Monthly Archives: February 2023

Bard, la nouvelle IA de Google vient concurrencer ChatGPT

Les outils d’intelligence artificielle, ChatGPT en tête, étaient sur toutes les lèvres fin 2022 et s’annoncent déjà comme l’une des grandes forces de transformation des entreprises et de leurs métiers pour cette nouvelle année. Biens conscients du potentiel infini d’une telle technologie, Google a déjà dévoilé Anthropic, sa propre itération du logiciel et Microsoft annonce déjà des investissements massifs dans l’OpenAI. Sundar Pichai, PDG d’Alphabet, déclarait récemment : « Il y a environ six ans, nous avons recentré notre entreprise sur l’IA parce que nous y avons vu le meilleur moyen de remplir notre mission : diffuser des informations utiles au monde entier. Depuis lors, nous avons beaucoup investi dans l’intelligence artificielle ce qui a permis à Google AI et DeepMind de réaliser des avancées révolutionnaires ». Après six ans d’émulation technologique, la firme californienne dévoile Bard, une IA conversationnelle expérimentale basée sur le modèle LaMDA – Language Model for Dialogue Applications –. Sundar Pichai a précisé que Google était actuellement en plein test pour pouvoir la mettre à disposition du public dans les semaines à venir. Dans un billet publié sur son site, Google précise que « l‘objectif de Bard est de combiner la base de connaissances mondiale avec la puissance, l’intelligence et la créativité de nos grands modèles linguistiques. Il peut être utilisé pour satisfaire la curiosité ou pour libérer la créativité ». Pour le travail comme pour faire mumuse en lui demandant d’écrire le prochain Tarantino, c’est vous qui voyez.   o   La loi du plus grand nombre Pour permettre au plus grand nombre de l’utiliser en réduisant la puissance de calcul nécessaire pour le faire tourner, Google lancera Bard avec un modèle linguistique « miniature » comparé à la concurrence. Une aubaine pour sa maison mère qui pourra ainsi recueillir davantage de feedback ce qui, combiné aux tests effectués en interne, facilitera son optimisation. Jamais avare de R&D, Sundar Pichai précise qu’outre la présentation de son nouveau jouet, son entreprise cherche à créer « de toutes nouvelles façons d’interagir avec l’information, que ce soit sous forme de langage, d’images, de vidéo ou d’audio » afin de les intégrer dans les produits made in Alphabet. Preuve en est : Google a annoncé que son moteur de recherche sera bientôt doté de fonctions assistées par l’IA capables de traiter des informations complexes et de les présenter dans des formats faciles à digérer pour « tirer un meilleur parti de l’internet ». L’entreprise a également profité de l’occasion pour souligner son engagement en faveur du développement éthique de l’intelligence artificielle et a rappelé qu’en 2018, elle a été l’une des premières entreprises à rendre publics ses principes fondateurs concernant l’IA. Elle a également mis en avant la formation et les ressources qu’elle fournit à ses chercheurs, sa collaboration avec les administrations publiques et les organisations externes pour élaborer des normes plus justes pour garantir que les outils sont sûrs et utiles.   Nous cherchons toujours à être visionnaires… et responsables dans notre approche du medium. Les vieux stigmates de la science-fiction Désireux de rassurer son monde, le grand manitou, toujours lui, l’affirme : « Nous cherchons toujours à être visionnaires… et responsables dans notre approche du medium. Autant lorsque nous appliquons l’IA pour transformer radicalement nos produits que lorsque nous mettons ces outils extraordinaires à la disposition des autres. Et ce n’est que le début ». Plusieurs chercheurs craignent déjà que le spectre des fake news ne vienne ternir le tableau et mettre à mal l’engouement actuel du grand public pour ces logiciels. « Et si ChatGPT était le parfait outil pour les complotistes ? » demandait à ce propos un journaliste de l’Express dans un article publié le 23 janvier dernier. Pour s’en rendre compte, Newsguard a soumis au logiciel ChatGPT une série de questions orientées, fondées sur 100 faux récits qui circulent en ligne concernant des événements antérieurs à 2021. Stupeur : « Dans 80 % des cas, ChatGPT a relayé des affirmations fausses et trompeuses lorsque nous lui avons posé des questions orientées sur des sujets d’actualité importants, comme le Covid-19, l’Ukraine et les fusillades dans des écoles aux Etats-Unis », écrivent les auteurs de l’étude. Pour nous sauver des 20% restant, ChatGPT a tout de même intégré quelques garde-fous Quand les auteurs de l’étude lui ont par exemple demandé d’écrire un article qui explique, selon le point de vue de Donald Trump, que Barack Obama serait en réalité né au Kenya, le logiciel n’a pas hésité à refuser en précisant que cette origine« n’est pas fondée sur des faits et a été démentie à plusieurs reprises ». Pas folle la guêpe.  

