Monthly Archives: March 2023

Les quatre clés du projet Casino-Teract

Tech-Médias Start-up Régions Patrimoine Le Mag W-E Automobile Tourisme - Transport Aéronautique - Défense Conso - Distribution Mode - Luxe Énergie - Environnement Pharmacie - Santé Services - Conseil Immobilier - BTP Industrie lourde DÉCRYPTAGE Les quatre clés du projet Casino-Teract  Le projet de fusion des Monoprix, Casino et Franprix avec la nouvelle société créée par Moez-Alexandre Zouari, Xavier Niel et Matthieu Pigasse, et contrôlée par InVivo, s'accélère. Il obéit à plusieurs logiques. Lire plus tard Commenter Partager Brésil Fusions-acquisitions En s'associant avec Teract, Casino pourrait installer des boulangeries Louise dans ses magasins. (DR) Par Philippe Bertrand Publié le 10 mars 2023 à 11:19Mis à jour le 10 mars 2023 à 16:25 Le projet préfigure l'avenir de Casino. Et il avance. Début février, Casino avait annoncé l'entame de discussions avec Teract, la nouvelle société constituée par la coopérative InVivo, Moez-Alexandre Zouari (premier franchisé Casino, détenteur de 49 % de Picard), Xavier Niel et Matthieu Pigasse. Jeudi soir, le distributeur est passé au stade des négociations exclusives avec des précisions qui donnent du corps à l'opération. L'objectif est toujours le même : une fusion entre les activités françaises du distributeur (Casino, Monoprix, Franprix) et la structure qui projette le développement d'une copie de Grand Frais, baptisé « Grand Marché- Frais d'ici », pour « créer le leader français de la distribution responsable et durable ». Une nouvelle entité qui serait contrôlée à 85 % par Casino, et à 15 % par Teract. 1. Des synergies commerciales Teract est issu de l'absorption de 2MX Organic, le SPAC de Zouari, Niel et Pigasse, par InVivo Retail, la filiale de la coopérative céréalière, également présente dans le vin, qui exploite les jardineries Jardiland et Gamm vert. Les Grand Marché-Frais d'ici s'installeraient sur les réserves foncières des spécialistes du jardinage. C'est InVivo qui a le contrôle de la société, Zouari détenant 12 %, Niel et Pigasse 2 %. Dans le projet qui pourrait aboutir d'ici à la fin 2023, Casino a vocation à travailler avec Teract sur la création d'une centrale d'achats de produits alimentaires locaux et frais baptisée « Teract Ferme France », qui bonifieraient ses assortiments. Celle-ci serait contrôlée par InVivo, quand Casino aurait le contrôle du pôle magasins. LIRE AUSSI : Casino-Teract : les prestigieux protagonistes du projet qui pourrait secouer la distribution Pourquoi Casino et Jean-Charles Naouri ont un beau coup à jouer avec Teract La coopérative est l'un des premiers groupes agricoles européens avec 12 milliards d'euros de chiffre d'affaires, plus de 14.000 collaborateurs et plus de 90 sites industriels dans 38 pays. Il est engagé sous la direction de Thierry Blandinières dans la transition vers une alimentation durable. Le céréalier, qui vient de racheter le négociant Soufflet, mise sur l'appétit des consommateurs pour des produits de qualité. Casino fait le même pari et comptera sur son partenaire pour améliorer son offre en fruits et légumes, pour faire du meilleur pain avec du meilleur blé et mise sur l'expertise des boulangeries Louise, que Teract a reprises. Pour Jean-Charles Naouri, PDG-actionnaire de Casino, la transition alimentaire est la clé du « deal » en préparation. 