour se faire vacciner. Mais elles commencent à se faire une place croissante à l'écran, et plus seulement aux aurores sur BFM Business. Victor Breban a pu le constater. Le cofondateur de Noil, une jeune pousse qui électrifie des mobylettes et scooters thermiques, est passé mercredi 8 février dans l'émission « Qui veut être mon associé ? » , diffusée en prime time sur M6. Avec ses deux associés, il a « pitché » son projet face à Marc Simoncini , fondateur de Meetic et pilier du fonds Daphni, Eric Larchevêque, l'un des cofondateurs de la licorne Ledger , Anthony Bourbon , le dirigeant de Feed et du Blast Club, Jean-Pierre Nadir, l'entrepreneur derrière Fairmoove.fr et Delphine André, la présidente du groupe GCA. Large exposition Pendant le programme, les investisseurs mitraillent les entrepreneurs de questions sur la taille de leur marché, leur marge brute, leurs coûts opérationnels et, plus globalement, leur vision. Le tout dans une ambiance bon enfant - un rien idéalisée, diront les mauvaises langues. Ils peuvent ensuite proposer d'investir ou non dans le projet. De quoi démocratiser auprès du grand public les concepts de montée au capital et de valorisation d'une start-up. Victor Breban a été contacté par la production de M6 et n'a pas hésité une seconde avant d'accepter l'invitation. « Ce qui nous a motivés, c'est l'exposition. On donne la parole aux créateurs de société pendant 10-15 minutes : c'est rare d'avoir autant de temps pour expliquer ce qu'on fait et devant autant de monde ! », insiste-t-il. Il est vrai que l'émission réalise parfois des pics d'audience supérieurs à 2 millions de téléspectateurs. Un coup de projecteur inespéré pour une start-up BtoC qui défriche un nouveau marché avec des moyens limités. « Il est important pour nous de faire un travail pédagogique afin d'expliquer en quoi consiste la conversion électrique », observe Victor Breban, dont la société a transformé 600 deux roues en 2022. Intérêt pédagogique L'entrepreneur espère que son passage dans « QVEMA » suscitera l'intérêt des clients mais aussi de partenaires financiers, alors qu'il cherche à lever cinq millions d'euros pour industrialiser sa start-up. Au-delà du cas de Noil, Victor Breban est convaincu des vertus du programme. « Les gens ont envie de découvrir le monde de l'entreprise, qui peut paraître un peu opaque. L'émission montre également qu'il y a des sociétés très différentes derrière le mot 'start-up'