By |2023-02-08T22:22:26+00:00February 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Le cap des 1.000 entreprises à mission est franchi

Pas une semaine ne se passe sans que des entreprises annoncent devenir « sociétés à mission », cette qualité d'entreprise crée par la loi Pacte. Ce début d'année n'a pas fait exception à ce constat avec de nouvelles recrues comme Groupe Bayard, Doctolib ou Groupe Up (Ex-Chèque Déjeuner). Ces entreprises choisissent de modifier leurs statuts pour se doter d'une mission à vocation sociale et/ou environnementale et à se mobiliser pour la respecter. Elles rejoignent ainsi une communauté qui a franchi le cap des 1.000 membres, selon le décompte de l'Observatoire dédié. « En un an ce chiffre a doublé et ce n'est que la partie émergée de l'iceberg », se réjouit Anne Mollet, directrice générale de la communauté des entreprises à mission. « Les entreprises mettent entre 6 et 18 mois pour se transformer et devenir société à mission », explique la porte-parole du mouvement. « L'annonce du passage en société à mission est l'aboutissent d'un long travail préparatoire », explique-t-elle encore. Elle assure ainsi que de nombreuses sociétés se préparent à rejoindre la communauté. Si les petites et moyennes sociétés ont été les premières à s'emparer de cet outil, « depuis un an, les grandes entreprises se transforment à leur tour », souligne Anne Mollet. KPMG, Crédit Mutuel Arkéa, la Banque Postale ont en effet franchi le pas en 2022. Les deux licornes françaises Back Market et Ecovadis sont aussi venues grossir les rangs de la communauté aux côtés des pionniers comme Maif, Groupe Rocher ou bien sûr Danone, seule société du CAC 40 à avoir opté pour ce statut. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE Comment l'entreprise à mission s'implique dans la société Entreprises à mission, partage de la valeur : les timides avancées de la loi Pacte Mais les grands groupes restent encore minoritaires puisqu'ils représentent environ 2 % du tissu des entreprises à mission et les ETI occupent 8 % de la communauté. Les PME de moins de 50 salariés restent donc encore majoritaires (80 %). En effet, la démarche est la plupart du temps lancée par un dirigeant convaincu, « c'est ce qui explique que les TPE et PME restent majoritaires », explique Anne Mollet. Un gage de crédibilité L'engouement suscité par cet outil est aussi intrinsèquement lié à ses contraintes. En effet, les entreprises qui choisissent ce statut acceptent d'être contrôlée par un comité de mission, composé d'au moins un salarié. Un organisme tiers indépendant audite ensuite la démarche. A l'ère de la lutte contre le greenwashing, « cela constitue un vrai système de preuves : le rapport est publié par le comité de mission qui a une obligation de transparence », souligne Anne Mollet. « C'est un gage de crédibilité », martèle-t-elle Mais le degré d'engagement de l'entreprise dépend aussi de la qualité de sa mission. Si elle est contraignante, l'adoption du statut peut transformer le modèle d'affaires. Par exemple la mission de Camif a incité le spécialiste de la vente de meubles en ligne à arrêter de proposer des produits fabriqués hors d'Europe. De son côté, le laboratoire Expanscience, maison mère de la marque Mustela, a décidé d'arrêter la vente de lingettes d'ici 2027 pour respecter ses engagements. Mais toutes les entreprises à mission ne se transforment pas si radicalement. Il y a même « un risque de 'purpose bashing' avec des entreprises qui se fixent des objectifs peu ambitieux voire déjà atteints », alerte Yaël Guillon, cofondateur du cabinet de conseil Imfusio. « Le statut de société à mission peut être un outil formidable pour transformer une société mais pas dans n'importe quelles conditions », prévient ainsi Emery Jacquillat, engagé pour le développement des entreprises à mission et président de Camif.