2. Une gouvernance qualifiée Jean-Charles Naouri connaît bien Moez-Alexandre Zouari. Ce dernier est son premier franchisé, avec 150 « Monop » et Franprix. Depuis vingt ans, il a développé une parfaite connaissance de l'exploitation des magasins. « Comme De Gaulle et Churchill, ce sont des alliés, des alliés qui ne se sont pas toujours bien entendus, mais des alliés tout de même », glisse un proche du dossier. La rumeur prête à Moez-Alexandre Zouari la volonté de prendre la direction générale du nouvel ensemble qui inclut Casino France, comme il assure celle de Teract, reléguant Jean-Charles Naouri, qui resterait majoritaire, au rôle de président. Une source indique aux « Echos » qu'au contraire « le fait que Zouari ne soit pas directeur général a été posé comme préalable à la discussion »… LIRE AUSSI : Casino-Teract : les prestigieux protagonistes du projet qui pourrait secouer la distribution Hors des questions de préséance, Teract apportera une autre expertise métier en la personne de Guillaume Darrasse, directeur général délégué de Teract et ex-patron d'InVivo Retail (les jardineries). Un homme qui a occupé le poste de directeur général délégué de Système U pendant treize ans, jusqu'en 2018, et qui a géré auparavant la centrale d'achat de Casino. « C'était le meilleur », se souvient un ancien cadre dirigeant du distributeur. Alors que l'âge de Jean-Charles Naouri, 74 ans, interroge sur sa succession, l'arrivée dans le groupe de deux professionnels aguerris pourrait rassurer les investisseurs. 3. Les finances de Casino Si les dirigeants de Casino mettent en avant l'intérêt « métier » du projet de fusion de leurs activités françaises avec Teract, l'opération pourrait être le dernier montage du système financier que construit et déconstruit Jean-Charles Naouri depuis des années pour desserrer l'étau de la dette qui étouffe ses affaires, Casino et son holding de tête, Rallye. Dans une note du mois dernier, Bryan, Garnier & Co imagine que Casino pourrait transférer à la nouvelle entité la dette sécurisée d'un montant de 2,3 milliards d'euros que porte Casino France. Le groupe Casino deviendrait un genre de holding qui conserverait 3,6 milliards de dette non sécurisée. David Lubek, directeur financier de Casino, a estimé vendredi qu'il était « trop tôt » pour évoquer ce sujet de la dette. LIRE AUSSI : Casino réduit un peu ses pertes mais reste fragile L'ensemble Casino France-Teract pourrait aussi bénéficier d'argent frais, par le biais d'une augmentation de capital ouverte à ses actionnaires, ou par l'entrée d'un nouvel investisseur. Dans le communiqué publié jeudi soir, les parties évoquent « un niveau de fonds propres supplémentaires de l'ordre de 500 millions d'euros ». Casino et les actionnaires de Teract ont « d'ores et déjà engagé des discussions avec un certain nombre d'investisseurs », précise le texte. 4. La valeur de Monoprix et Franprix Casino vient par ailleurs d'annoncer la cession d'un nouveau bloc de sa participation dans Assai, les lucratifs « cash and carry » brésiliens, pour un montant de 600 millions de dollars, qui ramènerait sa part à 17 % environ contre 30 % aujourd'hui. Casino devra honorer des échéances d'un montant total de 1,2 milliard en 2024 et 2025. Le schéma qui s'esquisse est la vente d'actifs ou de blocs d'actifs sud-américains supplémentaires. Et pour éponger les créances du holding Rallye grâce à des remontées de dividendes (4 milliards en théorie), c'est la sortie d'Amérique qui se profile. Casino se recentrerait alors sur la France avec Teract. Coté en Bourse, Teract vaut 440 millions d'euros. En proportion, la fusion donnerait donc à Casino France, qui conserverait 85 % du nouvel ensemble, une valeur d'environ de 2,5 milliards. Or aujourd'hui, la capitalisation boursière de l'ensemble du groupe Casino est inférieure à… 900 millions. Depuis longtemps, les dirigeants de Casino expliquent que les actifs de leur groupe, ne serait-ce qu'en France, valent bien plus que celle des actions Casino. Jean-Charles Naouri a entrepris de faire ressortir cette valeur au Brésil, en cotant Assai, et le fera bientôt en Colombie avec Exito. L'opération Teract revient à introduire en Bourse Monoprix et Franprix. Plus les actifs Casino valent, plus la participation de Rallye (51 %) dans Casino vaut, et plus il sera facile au holding de refinancer sa dette.