By |2023-02-11T14:16:16+00:00February 11th, 2023|Scoop.it|0 Comments

The End of the Zoom Boom

Yesterday, the video conferencing platform cut 15 percent of its staff, or about 1,300 people. That came after Zoom had tripled its head count in two years. “We didn’t take as much time as we should have to thoroughly analyze our teams or assess if we were growing sustainably, toward the highest priorities,” Eric Yuan, Zoom’s CEO, said in a statement announcing the layoffs. Yuan said he was “accountable for these mistakes” and vowed to reduce his salary by 98 percent and forgo a 2023 bonus, dropping his compensation to about $10,000, according to a US Securities and Exchange Commission filing.  Zoom isn’t alone. Big Tech companies boomed when the Covid-19 pandemic shuttered the world and pushed people to increase their screen time. Amazon added more than 400,000 employees in 2020, and Meta, then Facebook, hired 13,000. Zoom rose from an obscure video conferencing platform to a household name. There were Zoom happy hours, weddings, and memorial services. By late April 2020, the company said 300 million daily participants were on Zoom calls. It was the most downloaded app on Apple devices in 2020 and reported $2.6 billion in revenue for the fiscal year ending in January 2021, a 326 percent increase from the prior year. Nearly three years later, Zoom’s dominance is waning. Competitors, particularly Microsoft and Slack, bundle calling with email and other productivity tools. Zoom is experiencing market saturation and falling to the Peloton problem—namely, most of the people who are willing to buy Zoom packages may have done so. “It’s suddenly become a much, much harder market than what [Zoom] previously experienced,” says Will McKeon-White, an infrastructure and operations analyst at research firm Forrester. And as companies look to cut costs in the face of market uncertainty, Zoom could be left behind in favor of rival bundled services such as Google Meet, Microsoft Teams, and Slack. But for now, Zoom is still growing. Its latest financial report shows growth at around 5 percent year over year, but that’s a sharp slowdown from its 2021 revenue growth of 55 percent year over year. With less people Zooming for fun, it’s become more about business. And Microsoft Teams, Zoom’s main rival, has grown more quietly, passing 270 million monthly users by early 2022. Zoom is seemingly aware that it needs to be more than just a video call service. In late 2022, it announced plans to integrate email and calendar features into the platform, and to roll out an AI-driven chatbot to troubleshoot customer issues. It’s added cartoon avatars and meeting templates, and a new feature called Zoom Spots, a video coworking experience that sounds a lot like a never-ending Zoom call, will launch later this year. Zoom excelled because it was easy to use. It was also free if people kept their calls shorter than 40 minutes. Up to 100 people can join at a time. But other video calling services, like Google Meet and Skype, also offer free calls that last longer. And becoming synonymous with video calling wasn’t all positive. People reported “Zoom fatigue” brought on by the strange, psychological effects of communicating over video and watching their own faces for hours a day.  Get WIRED + a tote SUBSCRIBE NOW MOST POPULAR CULTURE Review: There Is No Magic in Hogwarts Legacy JAINA GREY BUSINESS Boeing’s 747 Should Have Been Retired Years Ago CHRIS STOKEL-WALKER IDEAS The End of Grading KC COLE BUSINESS The Generative AI Race Has a Dirty Secret CHRIS STOKEL-WALKER Some began “Zoom bombing” meetings, hijacking classes and presentations and flooding them with obscene and offensive content. Video meetings sparked fresh anxiety for some. And Zoom was criticized for failing to protect the privacy of its users. At its peak in October 2020, Zoom had a market valuation of $139 billion. By February 2023, its market cap had fallen to $23.4 billion. The layoffs at Zoom and elsewhere are indicative of a readjustment in how people are living and working as the pandemic enters its fourth year. Nearly 100,000 tech workers have lost their jobs in 2023, according to Layoffs.fyi, a site that tracks job losses in the industry. That comes on top of nearly 160,000 in 2022. Big companies like Amazon, Meta, and Google have announced cuts of more than 10,000 people each. Microsoft shed around 10,000 workers. These layoffs are circling the tech industry, but the economy at large remains strong. “This is largely a correction. We’re seeing this across a number of different companies,” Rachel Sederberg, a senior economist at labor market analytics firm Lightcast, says of the continued layoffs.  Zoom’s future may be starting to look uncertain. It’s competing with more video calling platforms at a time when fewer people are sitting in front of computers all day. But our Zoom days aren’t necessarily over—and it remains one of the easiest-to-use video calling platforms. But the company will need to prove it can do more in the workplace to hold its own against Google and Microsoft. And it will need more than just a name known for video calling to do so. 

By |2023-02-11T14:11:22+00:00February 11th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Auchan, Casino, Lidl… Les supermarchés français accusés de freiner la transition écologique

Alors que la grande distribution concentre 70% des achats alimentaires des Français et que 24 % de notre empreinte carbone en France provient de l’alimentation, le RAC – pour Réseau Action Climat –, une fédération composée de 27 associations nationales – généralistes ou spécialisées sur certaines thématiques comme les transports, l’énergie, la solidarité, etc. – ainsi que 10 associations locales et régionales, le crie haut et fort dans son dernier rapport : « Les enseignes sont aujourd’hui davantage un frein qu’un moteur à la transition alimentaire et à la lutte contre le changement climatique ».

By |2023-02-11T14:08:57+00:00February 11th, 2023|Scoop.it|0 Comments