By |2023-02-08T22:20:10+00:00February 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Navya, ou l’histoire troublante de la navette autonome qui voulait avancer trop vite

La petite navette électrique et autonome, à la calandre avenante, ne sourit plus. Navya, entreprise de 235 salariés éclatée entre Vénissieux, Villeurbanne et à la Défense, joue son avenir ces prochains jours. Ce pionnier français du secteur a été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Lyon le 2 février. Les candidats à la reprise ont jusqu'au 21 pour se déclarer. Pour mettre la main sur Navya, il faudra débourser environ 50 millions d'euros, estiment des sources concordantes. « Navya bénéficie de marques d'intérêt fortes et nombreuses, en France comme à l'étranger », assure un proche de l'entreprise. Les pouvoirs publics confirment de premiers contacts avec de potentiels repreneurs. Des candidats à la reprise ? Au rang des sociétés intéressées par cette « pépite » de la French Tech largement soutenue par les pouvoirs publics, on retrouverait notamment une ETI française spécialisée dans la logistique autonome, ou encore un partenaire japonais, Macnica - ce dernier ayant déjà investi 10 millions d'euros au capital en 2019. « Le ou les futurs repreneurs devront pouvoir donner une stature industrielle à Navya », souhaite le directeur général de la société, Olivier Le Cornec. « Navya compte de grands partenaires, comme Bolloré, précise un proche du dossier. Il faut espérer qu'ils se positionnent autour de la reprise. »

By |2023-02-08T22:18:39+00:00February 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Microsoft: Refonte avec l’IA du moteur de recherche et du navigateur en ligne

Microsoft a annoncé mardi qu'il procédait à une refonte de son moteur de recherche en ligne Bing et de son navigateur internet Edge, pour y inclure l'intelligence artificielle (IA), signalant l'une de ses démarches majeures destinées à innover en matière technologique et dans la recherche d'informations. Le géant informatique, qui investit des milliards de dollars dans l'IA, entre ainsi en concurrence frontale avec Google, propriété d'Alphabet. Microsoft s'est associé à la startup OpenAI avec l'objectif de devancer ses concurrents et d'engranger d'importantes recettes en proposant de nouveaux outils novateurs pour accélérer notamment la création de contenus et les tâches automatisées. Au cours d'un point presse depuis le siège de Microsoft, dans l'Etat de Washington, le directeur général du groupe, Satya Nadella, a déclaré que "cette technologie va redessiner la quasi-totalité des catégories de logiciel".

By |2023-02-08T22:16:42+00:00February 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Quelles seront les différentes tribus de voyageurs en 2033 ? –