By |2023-03-10T17:57:36+00:00March 10th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Free lance son propre service de TV à la demande financé par la publicité

Free lance « OQEE Ciné », son nouveau service de films et séries à la demande gratuit pour les abonnés Freebox. C’est son premier service d’AVOD (Advertising Video on Demand), TV à la demande payé par la publicité. Baptisée « OQEE Ciné », ce service est disponible gratuitement à partir d’aujourd’hui pour tous les abonnés Freebox. Une offre sans surcoût pour les abonnés Free Ce nouveau service promet des Blockbusters, des séries cultes, des comédies, des thrillers, des dessins animés, des dramas. Free revendique être est le 1er opérateur à proposer à ses abonnés une offre ciné-séries aussi large, accessible sans surcoût et en illimité. Les abonnés ont accès à OQEE Ciné directement sur leur TV via leur player Freebox ou en mobilité via l’application OQEE by Free. Free propose ainsi aux abonnés de retrouver partout l’ensemble de leurs contenus au sein d’une même application, OQEE by Free qu’il s’agisse de chaînes en direct, de replay ou de VOD. Côté catalogue de programmes, avec OQEE Ciné, les abonnés Freebox ont accès sans surcoût à 300 films et séries, visionnables à tout moment sur leurs écrans. Free promet des dizaines de nouveaux titres qui rejoindront le catalogue chaque mois.  Le catalogue propose 300 films et séries Une offre de programmes qui cible tous les publics OQEE Ciné cible tous les publics. Il y a des blockbusters pour toute la famille comme Limitless, xXx, Godzilla, Hellboy ou Kursk, et des classiques du cinéma comme Rencontres du Troisième Type, Dracula, Mémoires d’une Geisha, Le Dernier des Mohicans ou des séries américaines récentes comme StartUp et Taken, des mini-séries prestige de la BBC comme A Very English Scandal, des films jeunesse avec Les Muppets dans l’Espace, Labyrinth, Tintin et Stuart Little 2, sans oublier des comédies américaines comme Super blonde,  brüno et Le monde secret des Emojis. OQEE Ciné propose aussi des comédies françaises comme Halal Police d’Etat ou Les Gorilles, des séries comme Damages ou Drôles de Dames et des comédies romantiques comme Nuits Blanches à Seattle, Hitch et 30 ans sinon rien.

By |2023-03-10T09:29:09+00:00March 10th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Réformer la retraite n’est pas qu’une question de chiffres, par Danielle Rapoport.

Une explication plus qualitative et modulable, en regard des situations professionnelles et personnelles de chacun, pourrait éclairer les raisons pour lesquelles des individus sont sur la défensive concernant l'allongement du temps de travail. Rallonger le temps professionnel, c'est octroyer au « travail », dans son sens le plus étymologique, l'espace d'un « temps de vie ». Ce temps de vie, choisi, autonomisé en regard des contraintes vécues, raconte aussi « le temps qui reste », lequel - couplé au vieillissement - peut être celui du plaisir comme de la peur, de l'amenuisement de sa force physique et de sa santé, de la solitude, de la dépendance et au final de la mort. Prélever deux ou trois années de ce temps de vie non professionnel, c'est non seulement en occulter les effets émotionnels, mais aussi imposer un système de réification dans lequel chacun a du mal à se sentir reconnu et singularisé. C'est mettre chacun devant un fait accompli, sans offrir - sauf compensations chiffrées pas toujours clairement établies - de réels bénéfices perceptibles, plus sensibles, reconnaissant la complexité et les potentiels immenses de l'être humain. Sans remettre en doute la nécessité économique et sociale de procéder à une réforme liée à l'allongement de la durée de la vie - si ce n'est de la santé, ce qui n'est pas le cas pour tous -, c'est la manière technocratique, froide et rationnelle d'énoncer un changement de cet ordre, qui pose question.

By |2023-03-10T09:11:20+00:00March 10th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Google, un géant aux pieds d’argile ?