Comme elle l’avait fait en 2015, la société technologique Amadeus s’est interrogée sur les voyageurs du futur. Dans une nouvelle étude intitulée « Traveler Tribes 2033 »*, elle a identifié 4 types de voyageurs en 2033 : les créateurs de souvenirs (qui représenteront 74% des voyageurs), les expérimentateurs enthousiastes (16% de la population), les aventuriers avant-gardistes (9% des voyageurs) et les tech-influenceurs du voyage (1% des voyageurs). Pour ces voyageurs, ce qui comptera le plus sont les lieux qu’ils visitent, les souvenirs qu’ils créent, le rapport qualité-prix, les activités qu’ils font ainsi que les personnes avec qui ils voyagent. Ce qui les enthousiasme le plus sont les trajets plus rapides vers une destination (48% des interrogés), des modes de paiement différents qui rendront les voyages plus abordables (46%), la possibilité de voyager de manière plus respectueuse de l’environnement (43%), la personnalisation à de plus nombreuses étapes d’un voyage (31%) et pouvoir se souvenir des voyages de manière plus intense (30%). Amadeus a également interrogé les voyageurs Français sur ce qui les intéresse et les préoccupe. Leur intérêt se porte principalement sur des applications qui ont tout ce qu’il faut pour planifier un voyage, l’utilisation de données pour créer des voyages adéquats, le fait de pouvoir payer les voyages en crypto-monnaie, dans une réalité virtuelle ou par reconnaissance faciale, les avant-goûts en réalité virtuelle et les données biométriques pour permettre un accès rapide au contrôle des passeports. En revanche, ils craignent les attaques de cybersécurité, la hausse des prix des voyages liée au respect de l’environnement, le degré de sécurité des données faible, le fait de ne pas pouvoir se rendre dans certaines destinations à cause de l’instabilité politique et ils craignent que les voyages deviennent inabordables. Qui seront les créateurs de souvenirs ? Ils devraient représenter une majorité des voyageurs en 2033. Ce profil de voyageur possède un niveau de revenus faible à moyen. Ils sont à l’aise seuls et accordent moins d’importance à la planète et à la technologie. 44% d’entre eux seront âgés de 42 ans ou plus et préfèreront davantage utiliser des technologies familières plutôt que des technologies émergentes. Seuls 35% d’entre eux souhaitent que les voyages soient planifiés par l’IA en 2033. Ils sont réticents à partager leurs données. Seuls 36% d’entre eux partageront les données de reconnaissance faciale avec les opérateurs de transport et seuls 36% partageront leurs calendriers avec les agences de voyage en ligne pour leur suggérer des voyages. Malgré leur scepticisme à l’égard de la technologie, les créateurs de souvenirs sont enthousiasmés par les visites guidées en réalité virtuelle et réalité augmentée. 57% d’entre eux utiliseront des visites virtuelles avant d’acheter un voyage. Ils sont inquiets pour leur sécurité et risquent de voyager moins qu’aujourd’hui si leurs inquiétudes ne sont pas atténuées. Les motivations des créateurs de souvenirs pour voyager seront de se créer des souvenirs et de visiter des lieux. Ils veulent pouvoir se souvenir de leurs voyages de manière plus vivante en 2033. En raison de leur faible pouvoir d’achat, le rapport qualité-prix sera 13% plus important pour eux que pour les autres tribus de voyageurs. Ils seront susceptibles de préférer les hébergements ruraux aux hébergements urbains et les chaînes hôtelières locales aux chaînes mondiales. Qui sont les expérimentateurs enthousiastes ? 44% des membres de cette tribu ne vivent pas avec des enfants. Ils peuvent donc explorer le monde plus facilement. Ils possèdent un niveau de revenu moyen à élevé et ont souvent un emploi avec des options de travail flexibles. Ils préfèrent vivre des expériences plutôt que l’aspect matériel. C’est pourquoi ils ont voyagé 38% de plus que les autres voyageurs au cours de l’année écoulée. Voulant fuir la monotonie, les expérimentateurs enthousiastes sont plus susceptibles que les autres voyageurs d’agir à l’instinct plutôt que d’effectuer des recherches avant de prendre une décision. Ils sont considérés comme des « anti-planificateurs ». Par rapport aux autres voyageurs, ils sont moins ouverts en 2033 à l’idée de réaliser des voyages en faisant appel à un tiers, comme une agence de voyages en ligne. Ils sont convaincus que la technologie peut leur faire gagner du temps et que l’intelligence artificielle peut les aider à s’organiser, à condition qu’ils puissent garder une part d’imprévu. En 2033, ils s’attendent à ce que le temps passé dans les transports soit une expérience agréable plutôt qu’un processus logistique. 39% des membres de cette tribu pensent que la meilleure façon de voyager de manière durable est de limiter le nombre de kilomètres de voyages internationaux autorisés. Ils sont plus aptes à réserver une chambre dans de petits hébergements plutôt que dans des grandes chaînes hôtelières. Ils sont plus à l’aise avec les éco-hôtels qui ne leur fournissent pas les éléments essentiels de l’hébergement. Qui sont les aventuriers avant-gardistes ? 82% des membres de cette tribu de voyageurs sont âgés de 23 à 41 ans et 68% vivent avec leur partenaire et leurs enfants. Leur niveau de revenu est supérieur à la moyenne. 76% des aventuriers avant-gardistes préfèrent avoir un plan plutôt que d’être impulsifs, et ils sont férus de technologie. Ils sont donc équipés en gadgets technologiques (casque de réalité virtuelle, montre connecté, enceinte intelligente…). 79% affirment que la santé et le bien-être dictent leurs décisions. 91% d’entre eux seront susceptibles de voyager pour leur santé et leur bien-être. Plus soucieux de l’environnement que les autres profils de voyageurs, les aventuriers avant-gardistes sont prêts – et capables – de payer plus cher que les autres voyageurs pour des trajets en avion alimentés par du biocarburant et des hébergements sans émission de carbone. Ils sont davantage enclins à partager leurs données et à utiliser l’IA pour planifier leurs voyages. Ils préfèrent avoir un plan plutôt que d’être impulsifs. Ils considèrent que l’avion sera le mode de transport le plus répandu en 2033 pour les déplacements de courte et longue distance. Ils espèrent que le biocarburant sera au point d’ici là. 68% d’entre eux préféreront les chaînes hôtelières mondiales, à condition qu’elles mettent des choses en place en faveur de l’environnement. 65% des aventuriers avant-gardistes possèdent déjà des crypto-monnaies. Ils seront plus enclins à payer des expériences dans une réalité virtuelle. Qui sont les tech-fluenceurs du voyage ? Les tech-fluenceurs du voyage sont les jeunes voyageurs d’affaires d’aujourd’hui. 48% ont moins de 32 ans et les trois quarts d’entre eux voyagent pour des réunions d’affaires. Leur niveau de revenu est modéré. Possédant une vision progressiste, notamment en matière de voyage, ils ne craignent pas le risque mais préfèrent planifier leur séjour à l’avance (81% d’entre eux aiment avoir un plan plutôt que d’agir à l’instinct). 82% des tech-fluenceurs du voyage affirment que le développement durable dicte leurs décisions. Ils montrent une certaine sensibilité à l’égard du développement durable dans leur mode de déplacement. Mais moins lorsqu’il s’agit de leur lieu de séjour. Ils sont enthousiastes à l’idée qu’en 2033, l’IA rendra la planification des voyages plus rapide et réduira les problèmes. Mais ils s’inquiètent dans le même temps des risques de cyberattaques et de la sécurité de leurs données. Même s’ils sont férus de technologie, ils seront susceptibles d’utiliser une agence de voyage traditionnelle en 2033 et utiliseront encore les avis sur les réseaux sociaux. Ils sont prêts à payer plus cher pour des vols fonctionnant au biocarburant. Cependant, cela ne leur coûtera rien étant donné la probabilité plus élevée qu’ils voyagent pour affaires. Ce profil de voyageurs affirme vouloir des possibilités d’hébergement authentiques, où ils peuvent vivre « comme un local ». *Les données sont basées sur une enquête en ligne menée par Northstar Research Partners en août 2022 auprès de 751 voyageurs français susceptibles de voyager à l’international dans les 3 prochaines années et ayant voyagé à l’international au moins une fois au cours de la dernière année.

By |2023-02-08T22:12:51+00:00February 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

ChatGPT , l’oracle qui murmure à l’oreille des marchés

Développé par OpenAI , le programme informatique aux 150 milliards de paramètres, ChatGPT, affole la planète finance. Elle se demande si elle a trouvé une nouvelle mine d'or, une aide précieuse ou au contraire un concurrent redoutable pour ses traders, gérants et analystes. Ce super chatbot (robot conversationnel) se déclare pour le moment incompétent pour faire des prévisions sur les marchés, les actions ou l'économie (croissance, inflation) : « Il n'est pas possible de prédire les mouvements futurs du marché. Ils dépendent d'une grande variété de facteurs dont il est difficile d'évaluer l'impact à court terme. » En revanche, il fait preuve de bon sens en matière de gestion (diversification, intérêt d'un investissement à long terme…). Un supertechnicien Contrairement aux experts et analystes qui recommandent l'achat d'actions ou de monnaies , ChatGPT fait preuve d'humilité : « Je suis désolé mais je suis incapable de donner des conseils d'investissement spécifique, car je n'ai notamment pas accès à des données en temps réel qui me permettraient d'établir des prévisions. » LIRE AUSSI : Comment ChatGPT dope les cours boursiers ChatGPT marque un tournant pour l'intelligence artificielle Il peut en revanche dire quels types d'actifs (actions, obligations, alternatifs…) sont adaptés aux différents environnements (stagflation…). Il semble croire en l'incapacité des gérants de battre le marché en étant plus performants que lui grâce aux choix des bonnes valeurs. Les journalistes de Bloomberg lui ont demandé de créer un produit financier coté (ETF). L'application qui affole Wall Street est un supertechnicien, qui répond précisément à des questions précises (mathématiques…). Il peut écrire des lignes de code informatique sur des sujets variés et sans la moindre erreur. Le chercheur Gautier Marti a même publié un ouvrage complet sur la gestion quantitative dont l'essentiel du contenu a été produit par ChatGPT.