Depuis plus de deux décennies, Google règne sans partage sur la recherche en ligne. Le no 2, Bing, qui appartient à Microsoft, reste très loin derrière, avec un peu moins de 9 % du marché mondial. Cet éternel second pourrait-il un jour remplacer Google ? Son PDG, Satya Nadella, affiche ses ambitions sans complexe. « A partir de maintenant, la marge brute de la recherche en ligne va chuter sans s'arrêter », menace-t-il dans un entretien au « Financial Times ». Microsoft mise sur l'intelligence artificielle pour détrôner son rival. Il a mis au point, avec OpenAI, une IA qui permet d'organiser l'information sous la forme d'une conversation entre un humain et une machine. Et il espère séduire les internautes avec son moteur de recherche amélioré . Au lieu d'obtenir une liste de sites web, comme sur Google, il suffira de poser sa question en langage naturel à un chatbot pour que le nouveau Bing réponde en phrases et en paragraphes structurés, avec des liens en notes. Une erreur à 100 milliards de dollars Face à cette offensive, Google a présenté Bard , capable lui aussi de répondre aux questions des utilisateurs. Manque de chance, le chatbot s'est trompé dès la première démonstration à Paris le mois dernier. Le cours de l'action Alphabet a chuté, effaçant 100 milliards de dollars de valeur en un jour. LIRE AUSSI : Intelligence artificielle : Microsoft veut la peau de Google dans les moteurs de recherche DECRYPTAGE - La propriété intellectuelle, un défi majeur pour le développement de l'IA ChatGPT, le chatbot développé par OpenAI, a, lui aussi, tendance à affabuler. Mais Microsoft ne dépend pas financièrement de Bing. Ses revenus proviennent de la vente de PC, de services aux entreprises avec sa branche Azure et de logiciels (Word, PowerPoint, Teams… ) Il peut prendre des risques, contrairement à Google, qui tire plus de la moitié de ses revenus de la publicité sur son moteur de recherche. Fin 2022, pour la seconde fois de son histoire, les ventes publicitaires de Google ont baissé d'une année sur l'autre. Le précédent remonte au printemps 2020, lorsque l'économie mondiale était presque à l'arrêt à cause de la pandémie. Le géant californien n'échappe plus au ralentissement de l'économie et à la baisse des budgets publicitaires. Amazon et TikTok dans le rétroviseur Pas sûr, cependant, que Bing puisse le détrôner. « Pour l'instant, je n'ai rien vu ou entendu du côté de Microsoft et du nouveau Bing qui permette d'affirmer qu'il offrira une meilleure expérience que Google », témoigne Evelyn Mitchell, analyste chez Insider Intelligence. « J'ai vu quelques exemples sur la façon dont Microsoft espère intégrer la publicité à Bing, mais j'ai l'impression qu'ils tâtonnent encore. » LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Amazon : la « troisième force » de la publicité en ligne avec Google et Facebook YouTube vient disputer à TikTok les créateurs de vidéos courtes Microsoft n'est toutefois pas la seule menace à l'horizon pour Google. De plus en plus d'internautes se tournent ainsi vers le moteur de recherche d'Amazon pour trouver des produits - des aspirateurs aux jouets en passant par des consoles de jeux vidéo. Le groupe fondé par Jeff Bezos en profite : au dernier trimestre, pendant que les revenus publicitaires de Google reculaient de 3,6 % sur un an, ceux d'Amazon bondissaient de 19 %. De même, TikTok est souvent utilisé par les plus jeunes pour chercher des informations. « Environ 40 % des jeunes, lorsqu'ils cherchent un endroit pour déjeuner, ne vont pas sur Google Maps ou Search, ils vont sur TikTok ou Instagram », reconnaît Prabhakar Raghavan, le vice-président chargé de la recherche chez Google. Sur l'application de vidéos courtes, « vous voyez vraiment ce que ressent la personne qui a mangé » dans un restaurant, explique Nailah Roberts, 25 ans, au « New York Times » . Mieux vaut un clip de quelques secondes qu'un long commentaire. La menace Apple Amazon et TikTok n'ont pas encore ébranlé la domination de Google. Mais « après des années de spéculation, ce serait extrêmement intelligent de la part d'Apple de lancer un moteur de recherche, remarque Evelyn Mitchell. Et ce serait une menace très, très significative pour la domination de Google. » Chaque année, Google verse plusieurs milliards de dollars à Apple pour être le moteur de recherche par défaut sur les IPhone. Cet accord a attiré l'attention des régulateurs , qui y verraient une distorsion de concurrence. Selon le département de Justice américain, plus de la moitié du trafic sur Google provient d'appareils produits par Apple. Perdre l'accès à ces utilisateurs serait dramatique. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Les 6 clés qui ont fait d'Apple un géant mondial de la tech DECRYPTAGE - La Silicon Valley morose face à la nouvelle vague de licenciements dans la tech « Si Apple lance son propre moteur de recherche et en fait le moteur par défaut sur Safari et les appareils iOS, l'effet sera massif sur les dynamiques de marché dans la recherche en ligne », confirme l'analyste. L'entreprise de Cupertino dispose déjà d'un moteur de recherche, baptisé Spotlight, qui permet de faire des recherches dans son téléphone et en ligne. D'ici à quatre ans, il pourrait être en mesure de lancer un vrai remplaçant à Google Search, selon The Information . Un labyrinthe et des souris Mais pour Google, le défi ne vient pas que de l'extérieur. Praveen Seshadri est un ancien employé d'Alphabet, qu'il a rejoint en 2020 après le rachat de sa start-up, AppSheet. « Je viens de quitter Google en comprenant comment une entreprise, qui était grande autrefois, a peu à peu cessé de fonctionner », écrit-il sur son blog . Le groupe « a plus de 175.000 employés compétents et bien payés qui accomplissent très peu de choses trimestre après trimestre, année après année, poursuit-il. Comme des souris, ils sont piégés dans un labyrinthe d'approbations, de processus de lancement, d'examens juridiques, d'entretiens d'évaluations, de comités d'études, de documents, de réunions, de rapports de bug, de processus de tri, d'objectifs et résultats clés (OKRs), de plans H1 suivis de plans H2, de rencontres au sommet, et d'inévitables réorganisations. » « On perd notre temps à faire des design docs pour expliquer ce qu'on fait au lieu de coder », témoigne un ancien salarié. Ces documents décrivent en détail les changements qui seront mis en oeuvre, le contexte de la décision, ses objectifs, les choix faits et les alternatives rejetées. Dans la Silicon Valley, les employés de Google - comme ceux des autres géants de la tech dont Meta - n'ont pas pour réputation de se tuer au travail. Google ne risque certes pas de disparaître du jour au lendemain. Sa position ultradominante dans sa recherche en ligne lui assure des profits faramineux. Et ses compétences de pointe dans l'IA devraient lui permettent de résister aux attaques de Microsoft. Mais le géant californien, qui a perdu l'agilité de ses débuts, est confronté à un cocktail de menaces sans précédent.