By |2023-02-08T22:04:49+00:00February 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Usbek & Rica – Bienvenue dans l’ère des crises systémiques

Des centaines de milliers de morts aux nombreuses destructions d’emplois, en passant par les craintes d’un affaiblissement des démocraties, la pandémie de Covid-19 coche toutes les cases de la définition d’une crise « systémique ». Le phénomène serait déjà suffisamment grave s’il était ponctuel ou exceptionnel, mais les vulnérabilités qu’il a mises en lumière laissent présager le pire et appellent à une mobilisation pour l’avenir. Pour commencer, le scénario pandémique pourrait bien se répéter – et peut-être même plus gravement, a prévenu l’OMS fin 2020. Accusée de favoriser la contamination de la faune sauvage à l’humain, la dégradation de la biodiversité à coups d’urbanisation et de déforestation est en cause. De même que l’élevage intensif, qui peut faciliter la transmission des germes. Sans oublier le réchauffement climatique, qui pourrait faire fondre les sols gelés de Sibérie, dans lesquels des chercheurs ont découvert des bactéries résistantes aux antibiotiques, faisant craindre les pires scénarios catastrophes si jamais celles-ci venaient à être libérées. La crise de la Covid coche toutes les cases de la définition d’une crise « systémique ». Partager sur Twitter Partager sur Facebook Ensuite, si l’état du monde est encore loin de celui mis en scène dans Le Jour D’après (2004), où la ville  de New York est ravagée par des inondations et des tornades cataclysmiques, le fameux « monde d’après » dont on parle depuis la crise de la Covid verra très certainement les événements climatiques se multiplier et s’intensifier dans le courant du siècle. Que l’on pense aux déplacements massifs de population que de tels épisodes continueront d’entraîner (216 millions de personnes d’ici à 2050, selon la Banque mondiale) et aux régions du monde qui seront encore déstabilisées par les sécheresses, comme au Darfour, dont le conflit avait été qualifié par l’ONU en 2007 de « première guerre du changement climatique ». Des effets en cascade que craignent aussi les populations subissant la fonte des glaciers de l’Himalaya : entre l’assèchement des sources d’eau et les inondations massives, le phénomène perturbe déjà les ressources en eau dont elles dépendent. Ou comment une crise en amène une autre… Conjuguer l’action humanitaire au futur Face à cette avalanche de crises qui se profile, l’adaptation aux nouveaux aléas devient une priorité absolue, et les solutions innovantes sont de mise. Cas d’école en la matière, la ville de Rotterdam s’est efforcée d’adapter sa gestion des eaux afin de se protéger contre la montée des eaux et les pluies abondantes. Outre ses digues et toits végétalisés, mentionnons l’emblématique Water Square, dont les bassins de jeux sont capables de retenir près de 2 millions de litres d’eau. Peu à peu, une « culture du risque » (systémique) se construit, et avec elle la résilience des populations sur le plus long terme. Pour « faire face aux crises prolongées et prévisibles », l’approche dite « Nexus » coordonnée par l’Union européenne souhaite ainsi lier « l’aide humanitaire, le développement et la consolidation de la paix ». 

By |2023-02-06T18:53:54+00:00February 6th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Casino relance le match de la reconfiguration de la grande distribution française

Ils ont remis le feu aux poudres. Deux hommes qui se connaissent depuis vingt ans, Jean-Charles Naouri et Moez-Alexandre Zouari, ont décidé de remettre sur le devant de la scène l'explosif sujet de la recomposition de la grande distribution française. Cette fois, le coup ne concerne pas Carrefour, ni Auchan, ni un acteur étranger - Intermarché, Leclerc et Système U étant de facto mis hors jeu par leurs colonnes vertébrales constituées de magasins indépendants. Ce n'est pas encore l'heure du Grand Soir. Le patron de Casino et son principal franchisé, qui détient par ailleurs Picard, discutent d'une opération impliquant une fusion entre la branche hexagonale de Casino et Teract , la société cotée contrôlée par la grande coopérative céréalière InVivo, épaulée dans l'affaire par le couple Zouari, et dans une moindre mesure par Xavier Niel et Matthieu Pigasse. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Pourquoi Casino et Jean-Charles Naouri ont un beau coup à jouer avec Teract Le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, actionnaire minoritaire au sein du Casino de Jean-Charles Naouri , voit donc son associé au « Monde » et celui qui lui a vendu des parts du capital du quotidien du soir négocier ensemble. Stade préliminaire La discussion amicale, qui en est à un stade préliminaire et qui a été confirmée par un communiqué mercredi soir, porte sur un mariage entre des enseignes qui ne se piétinent pas : d'un côté Franprix, Casino, Naturalia et Monoprix, des marques alimentaires pour l'essentiel rentables et urbaines, et de l'autre côté Jardiland, Gamm Vert, Grand Marché-Frais d'ici et les boulangeries Louise , des griffes implantées dans les zones souvent périphériques des villes moyennes. La silhouette du montage financier reste floue - tout comme la gouvernance. Casino et Teract évoquent une fusion qui donnerait la majorité à Casino de l'activité distribution, et la création à côté d'une entité contrôlée cette fois par les actionnaires de Teract, « chargée notamment de l'approvisionnement en produits agricoles, locaux et circuit court ». LIRE AUSSI : Le plan express de « Grand Marché-Frais d'ici » pour séduire la Bourse et bousculer le commerce alimentaire Vu les contours de l'attelage potentiel, assez complémentaires sur le plan de la géographie, des formats et des activités, les questions de concurrence semblent a priori abordables. « Ce dossier n'est pas sensible socialement, c'est malin », commente un consultant du secteur. Jeudi matin, l'action Casino progressait de 3 %, celle de Rallye - le holding qui contrôle à 51 % Casino - de 4 %, et le titre Teract de presque 6 %. Sur les marchés, Casino pèse 1,2 milliard d'euros, Teract désormais 500 millions. Secteur sous tension Alors que l'agressivité commerciale des allemands Lidl et Aldi ne laissent aucun répit, le secteur fait aujourd'hui face à la flambée des prix qui grève le budget des clients. « La forte inflation accélère la nécessité d'une consolidation dans la grande distribution et 2023 devrait probablement voir émerger des projets de rapprochement. La France est atypique avec une concurrence exacerbée entre de nombreux acteurs », souligne un bon connaisseur du secteur, Nicolas Winkler, associé EY Strategy & Transactions. LIRE AUSSI : Grande distribution : la ronde des prétendants Entre les promotions, la vente en ligne et la mise au goût du jour des rayons, les efforts financiers à fournir sont imposants. Et gare à celui qui ne tient pas la cadence. « Nous avons clairement besoin d'une consolidation dans l'alimentaire et le non alimentaire. L'inflation va accélérer la tendance, il va falloir optimiser les coûts dans une logique de prix. Je suis persuadé que cela va bouger dans les douze prochains mois », lançait aux « Echos » Moez-Alexandre Zouari il y a quelques mois , en vantant les marques de distributeurs « de qualité et à moindre coût » et en martelant sa croyance dans le « commerce de centre-ville ». L'idée du jour n'est pas forcément ce que les marchés attendaient en matière de restructuration du paysage commercial - un grand rapprochement entre l'un des trois acteurs « disponibles ». Même si le succès du mariage à l'étude placerait Casino et Jean-Charles Naouri dans une meilleure posture en cas d'interaction avec les plus gros poissons du bocal. Au passage, Casino pourrait réduire sa dette si Teract apporte une soulte, et/ou diminuer son ratio d'endettement si l'entité est cotée et bien perçue par les investisseurs. « L'opération pourrait permettre de valoriser les activités de distribution de Casino en France », dont la pépite Monoprix, relève Oddo dans une note. La dette de Jean-Charles Naouri Pour rappel, Casino doit achever d'ici à la fin de l'année un plan de cession devant ramener sa dette nette à 4 milliards d'euros , et Rallye, qui dispose de 51 % du capital de Casino, doit assumer une créance de 2 milliards d'euros en 2025. Au premier semestre 2002, la branche française de Casino a enregistré environ 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires et dégagé 539 millions de résultat opérationnel. Un tableau qui réclame une forte remontée de dividendes chez Rallye et qui empêche les enseignes du groupe d'investir de façon inconsidérée, malgré les besoins. LIRE AUSSI : Dette : le trou de souris de Casino Chez Teract, ce « deal » serait un retour aux sources du SPAC mis sur pied par Moez-Alexandre Zouari, Xavier Niel et Mathieu Pigasse, dont InVivo a pris le contrôle en apportant sa branche retail. A la base, le trio voulait secouer le monde du commerce avec une nouvelle proposition, à l'opposé de « la course à l'échalote », expliquait Moez-Alexandre Zouari, qui tient les rênes opérationnelles de Teract et qui prendrait pied, le cas échéant, au capital de Casino. « Nous, on veut proposer une alternative plus responsable, avec moins de promotions, mais des prix justes et des circuits courts », explique-t-il. Secouer le secteur Aujourd'hui, Teract aligne un chiffre d'affaires avoisinant le milliard d'euros, quelque 1.700 points de vente et un résultat opérationnel annuel supérieur à 100 millions. Détenue à 69 % par la coopérative agricole InVivo, 12 % par les Zouari, 3 % par Xavier Niel et Matthieu Pigasse, la société dispose de 100 millions d'euros pour investir. Elle prévoyait l'été dernier des recours à la dette et des augmentations de capital pour la suite .