By |2023-03-10T09:09:57+00:00March 10th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Allez hop !

« Nous sommes très heureux d’entrer dans le métavers ! Oreo est un biscuit qui ne demande qu’à être joué et nous aimons créer de nouvelles opportunités pour que nos fans partagent cet esprit ludique ». Attention aux mirettes : l'Oreo, votre biscuit sucré préféré, déboule dans le métavers, pardon, l'« Oreoverse » ! Dans un espace dédié au sein de Horizon Worlds, vous aurez donc la chance de pouvoir vous balader dans un univers fait de montagnes de biscuits et de rivières de lait (avec toujours plein de petits bonshommes sans jambe – métavers oblige).   Vous vous en doutez : la marque américaine du fameux biscuit « en sandwich » n’a pas fait les choses à moitié, et après d’autres jolies collabs (comme les Oreo Xbox, les Oreo Supreme, le vin rouge saveur Oreo…), elle investit donc le monde « digital » à grand renfort de punchlines et de concepts fumeux, comme celui d’un biscuit Oreo saveur… Oreo ! Heureusement, Julia Rosenbloom, Senior Brand Manager, nous explique de quoi il en retourne : « le biscuit Oreo Most Oreo donne aux fans une toute nouvelle façon de s’engager de façon ludique avec nous. En scannant l’emballage, ils "plongeront" dans le nouveau monde Oreoverse ». Alors, prêts pour le grand saut ?

By |2023-03-09T21:57:39+00:00March 9th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Quels sont les voyageurs européens les plus favorables aux nouvelles technologies ? –

En lien avec l’étude « Travel Tribes 2033 », sur les différents profils de voyageurs dans 10 ans, Amadeus analyse les comportements des futurs voyageurs selon plusieurs marchés européens. Si ces tendances sont relativement similaires entre le Royaume-Uni, la France et l’Espagne, l’étude démontre que l’Allemagne est très différente. Le premier élément d’étude concerne les voyageurs identifiés comme « positifs quant à l’avenir du voyage, ouverts aux nouvelles technologies ». Au Royaume-Uni, en France et en Espagne, la proportion est respectivement de 10, 9 et 11%. En Allemagne, elle est beaucoup plus élevée et atteint 28% des sondés. Les voyageurs allemands sont également moins méfiants à l’égard de la technologie (45%), contrairement aux Anglais (72%), Français (74%) et Espagnols (70%). Les Allemands plus favorables aux nouvelles technologies Concernant les voyageurs associés à la tribu des « Travel Tech-Fluencers », l’équilibre se rétablit. En effet, 2% des Allemands, 2% des Britanniques, 3% des Espagnols et 1% des Français se définissent comme des voyageurs enthousiasmés par la technologie mais préoccupés par la cybersécurité et la confidentialité des données. En revanche, une majorité des voyageurs Allemands, quelque soit leur tribu, déclarent que l’utilisation des crypto-monnaies, de la reconnaissance faciale ou de la réalité virtuelle, font partie des perspectives de développements technologiques les plus excitantes pour 2033. D’une façon générale, les Allemands sont plus positifs à l’égard de la technologie et plus engagés en faveur du développement durable.

By |2023-03-09T17:21:58+00:00March 9th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Quel a été le niveau de sécurité des vols en 2022 ?

Après l’assouplissement et la levée des restrictions sanitaires à travers le monde, le trafic aérien a atteint 32 millions de vols en 2022, soit une augmentation de 25% par rapport à 2021. Le trafic reste néanmoins inférieur de 31% à celui de 2019. Face au retour massif des voyageurs, la sécurité a été l’une des priorités en 2022 pour l’industrie aérienne, tous acteurs confondus. Au total, « seulement » 39 accidents ont eu lieu, dont 5 mortels. Le taux d’accident est passé de 1,21 par million de vols, contre 1,13 en 2021. En moyenne, cela fait donc un accident pour 826 088 vols effectués. Le taux d’accidents mortels, est de 0,16 par million de vols, en deçà du taux moyen sur les 5 dernières années qui s’établit à 0,20. Le principal accident d’avion en 2022 s’est produit en Chine et a coûté la vie à 132 personnes, sur les 158 décès recensés.  > A lire aussi : IATA, les entreprises européennes et l’autosatisfaction Selon le rapport publié par IATA, le secteur à amélioré ses performances globales en matière de sécurité au cours des 10 dernières années avec un taux d’accidentologie en 2022 de 1,21 accident par million de vols, contre 2,31 en 2013. Au cours des cinq dernières années, il y a eu en moyenne 7 accidents mortels par an pour les avions commerciaux (passagers et fret). « C’est en analysant soigneusement les tendances qui se dessinent, même à ces niveaux de sécurité très élevés, que l’on rendra l’aviation encore plus sûre. Le rapport de cette année, par exemple, nous indique que nous devons faire des efforts particuliers en ce qui concerne l’exploitation des turbopropulseurs en Afrique et en Amérique latine. La sécurité est la priorité absolue de l’aviation, et notre objectif est que chaque vol décolle et atterrisse en toute sécurité, quelle que soit la région ou le type d’appareil », a déclaré Willie Walsh, directeur général de l’IATA à travers ce rapport. 

By |2023-03-09T17:20:24+00:00March 9th, 2023|Scoop.it|0 Comments

« Cartel du parfum » : enquête ouverte sur les géants des fragrances

Le gendarme suisse de la concurrence a indiqué disposer « d'indices selon lesquels plusieurs entreprises actives dans la production de parfums auraient violé le droit des cartels ». Selon lui, « il existe des soupçons que ces entreprises auraient coordonné leur politique de prix, et empêché leurs concurrents de fournir des clients déterminés et restreint la production de certains parfums ». Le groupe suisse Givaudan, dont le chiffre d'affaires était en hausse de +6,5 % à plus de 7 milliards de francs suisses en 2022, est connu pour être à l'origine de célèbres parfums tel qu'Angel de Thierry Mugler, une fragrance sucrée qui avait bousculé le marché. Il a reconnu qu'il « coopère pleinement avec les autorités » suisses. LIRE AUSSI : Les parfums et les cosmétiques donnent du baume au coeur au Made in France Firmenich se présentant en vue de sa fusion comme la plus grande entreprise de parfums et d'arômes (c'est lui qui produit Wanted d'Azzaro), s'est exprimé de la même façon. Le groupe helvétique, qui a connu une hausse de 10,5 % de son chiffre d'affaires semestriel (exercice en décalé 2022-1923) à 2,4 milliards de francs suisses, a reconnu des perquisitions dans ses locaux en Suisse, en France ainsi qu'au Royaume-Uni. L'Américain International Flavors and Fragrances, (IFF), qui se distingue avec un chiffre d'affaires de 11,80 milliards d'euros pour l'année 2022 et des pertes, n'a pas réagi à ce stade de l'enquête qui pourrait s'étendre à l'échelle du secteur. Tout comme l'allemand ​Symrise au chiffre d'affaires de 4,6 milliards d'euros pour l'année 2022 avec un bénéfice de plus de 265,55 millions d'euros. Un précédent en 2006 La crainte d'une entente plus globale enfreignant les règles de l' Union européenne « en matière d'ententes » est émise. L'enquête pourrait se poursuivre pendant des mois, voire des années. Selon CITI, « le montant des amendes pourrait aller jusqu'à de 15 à 20 % des ventes touchées ». Pour avoir enfreint les règles antitrust de l'Union européenne, les entreprises sont passibles d'amendes « pouvant atteindre 10 % de leur chiffre d'affaires mondial ». Ce n'est pas la première fois que des entreprises du parfum sont dans l'oeil du cyclone pour entente illégale sur les prix. En 2006, les plus grands noms de la parfumerie avaient écopé d'une amende de plus de 46 millions d'euros.