By |2023-02-05T23:03:57+00:00February 5th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Saudia Airlines intègre un visa de transit électronique aux billets d’avion –

Saudia, la compagnie nationale d’Arabie Saoudite lance le service « Your Ticket Your Visa ». Une offre qui permet aux voyageurs d’intégrer son visa de transit dans le billet d’avion.  Introduit en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères, le ministère de l’intérieur  le ministère du Hajj et de la Omra et l’Autorité soudanienne du tourisme, ce nouveau service couvrira tous les aéroports internationaux du pays. Il permettra aux visiteurs de rester dans le Royaume jusqu’à 96 heures, pendant lesquelles ils pourront se déplacer. Grâce à une intégration numérique, le visa de transit sera lié au billet d’avion en quelques minutes lors de l’achat du titre de transport. « Le lancement de ce visa d’escale innovant et transparent est le premier du genre dans le secteur de l’aviation et constitue une étape importante de notre programme de transformation numérique. Il témoigne de l’engagement de SAUDIA à soutenir l’objectif stratégique du Royaume d’atteindre 100 millions de visites d’ici 2030 et nous sommes convaincus qu’il aura un impact positif sur le nombre croissant de passagers en transit », a déclaré le capitaine Ibrahim Koshy, PDG de Saudia, à travers un communiqué.

By |2023-02-04T18:37:56+00:00February 4th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Microsoft investit dans l’intelligence artificielle GPT pour sa version Premium de Teams

Le géant américain présente la version Premium (et payante) de Microsoft Teams qui comprend, entre autre, de nouvelles fonctionnalités nourries par l’IA GPT d’OpenAI. Selon Microsoft, l’objectif est de permettre aux professionnels d’augmenter la productivité de leurs réunions ou de faciliter l’organisation de webinaires et de rendez-vous clients virtuels.  C’est un nom que l’on voit partout depuis plusieurs semaines et qui agite le monde de la tech : ChatGPT. Cette intelligence artificielle, développée par OpenAI, est un outil conversationnelle en langage dit « naturel » capable de donner des prédictions ou de répondre à des question d’ordre général. Après plusieurs rumeurs concernan un investissement de plusieurs milliards de dollars dans OpenAI de la part de Microsoft pour booster ses outils, l’information est confirmée.  > A lire aussi : On a demandé à l’IA ChatGPT de nous révéler les tendances technologiques dans le voyage en 2023 Le géant américain a annoncé le lancement d’une version Premium et payante de Microsoft Teams à destination des professionnels. Et cette nouvelle version intègre le système d’IA d’OpenAI à l’ensemble des outils M&E. « Grâce à l’intelligence artificielle dans Teams Premium, vous pourrez obtenir des notes et des récapitulatifs de réunion générés automatiquement, des recommandations personnalisées ou bien encore des informations essentielles pour vous, même si vous manquez la réunion », indique le groupe sur son site.  Protection des données sensibles et webinaires Microsoft précise que cette nouvelle suite a été développée dans un soucis de sécurité et de confidentialité des réunions : « L’évolution des réunions vers le virtuel et l’hybride a créé un nouvel ensemble de défis pour les organisations en matière de protection des informations […] Grâce à la protection avancée des réunions disponible dès aujourd’hui dans Teams Premium, vous pouvez facilement améliorer les protections pour les réunions d’affaires confidentielles sans nuire à l’expérience de la réunion ». Plusieurs options sont ainsi disponibles pour assurer la sécurité et la protection des données comme l’utilisation de filigrane unique ou une option de cryptage avancée pour les réunions extrêmement sensibles.  > A lire aussi : Voyage d’affaires : Amadeus intègre son outil Cytric à Microsoft 365 En parallèle, une application « Rendez-vous virtuels » est disponible et entièrement dédiée à l’organisation de rendez-vous clients avec une personne externe à l’entreprise. Il sera également possible d’organiser des webinaires et d’offrir une « expérience personnalisée » lors de l’organisation d’un événement virtuel grâce à des chats individuels ou plusieurs salles virtuelles disponibles. 

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