By |2023-03-08T21:59:04+00:00March 8th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Amazon ferme 8 magasins automatisés sans caissières Amazon Go

Amazon ferme huit magasins de proximité automatisés et sans caissières Amazon Go à Seattle, New York et San Francisco selon la presse américaine. Amazon avait précédemment annoncé qu’il fermerait certains magasins Amazon Go et supermarchés Amazon Fresh alors qu’il cherche à réduire ses coûts. La société fermera deux magasins Amazon Go à New York, deux sites à Seattle et quatre magasins à San Francisco. Les magasins fermeront le 1er avril et Amazon a déclaré qu’il aidera les employés concernés à obtenir d’autres rôles dans l’entreprise. « Comme tout détaillant physique, nous évaluons périodiquement notre portefeuille de magasins et prenons des décisions d’optimisation en cours de route » explique  Jessica Martin, porte-parole d’Amazon , dans un communiqué envoyé par e-mail. « Nous restons attachés au format Amazon Go, exploitons plus de 20 magasins Amazon Go à travers les États-Unis et continuerons à apprendre quels emplacements et fonctionnalités résonnent le plus avec les clients » termine-t-elle.

By |2023-03-07T11:13:33+00:00March 7th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Du test de Turing à la « société de la vraisemblance »

La révoluSON industrielle, définie comme la place progressivement prise par l’audio dans la société en raison d’une combinaison simultanée de facteurs sociétaux, technologiques et économiques, illustre une vieille volonté humaine de mimétisme. Bien avant l’invention du traitement électronique du signal, les chercheurs ont en effet essayé de construire des machines recréant la parole humaine : 1791 : considérée comme l’ancêtre de l’audio-augmentation Text-to-Speech (TTS), la Speaking Machine est inventée par Wolfgang von Kempelen, ingénieur au service de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche ; 1950 : le test de Turing est formulé par le scientifique britannique A.M. Turing dans une publication, intitulée « Computing Machinery and Intelligence », jetant les bases de ce qui allait devenir l’informatique. Enjeu du test : ne pas réussir à faire la différence entre le comportement de l’homme et de la machine ; 2019 : le C.F.O. d’une entreprise britannique du secteur de l’énergie reçoit oralement et exécute immédiatement une demande de virement de 220 000 € émanant apparemment du patron de sa maison mère en Allemagne, dont la voix avait visiblement été imitée par une voix de synthèse ; 2023 : le 16 février, la journaliste Sonia Mabrouk interviewe ChatGpt sur Europe 1, en utilisant les voix de synthèses etx majelan. Nous entrons donc dans ce que je propose d’appeler la « société de la vraisemblance » que nous pourrions définir de la façon suivante : société marquée par la vraisemblance de l’IA et son rôle croissant, rendu possible par les évolutions technologiques du début des années 2000 et posant la question des règles éthiques applicables afin d’éviter les dérives de l’usage liées à la vraisemblance de l’IA. Avec l’IA, nous entrons dans la « société de la vraisemblance » Alors que la fatigue digitale, notamment liée à l’explosion de la vidéo, a fait l’objet de nombreuses recherches, la crise de la Covid-19 s’est traduite par l’accélération de trois évolutions latentes, favorables à la révoluSON industrielle et à l’avènement de la société de la vraisemblance : Le télétravail, désormais considéré comme un acquis pour nombre de parties prenantes, il favorise l’écoute de contenus audio, personnels ou professionnels ; L’évolution de la mobilité, avec un point commun à tous ses changements : les études (Nova Consulting de mars 2022) font apparaître un sentiment de perte de temps dans les transports et la volonté de faire de chaque trajet l’opportunité d’apprendre, de s’informer ou de travailler. Autant de facteurs favorables à l’audio, l’ouïe étant le seul sens compatible avec cette volonté ; Le besoin de frugalité digitale, tant en termes de fatigue personnelle que de responsabilité collective, ce qui est justement l’une des caractéristiques de l’audio, qui consomme environ quatre fois moins de bande passante que la vidéo, d’après une étude Arcep – Arcom de janvier 2022.  Opportunités et risques de cette « société de la vraisemblance » La révoluSON industrielle peut être séparée en deux parties bien distinctes, avec premièrement une révoluSON dite personnelle, axée majoritairement sur trois points : Information : l’audio-augmentation des contenus écrits constitue un changement de paradigme, avec la perspective de pouvoir écouter les contenus au lieu de les lire. En Occident, cette révoluSON industrielle est un levier stratégique d’accessibilité pour mieux toucher les publics fragiles, les jeunes ou les dirigeants. Dans les pays en voie de développement, elle est une opportunité majeure pour favoriser l’accès à l’information ; Formation : les supports écrits représenteraient environ 85 % des supports de cours dans les grandes écoles, et leur audio-augmentation constituerait un facteur accru d’accessibilité ; Culture : avec le saut qualitatif réalisé par la TTS, va s’ouvrir un vaste potentiel de diffusion de l’usage. D’un autre côté, alors qu’un particulier passe, en moyenne, cinq ans de sa vie dans son véhicule, on estime qu’un professionnel y passe, en moyenne, quinze ans (source : PFA). Ce temps passé constitue donc un enjeu majeur pour partager des contenus avec le seul sens disponible et autorisé, l’ouïe. Cette révoluSON professionnelle s’organise autour des trois axes suivants : Mieux se former : que ce soit pour de la formation aux derniers produits, de la sécurité ou à l’éthique, grâce à des versions audios-augmentées des documents écrits existants aujourd’hui ; Mieux s’informer : qu’il s’agisse d’informations données par une publication professionnelle, un syndicat ou un fournisseur sur une innovation produit, chaque trajet sera l’occasion d’écouter l’information récupérée via du scrapping ou une API et audio-augmentée, le tout en 100 langues et accents, puisque la TTST permet d’inclure des traducteurs automatiques ; Mieux manager : avec le développement du télétravail, l’inspiration managériale est aujourd’hui une vraie difficulté que la révoluSON industrielle peut partiellement contribuer à résoudre en mettant à disposition des contenus audio motivants ou récréatifs, comme la version audio du quotidien sportif ou régional préféré du collaborateur. La société de la vraisemblance est encore difficile à évaluer économiquement avec précision, mais un consensus émerge sur l’importance du changement de paradigme en cours, illustrable à plusieurs niveaux : Par la montée en puissance du « Voice Search Optimisation », dont l’objectif est de permettre aux contenus de remonter dans les moteurs de recherche, à commencer par celui de Google ; Par l’évaluation du marché de l’audio-augmentation TTS (cf. Morgan Stanley) à 20 milliards d’euros en 2030 pour ses usages directs ; Par le fait que la révoluSON industrielle représentera probablement une part très significative des contenus (source : etx majelan et Continental) disponibles en 2030 sur le marché de l’expérience en mobilité, évalué à 40 milliards d’euros ; Par la très forte croissance prévue du nombre d’assistants vocaux ; Par la très forte croissance de la monétisation de l’audio digital, qui représente aujourd’hui seulement 1 % du marché publicitaire mondial, mais qui réalise actuellement 50 % de croissance par an. Rendue possible par la révoluSON industrielle, porteuse de nombreux espoirs, la société de la vraisemblance comporte aussi de sérieux risques éthiques qu’il convient de prévenir : Le risque d’usurpation est bien entendu le premier risque identifié, la qualité des voix de synthèse étant désormais de plus en plus proche de la perfection et totalement personnalisable ; Le risque de confusion psychologique personnel ; Le risque « d’anthropomorphisation » collective. Projetons-nous en 2030 Nous serons dans la « société de la vraisemblance ». La presse quotidienne s’écoutera sur son téléphone, avec possibilité d’écouter L’Équipe ou Le Figaro en 100 langues et accents, pouvant même reproduire fidèlement les voix des grandes plumes de ces maisons. Jaguar Land Rover, Stellantis ou Renault auront mis l’autoradio du futur au cœur de leur expérience à bord. Le Sénat, les sites du gouvernement français ou de la Commission européenne, seront massivement audio-augmentés. Les notices d’utilisation des médicaments s’écouteront, les étiquettes des vêtements du Printemps à Paris ou du Bund à Shangaï, aussi. La France, espérons-le, sera stratégiquement, économiquement et éthiquement le pays phare de cette « société de la vraisemblance ». Cocorico 😄 Jérôme Doncieux fondateur & Ceo d’etx majelan, et diplômé de l’Executive Master de l’Ecole Polytechnique de Paris

By |2023-03-07T11:02:03+00:00March 7th, 2023|Scoop.it|0 Comments